La Oummah islamique est en deuil avec le rappel à Dieu, dans la nuit du samedi au dimanche 17 novembre 2024, à Thiès, de Sokhna Saïbata Aïdara, deuxième Khalife de son père, le vénéré Cheikh Mouhamadou Abdoulaye Al Yakhine. De nombreux fidèles convergent depuis les premières heures de cette matinée vers la résidence de la regrettée gardienne des valeurs et vertus incarnées par son illustre père dont le mausolée imposant, propre et attrayant se trouve au centre de ce quartier de la ville aux-deux-gares.
La maison ne désemplit pas à présent en raison des nombreuses visites et du ballet incessant des talibés venus des quatre coins de la ville et d’ailleurs dès l’annonce de la disparition de la deuxième Khalife de son père, le vénéré Mouhamadou Abdoulaye Al Yakhine, une grande dame au cœur d’or, modèle accompli de femme vertueuse. Sokhna Saïbata Aïdara, prenait beaucoup plaisir à retracer le parcours de sa sœur aînée qui a fait 60 ans de Khalifat après le rappel à Dieu de leur père, en 1943. « Sokhna Magatte était reconnue de manière unanime comme une femme pieuse, un exégète du Coran ».
Sokhna Magatte a très tôt balisé la voie. Ses actions accomplies de son vivant sont multiples. On peut citer la construction du mausolée, du puits de la miséricorde, les premiers travaux de construction de la grande mosquée plus connue sous le nom de Makatul Mukaram. D’une manière générale, Sokhna Magatte fut incontestablement une icône au service de ses semblables, de toute la Ummah islamique. Après le rappel à Dieu de celle-ci, Sokhna Saïbata Aïdara fut intronisée comme seconde Khalife. Née le 13 mars 1937, elle était l’incarnation de son vénéré père.
Nonobstant son statut de femme, la défunte Khalife veillait comme à la prunelle de ses yeux sur le legs laissé par Serigne Abdoulaye Al Yakhine. Elle était plus que déterminée à vulgariser l’œuvre incommensurable laissée par l’homme de Dieu, notamment le livre qu’il a laissé pour la postérité, c'est-à-dire le Fulkhul Machkuwun ou Furkhanul Azim. Son entourage révèle que « de son vivant, Mouhadoul Abdoulaye Yakhine avait prédit qu’aucune descendance mâle ne lui succédera. Cela a été corroboré par le Khalifat de Sokhna Magatte née en 1913. Et Sokhna Saïbata Aïdara ne faisait que suivre allègrement ses traces, une continuité fortement appréciée par les talibés. A titre d’exemple, la réhabilitation du cimetière et des deux lieux de culte.
En clair, la défunte Khalife de Thiès était une femme qui aimait passionnément le travail bien fait. Profondément attachée aux dogmes islamiques, elle avait scellé de nombreux mariages. Car, dit-on, son credo était de lutter contre la dégradation des mœurs, la prostitution et autres maux qui gangrènent notre société. A l’image de sa grande sœur, Sokhna Saïbata, un rassembleur soucieux de l’expansion de l’Islam, de la solidarité entre les musulmans, mais aussi avec tous les êtres humains, entretenait des relations exemplaires avec tous les guides religieux du Sénégal, toutes tarikhas confondues.
Ses disciples se rappellent la lettre que lui avait écrite feu Jean-Paul II, qui avait loué ses qualités exceptionnelles et lui avait décerné un satisfecit pour le rôle éminemment positif qu’elle jouait en faveur de la paix. Sokhna Saïbata a eu à célébrer un nombre important de mariages et donner le statut de Cheikh à beaucoup de personnes (hommes et femmes). Très tôt, elle fréquenta l’école coranique auprès de grands érudits qui lui inculquèrent beaucoup de connaissances. Elle aimait se rappeler les compagnons inséparables de son père, ceux-là mêmes qu’on appelle des «Saabah».
La maison ne désemplit pas à présent en raison des nombreuses visites et du ballet incessant des talibés venus des quatre coins de la ville et d’ailleurs dès l’annonce de la disparition de la deuxième Khalife de son père, le vénéré Mouhamadou Abdoulaye Al Yakhine, une grande dame au cœur d’or, modèle accompli de femme vertueuse. Sokhna Saïbata Aïdara, prenait beaucoup plaisir à retracer le parcours de sa sœur aînée qui a fait 60 ans de Khalifat après le rappel à Dieu de leur père, en 1943. « Sokhna Magatte était reconnue de manière unanime comme une femme pieuse, un exégète du Coran ».
Sokhna Magatte a très tôt balisé la voie. Ses actions accomplies de son vivant sont multiples. On peut citer la construction du mausolée, du puits de la miséricorde, les premiers travaux de construction de la grande mosquée plus connue sous le nom de Makatul Mukaram. D’une manière générale, Sokhna Magatte fut incontestablement une icône au service de ses semblables, de toute la Ummah islamique. Après le rappel à Dieu de celle-ci, Sokhna Saïbata Aïdara fut intronisée comme seconde Khalife. Née le 13 mars 1937, elle était l’incarnation de son vénéré père.
Nonobstant son statut de femme, la défunte Khalife veillait comme à la prunelle de ses yeux sur le legs laissé par Serigne Abdoulaye Al Yakhine. Elle était plus que déterminée à vulgariser l’œuvre incommensurable laissée par l’homme de Dieu, notamment le livre qu’il a laissé pour la postérité, c'est-à-dire le Fulkhul Machkuwun ou Furkhanul Azim. Son entourage révèle que « de son vivant, Mouhadoul Abdoulaye Yakhine avait prédit qu’aucune descendance mâle ne lui succédera. Cela a été corroboré par le Khalifat de Sokhna Magatte née en 1913. Et Sokhna Saïbata Aïdara ne faisait que suivre allègrement ses traces, une continuité fortement appréciée par les talibés. A titre d’exemple, la réhabilitation du cimetière et des deux lieux de culte.
En clair, la défunte Khalife de Thiès était une femme qui aimait passionnément le travail bien fait. Profondément attachée aux dogmes islamiques, elle avait scellé de nombreux mariages. Car, dit-on, son credo était de lutter contre la dégradation des mœurs, la prostitution et autres maux qui gangrènent notre société. A l’image de sa grande sœur, Sokhna Saïbata, un rassembleur soucieux de l’expansion de l’Islam, de la solidarité entre les musulmans, mais aussi avec tous les êtres humains, entretenait des relations exemplaires avec tous les guides religieux du Sénégal, toutes tarikhas confondues.
Ses disciples se rappellent la lettre que lui avait écrite feu Jean-Paul II, qui avait loué ses qualités exceptionnelles et lui avait décerné un satisfecit pour le rôle éminemment positif qu’elle jouait en faveur de la paix. Sokhna Saïbata a eu à célébrer un nombre important de mariages et donner le statut de Cheikh à beaucoup de personnes (hommes et femmes). Très tôt, elle fréquenta l’école coranique auprès de grands érudits qui lui inculquèrent beaucoup de connaissances. Elle aimait se rappeler les compagnons inséparables de son père, ceux-là mêmes qu’on appelle des «Saabah».
2 Commentaires
Yakhine Faye
En Novembre, 2024 (12:39 PM)Participer à la Discussion