
Les licenciements dans l’administration, le rapport de la Cour des comptes et les mesures d’austérité visant à réduire les charges de l’État ont dominé les débats lors du premier bureau politique du parti Forces ouvertes pour la République et le Travail (FORT), tenu à Thiès. Membre de la coalition Diomaye-Président, ce parti dirigé par Bara Ndiaye, ancien directeur général de la Maison de la Presse, a affiché sa volonté de conserver une voix autonome au sein de la majorité.
Une position indépendante au sein de la coalition
Pour Bara Ndiaye, intégrer la coalition présidentielle n’empêche pas FORT de prendre des positions claires. « Quelle que soit la réalité budgétaire, les centrales syndicales continueront de poser leurs revendications. Le gouvernement doit les examiner avec responsabilité, sans chercher de prétextes pour les ignorer », affirme-t-il. Concernant le rapport de la Cour des comptes, qui dresse un état des lieux préoccupant, il appelle à « regarder la situation en face ».
S’il reconnaît la nécessité d’évaluer les engagements pris sous l’ancien régime, il plaide pour la transparence : « S’il y a des possibilités financières, il ne faut pas hésiter à honorer ces engagements. Mais si certaines choses sont irréalisables, le gouvernement doit l’expliquer aux syndicats de manière rationnelle, sans manœuvres politiques. »
Réduire le train de vie de l’État : l’exécutif en première ligne
Bara Ndiaye insiste sur la nécessité de réduire le train de vie de l’État, mais pointe du doigt les dirigeants. « Le président de la République et le Premier ministre doivent commencer par eux-mêmes », martèle-t-il. Parmi les mesures envisagées, il propose une « réduction drastique des fonds politiques » et une réforme des entités autonomes sous tutelle ministérielle. « Ces structures, avec leurs conseils d’administration grassement rémunérés, pourraient être gérées directement par les ministères », souligne-t-il, appelant à des « réformes courageuses » pour rationaliser les dépenses.
Il critique également le système des présidents de conseils d’administration (PCA), souvent perçus comme des récompenses politiques. « Ces postes ne devraient plus être rémunérés. Les membres des cabinets ministériels pourraient les assumer, sans jetons de présence systématiques », suggère-t-il, dénonçant des nominations basées sur des critères partisans plutôt que sur l’efficacité.
Non aux licenciements et aux baisses de salaires
FORT se positionne fermement contre toute réduction des salaires des travailleurs. « Je ne crois pas que le gouvernement ira dans ce sens », ajoute Bara Ndiaye. Il s’oppose également aux licenciements dans l’administration, qu’il juge « dépassés ». « Il n’y a pas un Sénégal de Pastef et un Sénégal d’un autre parti. Ce sont des Sénégalais qui travaillent, et les licencier par dizaines ou centaines sous prétexte d’appartenance politique est inacceptable. Cela fragilise la cohésion nationale », assène-t-il.
Il interpelle directement le président et le Premier ministre : « Ceux qui agissent ainsi ne rendent pas service au gouvernement. Ils sèment les graines de tensions sociales et économiques aux conséquences imprévisibles. FORT exige une prise de position claire contre ces mesures qui désintègrent notre tissu national. »
La Cour des comptes : un appel à l’indépendance
Sur le rapport de la Cour des comptes, Bara Ndiaye défend une approche citoyenne et souveraine. « Toutes les recommandations doivent être examinées et mises en œuvre sans pression ni influence extérieure, pour sauvegarder notre patrimoine », déclare-t-il. Il plaide pour un renforcement des organes de contrôle – Cour des comptes, Inspection générale d’État, etc. – en leur garantissant des ressources et une indépendance totale, loin des chapelles politiques. « La justice doit trancher sans subir de pressions, d’où qu’elles viennent », conclut-il.
Une position indépendante au sein de la coalition
Pour Bara Ndiaye, intégrer la coalition présidentielle n’empêche pas FORT de prendre des positions claires. « Quelle que soit la réalité budgétaire, les centrales syndicales continueront de poser leurs revendications. Le gouvernement doit les examiner avec responsabilité, sans chercher de prétextes pour les ignorer », affirme-t-il. Concernant le rapport de la Cour des comptes, qui dresse un état des lieux préoccupant, il appelle à « regarder la situation en face ».
S’il reconnaît la nécessité d’évaluer les engagements pris sous l’ancien régime, il plaide pour la transparence : « S’il y a des possibilités financières, il ne faut pas hésiter à honorer ces engagements. Mais si certaines choses sont irréalisables, le gouvernement doit l’expliquer aux syndicats de manière rationnelle, sans manœuvres politiques. »
Réduire le train de vie de l’État : l’exécutif en première ligne
Bara Ndiaye insiste sur la nécessité de réduire le train de vie de l’État, mais pointe du doigt les dirigeants. « Le président de la République et le Premier ministre doivent commencer par eux-mêmes », martèle-t-il. Parmi les mesures envisagées, il propose une « réduction drastique des fonds politiques » et une réforme des entités autonomes sous tutelle ministérielle. « Ces structures, avec leurs conseils d’administration grassement rémunérés, pourraient être gérées directement par les ministères », souligne-t-il, appelant à des « réformes courageuses » pour rationaliser les dépenses.
Il critique également le système des présidents de conseils d’administration (PCA), souvent perçus comme des récompenses politiques. « Ces postes ne devraient plus être rémunérés. Les membres des cabinets ministériels pourraient les assumer, sans jetons de présence systématiques », suggère-t-il, dénonçant des nominations basées sur des critères partisans plutôt que sur l’efficacité.
Non aux licenciements et aux baisses de salaires
FORT se positionne fermement contre toute réduction des salaires des travailleurs. « Je ne crois pas que le gouvernement ira dans ce sens », ajoute Bara Ndiaye. Il s’oppose également aux licenciements dans l’administration, qu’il juge « dépassés ». « Il n’y a pas un Sénégal de Pastef et un Sénégal d’un autre parti. Ce sont des Sénégalais qui travaillent, et les licencier par dizaines ou centaines sous prétexte d’appartenance politique est inacceptable. Cela fragilise la cohésion nationale », assène-t-il.
Il interpelle directement le président et le Premier ministre : « Ceux qui agissent ainsi ne rendent pas service au gouvernement. Ils sèment les graines de tensions sociales et économiques aux conséquences imprévisibles. FORT exige une prise de position claire contre ces mesures qui désintègrent notre tissu national. »
La Cour des comptes : un appel à l’indépendance
Sur le rapport de la Cour des comptes, Bara Ndiaye défend une approche citoyenne et souveraine. « Toutes les recommandations doivent être examinées et mises en œuvre sans pression ni influence extérieure, pour sauvegarder notre patrimoine », déclare-t-il. Il plaide pour un renforcement des organes de contrôle – Cour des comptes, Inspection générale d’État, etc. – en leur garantissant des ressources et une indépendance totale, loin des chapelles politiques. « La justice doit trancher sans subir de pressions, d’où qu’elles viennent », conclut-il.
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il y a 2 heures (09:52 AM)Participer à la Discussion