Le Sénégal a fait beaucoup de progrès pour le développement de la petite enfance. Cependant, les dernières études montrent que la situation reste toujours précaire.
Sous la tutelle du ministère de la Femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants, le projet Investir dans les premières années pour le Développement Humain au Sénégal (PipaDhs) va améliorer la prestation des services pour le développement de la petite enfance.
''Notre pays figure à la 126ème place dans l'index de Développement Humain. Plus de 37% d'enfants en âge d'aller à l'école ne sont pas à l'école. L'état civil est un service essentiel de protection de l'enfance, mais près d'un tiers de tous les enfants au Sénégal ne sont pas déclarés. 64 % de nourrissons ne sont pas allaités de manière exclusive pendant leurs 6 premiers mois et 93% des enfants de 6 à 23 mois ne bénéficient pas d'un régime alimentaire minimum acceptable'', alerte Mame Ngor Diouf, secrétaire général du ministère. C'était au cours d'un atelier de partage et de formation sur des manuels d'exécution technique, de suivi évaluation du PipaDhs.
Ainsi, l'Etat, dans sa volonté d'améliorer le bien-être de l'Enfant a mis en place un certain nombre de défis. Notamment, la gratuité des soins pour les enfants âgés de moins de 5 ans, lutte contre les mutilations génitales féminines, programme de retrait des enfants de la rue, entre autres.
Toujours dans cette logique, la Banque mondiale a ainsi octroyé un financement de 42 milliards en 2018 à l'État du Sénégal afin d'améliorer les services de base qui contribuent au développement de la petite enfance.
Le projet va couvrir les régions de Matam, Kolda, Diourbel, Kaffrine, Tambacounda, Fatick et Kaolack dans la couverture de l'apprentissage préscolaire, la santé, la nutrition et la protection de l'enfance.
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