Le président du Comité de pilotage du Dialogue national aurait démissionné et libéré ses bureaux. Motif invoqué ? Il n'a plus de budget et que son mandat a expiré.
Qu'est-ce qui s'est réellement passé ? Dans un document de 3 pages, Le Soleil apporte des précisions un peu plus édifiantes.
Au lendemain du 31 juillet 2020, avant la cessation d'activités du Comité de pilotage du Dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, devenu seul au bureau, a préféré poursuivre ses activités à partir de son domicile.
En attendant la prolongation de la mission du CPDN et de la sienne, il a désigné deux collaborateurs qui ont accepté d'assurer, bénévolement, une permanence en se relayant quotidiennement sur place.
Deux policiers sont chargés également d'assurer la sécurité des locaux.
Sur directive du président de la République, il a été demandé, en raison de la Covid-19, aux présidents des différentes commissions de suspendre leurs activités jusqu'à nouvel ordre.
Au cours de cette suspension, l'on a constaté que le mandat de 3 mois imparti au CPDN et à son président était légalement épuisé et qu'il convenait donc de les prolonger.
À la suite d'une démarche du président du CPDN, la prorogation faite n'a porté que sur les commissions thématiques pour une période de trois mois.
Il est à signaler que si le mandat du président du CPDN n'est pas prolongé, le fonctionnement des commissions thématiques devient sujet à caution.
Et Famara Ibrahima Sagna, lui-même, ne peut juridiquement convoquer les membres du Comité national dont le mandat de trois mois est expiré depuis belle lurette.
0 Commentaires
Participer à la Discussion