La question migratoire a été discutée aujourd’hui au Département d'histoire et de géographie de la faculté des Sciences et technologies de l'éducation et de la formation (FASTEF). Une conférence co-organisée avec la délégation du gouvernement de la Generalitat de Catalogne en Afrique occidentale s’est tenue à l’amphithéâtre Kocc Barma. Le thème a porté sur « Enjeux et défis de la gouvernance des migrations sénégalaises, africaines et internationales ».
Sous une forte affluence d’étudiants, le professeur Abdou Salam Fall de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar a exposé les défis majeurs pour éradiquer le phénomène. « Le débat nous a permis de situer les vrais enjeux autour des migrations. D’ailleurs, le délégué Javier de Barcelone a expliqué qu’en Espagne, lorsqu’on pose la question, quels sont les problèmes majeurs, 28 % des Barcelonais disent que c’est la migration. De fait, l’Afrique a été présentée comme bouc émissaire. Or, si on revient sur les chiffres publiés en 2024 par l’Organisation internationale pour les migrations, on voit que dans le monde, l’ensemble des migrants constitue 3,8 %. Donc le problème tel qu’il s’est présenté et tel qu’il se présente n’est pas le même. Alors sur ces migrants des moins de 4 % dans le monde, seuls 14 % sont africains. Ensuite, 80 % vont en Afrique. Donc, la migration africaine est à 80 % intra-africaine. Seuls 20 % vont ailleurs. Le contraste est que la migration africaine est présentée au-delà des proportions que cela renvoie dans les faits », a-t-il déclaré.
Poursuivant, le Pr. Fall souligne "qu’on a aujourd’hui des mesures suffisantes face à cette situation. Les mesures les plus importantes qu’on doit prendre, c’est de faire en sorte que les jeunes Africains veulent se promouvoir en Afrique. Or, l’enquête qui a été menée en 2023 indique que sur les personnes interpellées au Sénégal, 36 % déclarent qu’ils veulent partir s’ils en ont les moyens. Donc, il y a une demande, un besoin de partir. Alors que l’enjeu c’est de se réaliser chez soi. Et pour inverser cela, il faut développer des modèles de réussite en entrepreneuriat. Les mesures doivent contribuer à cela. La première mesure, c’est de créer les conditions pour que dans l’éducation, il y ait une adéquation entre les formations et l’employabilité », a soutenu l’enseignant.
Lors de son intervention, Javier Calderón Raya, délégué du gouvernement de la Catalogne en Afrique orientale a informé que « chaque jour, neuf personnes disparaissent en mer. C'est ainsi que commence un podcast de la radio nationale de Catalogne qui vient d'être réalisé », renseigne-t-il.
Javier de poursuivre : « Nous sommes face à un drame et à un miroir et l'image qu'il nous donne de nous-mêmes n'est pas bonne. Les décès dus au transit migratoire, à la dégradation de l'environnement, à la faim et aux guerres sont la quintessence de notre échec en tant qu'êtres humains. »
Avant de conclure : «C'est un drame silencieux jusqu'à ce qu'apparaissent les corps des personnes disparues qui insistent pour apparaître ici ou là sur nos côtes. La question des migrations est une question complexe dans laquelle la gauche européenne ou panafricaniste ici, n'est pas à l'aise, et où elle a tendance à se défausser et à donner des explications trop simples et conventionnelles à des problèmes structurels et complexes. »
4 Commentaires
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il y a 1 semaine (23:06 PM)Comme d'habitude avec ce parti, ce ne sont que des mots , toujours des mots, rien que des mots
Pastef, ne nous avait - il pas dit détenir un projet bien ficelé et près à l'emploi?
A l'arrivée,c'est un cabinet privé qui a pondu un brouillon puisqu'on nous dit qu'il y a encore des retouches à faire.
Aujourd'hui, à la place de solutions pour résoudre les problèmes liés à la migration,c'est une conférence sur la question qui est organisée.
Il en sera ainsi pour tous les autres sujets agités par le Pastef lors de la campagne pour la présidentielle..
Les Sénégalais n'ignorent rien de tout ça mais le rappel est pédagogique.
Surtout ,à quelques jours des élections !
Voter Pastef,c'est confier son destin à des fascistes
Le 17: novembre, votez pour les listes qui prônent la paix et appellent au respect des libertés.
Refusez de donner votre bulletin à des comédiens, des hableurs ,des trompeurs ,des brutes.
Votez donc pour l'opposition.
Votez pour le Sénégal Bi GNOU KHAMNÉ DEMB
PS: encore un coup de pied dans la fourmilière.
Comme d'habitude avec ce parti, ce ne sont que des mots , toujours des mots, rien que des mots
Pastef, ne nous avait - il pas dit détenir un projet bien ficelé et près à l'emploi?
A l'arrivée,c'est un cabinet privé qui a pondu un brouillon puisqu'on nous dit qu'il y a encore des retouches à faire.
Aujourd'hui, à la place de solutions pour résoudre les problèmes liés à la migration,c'est une conférence sur la question qui est organisée.
Il en sera ainsi pour tous les autres sujets agités par le Pastef lors de la campagne pour la présidentielle..
Les Sénégalais n'ignorent rien de tout ça mais le rappel est pédagogique.
Surtout ,à quelques jours des élections !
Voter Pastef,c'est confier son destin à des fascistes
Le 17: novembre, votez pour les listes qui prônent la paix et appellent au respect des libertés.
Refusez de donner votre bulletin à des comédiens, des hableurs ,des trompeurs ,des brutes.
Votez donc pour l'opposition.
Votez pour le Sénégal Bi GNOU KHAMNÉ DEMB
PS: encore un coup de pied dans la fourmilière.
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