Les libéraux de Linguère considèrent que la sortie de Maitre Moussa Diop sur la "double nationalité de Karim Wade" n’est pas un débat. «Nous ne lui tendrons jamais la main pour se relever. Nous n’accordons aucune importance à ses propos que nous jugeons impopulaires», a déclaré le secrétaire général de la fédération PDS de Linguère.
Abdou Thiam estime que les propos de Me Diop et de certains acteurs de la classe politique sur la double nationalité de Karim Wade visent à semer le doute dans la tête de certains libéraux. Mais c’est peine perdue, car ils savent que Karim Wade a le meilleur profil parmi tous les candidats. "Après installation de toutes les fédérations, Karim Wade sera bientôt de retour au Sénégal pour présider le congrès du parti. Certes, il fera l'objet de toutes sortes d'attaques, mais nous nous consacrons à l'essentiel et non à des déclarations malheureuses et inopportunes des oubliés du landerneau politique sénégalais".
Monsieur Thiam rappelle qu’en 2019, Karim Wade pouvait bel et bien se présenter. Le seul bémol à l’époque, c’est qu’il n’était pas inscrit sur les listes électorales.
Abdou Thiam s’exprimait en marge de l’installation de la fédération départementale du PDS à Dahra, supervisée par le commissaire politique Moussa Sy. A l'occasion, toutes les 19 sections communales du parti libéral ont été représentées. Un bureau consensuel a été proposé et validé par l’assemblée à la fin des travaux.
6 Commentaires
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En Août, 2023 (22:04 PM)Pa_ritambalé
En Août, 2023 (22:14 PM)Bakari Kanté
En Août, 2023 (22:25 PM)Ipso
En Août, 2023 (23:29 PM)Malik
En Août, 2023 (02:55 AM)L'un des candidats se démarque par sa politique affirmée de souveraineté, indépendante des bailleurs de fonds et de l'influence de la France. Cette orientation trouve ses racines dans le règne de son père et sa volonté de préserver la dignité nationale. L'autre candidat se distingue par son nationalisme manifeste ainsi que ses positions radicales contre les lobbys occidentaux et leurs politiques impérialistes imposées aux Africains.
Actuellement, l'un des candidats est quasiment éliminé sur le plan électoral, et sa condition physique en pâtit également. Même s'il réussissait miraculeusement à surmonter les 30 jours de sa grève de la faim, il devrait consacrer le reste de sa vie à sa convalescence, reléguant toute aspiration présidentielle à l'arrière-plan. Quant à l'autre candidat, qui a déjà purgé une suspension de 5 ans en vertu de l'article 30 du code électoral, il a retrouvé tous ses droits civils et politiques pour briguer la présidence. Toutefois, on fait soudainement surgir sa prétendue double nationalité pour l'évincer du jeu politique.
Peut-on réellement croire que si Karim Wade était uniquement de nationalité sénégalaise, il aurait passé plus de 3 ans en prison sans que la France n'ait réclamé son extradition ? Il existe de nombreux exemples dans le monde où l'État français n'a jamais laissé ses citoyens purger leur peine ailleurs qu'en France. Un exemple récent est celui de Juan Branco, qui a publiquement insulté l'État sénégalais. Pourtant, il n'a même pas été maintenu 24 heures en prison avant d'être extradé en France, malgré les graves accusations portées contre lui.
Il est impératif de mettre un terme à ces absurdités. La remise en question de la nationalité de Karim Wade pour l'empêcher de se présenter comme candidat est profondément condamnable. Cette méthode de disqualification des candidats, adoptée depuis l'accession de Macky Sall au pouvoir, risque de générer des tensions pouvant évoluer vers une guerre civile si l'on n'y prend pas garde. Il est grand temps de mettre fin à ces manœuvres et de préserver la stabilité du pays.
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