L’opposition a encore du pain sur la planche. Après le rejet de certaines listes par les autorités préfectorales dans plusieurs zones du pays, l’opposition, notamment la coalition Yewwi Askan Wi, avait déposé un recours auprès des Cours d’appel. Il en a résulté l’acceptation des ces listes. Une décision qui semble être un affront pour l’autorité administrative.
Ainsi, dans une note interne lue par le journal « Enquête », le ministre de l’Interieur Antoine Diome demande aux préfets et sous-préfets de ne pas intégrer les listes supposées validées par la Cour d’appel car « aucune notification officielle n’étant encore faite », nous informe l’Observateur. Par ailleurs, le ministre a demandé aux autorités préfectorales de se pourvoir en cassation sans oublier de « préparer les éléments de droit ou de fait à mettre à l’appui, si nécessaire, se garder de tout commentaire surtout envers les politiques » rapporte le journal.
Ne comptant pas perdre la bataille judiciaire, il est dit toujours dans la note interne: « Partout où les cours d’appel ont manifestement violé la loi, le ministre vous demande de former des pourvois en cassation auprès de la Cour suprême. Il vous demande également d’encadrer professionnellement les préfets et sous-préfets, et de travailler avec le secrétaire général, le Directeur Général des élections. Vous réclamerez également qu’on vous notifie les arrêts rendus et non de simples lettres qui n’ont aucune valeur administrative ».
Une situation qui risque de gêner l’organisation des élections en perspective si jamais les autorités préfectorales s’exécutent. « Si ces questions ne sont pas vidées, du côté de la direction générale des élections, il peut y avoir des problèmes par rapport à l’impression des bulletins. Le facteur temps est très important » a déclaré Babacar Fall (Gradec) dans l’Observateur.
Il informe par ailleurs que les préfets et sous-préfets ont effectivement le droit de recourir à la Cour suprême pour casser la décision prise par les juges. Par contre, Babacar Fall considère que « dans une République qui se respecte, le ministre de l’Interieur ne doit pas s’immiscer dans ça ».
Ainsi, dans une note interne lue par le journal « Enquête », le ministre de l’Interieur Antoine Diome demande aux préfets et sous-préfets de ne pas intégrer les listes supposées validées par la Cour d’appel car « aucune notification officielle n’étant encore faite », nous informe l’Observateur. Par ailleurs, le ministre a demandé aux autorités préfectorales de se pourvoir en cassation sans oublier de « préparer les éléments de droit ou de fait à mettre à l’appui, si nécessaire, se garder de tout commentaire surtout envers les politiques » rapporte le journal.
Ne comptant pas perdre la bataille judiciaire, il est dit toujours dans la note interne: « Partout où les cours d’appel ont manifestement violé la loi, le ministre vous demande de former des pourvois en cassation auprès de la Cour suprême. Il vous demande également d’encadrer professionnellement les préfets et sous-préfets, et de travailler avec le secrétaire général, le Directeur Général des élections. Vous réclamerez également qu’on vous notifie les arrêts rendus et non de simples lettres qui n’ont aucune valeur administrative ».
Une situation qui risque de gêner l’organisation des élections en perspective si jamais les autorités préfectorales s’exécutent. « Si ces questions ne sont pas vidées, du côté de la direction générale des élections, il peut y avoir des problèmes par rapport à l’impression des bulletins. Le facteur temps est très important » a déclaré Babacar Fall (Gradec) dans l’Observateur.
Il informe par ailleurs que les préfets et sous-préfets ont effectivement le droit de recourir à la Cour suprême pour casser la décision prise par les juges. Par contre, Babacar Fall considère que « dans une République qui se respecte, le ministre de l’Interieur ne doit pas s’immiscer dans ça ».
28 Commentaires
Reply_author Tgc
En Novembre, 2021 (19:23 PM)Mais
En Novembre, 2021 (17:02 PM)Degg Deug
En Novembre, 2021 (17:05 PM)"c'est de descendre dans la rue et Exercer la résistance"
Cette fois, il ne faut épargner aucune autorité politique ou administrative qui viole les droits des honnêtes cotiyens.
Anonyme
En Novembre, 2021 (17:18 PM)Le Sénégal est un pays de droit. La loi est là pour tout le monde.
S'ils ont droit ,ils auront droit.
S'ils n'ont pas droit, ils n'auront pas droit. C'est toit simple.
Arrêtez votre hypocrisie. Après vois nous direz que c'est un complot de Macky Sall.
Trop facile.
Birome
En Novembre, 2021 (17:21 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (18:12 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (18:41 PM)Malle Ndiaye
En Novembre, 2021 (17:27 PM)Les prefets peuvent elever ca a la cour supreme mais au Senegal, le president est le chef de la cour supreme piuvant les remplacer come il veut. Donc la cour supreme n'est pas independent au Senegal. Aux Etats Unis, les membres de la cour Supreme sont a vie donc intouchable.
Replay
En Novembre, 2021 (17:52 PM)on dirait qu ils ne sont pas des administrateurs de la république
Du jamais vu au Senegal
Vraiment le Senegal est foutu et preparer vous au pire
Mais le jour où les Senegalais comprendront qu'ils ne pourront pas le déloger par des élections, c'est par la force que ca se fera.
Alioune Diouf
En Novembre, 2021 (18:34 PM)Ils sont dans une logique de provocation pour avoir une opportunité de reporter ces élections.
S'il n'y a pas une pression forte Macky va reporter les élections.
Reply_author
En Novembre, 2021 (19:17 PM)Reply_author
En Novembre, 2021 (19:26 PM)Pape Diop
En Novembre, 2021 (19:02 PM)Los
En Novembre, 2021 (19:14 PM)Zeum
En Novembre, 2021 (19:24 PM)Abdou
En Novembre, 2021 (19:57 PM)c'est une grande manigance de Macky Sall depuis le début. Antoine j'ai pitié pour toi
Badolo bou dioup miussiba, dou dëp mouk.
Si les magistrats sont aussi malins, ils devraient en profiter eux aussi pour mettre les points sur les i avec Macky Sall qui ne cesse de baffouer leur instittion, de les humilier et pire encore les pressions humiliantes et degradantes qu'il exerce sur eux (Vendus comme Intègres).
Dans le cas de ce ministre, j'ai l'impression qu'il est tellement pressé d'apporter une réplique qu'il oublie à qui il a affaire. De plus, la façon de faire montre en toute flagrance une volonté du pouvoir exécutif dirigé par la plus part par "......" de vouloir biaiser ces élections. Certes, il s'agit de droit! J'espère que la cours suprême lira aussi le droit en âme et conscience.
En fin de compte ils ne cachent même plus pour nous narguer...
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