Une reprise intégrale du processus électoral pourrait être évoquée lors du dialogue initié par le président Macky Sall ce lundi 26 février. Cette requête avait été posée notamment par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) qui estime que son candidat Karim Wade, a été injustement écarté du processus mais aussi par certains candidats dits "spoliés".
Un cas de figure que l'avocat Mame Adama Gueye juge impossible. "Ces messieurs et dames qui se disent spoliés doivent comprendre qu'il faut respecter la loi, a-t-il indiqué sur le plateau du Grand Jury de la RFM. Personne n'est au-dessus de la loi et on ne peut la contourner par des règlements politiciens. Aujourd'hui, il faut qu'ils arrêtent parce que franchement ce n'est pas une prétention raisonnable que de dire que maintenant on doit être rétabli dans nos droits, il faut reprendre le processus. Ce n'est pas possible. Parce que la loi ne le permet pas. La Constitution ne le permet pas. Ce n'est pas compliqué. Personne ne peut le faire. Si le président Macky Sall le leur promet, il ne le peut pas."
Le membre fondateur du Forum Civil estime que le vin est tiré et qu'il faut le boire. Toutefois, il admet quelques carences dans le contrôle du parrainage par le Conseil Constitutionnel. M. Gueye pointe une "impossibilité objective" dûe à l'aspect technique des vérifications.
Avant de souligner que cela “n'est pas une raison valable pour décider d'une reprise”. Pour Mame Adama Gueye, la situation politique actuelle du pays est dûe à "une convergence d'intérêt" entre le président Macky Sall et le PDS. "Le président Macky Sall savait que son candidat n'accrochait pas et il avait le PDS qui était frustré par la mise à l’écart de son candidat", explique-t-il. C'est d'ailleurs pourquoi, Mame Adama Gueye ne voit pas la pertinence de tenir un dialogue à ce stade. "Le jeu est simple, le Conseil Constitutionnel a pris une décision et faut la respecter. L'urgence est de choisir une date pour l'élection et rien d'autre", tranche-t-il.
15 Commentaires
Sene
En Février, 2024 (13:26 PM)Admettez aussi que personne ne doit être en dessous de la loi et ces carences ont porté préjudices à des citoyens qui ont le droit de contester ce CC et demander qu'on les rétablisse dans leur droit.
Par ailleurs le CC ne peut pas fixer une date car c'est l'administration qui organise l'élection et on ne peut pas lui faire des injonctions de préparer bureaux de vote, d'acheminer le matériel électoral de réimprimer les bulletins etc d'autant plus que la responsabilité du CC est engagée sur ces mêmes carences que vous reconnaissez du bout des lèvres.
le conseil constitutionnel a déjà tranché et on peut plus retourner la situation sinon on est en train de piétiner la constitution.
Maintenant la situation est claire, nous avons un président qui respecte pas la constitution et qui est sur la préparation camoufler d'un coup d'état constitutionnel en laissant son mandat expiré sans organiser une élection pour son successeur.
Ce qui veut dire que les sénégalais doivent s'unir ensemble pour éviter le piège du dictateur Macky Sall pour créer une transition rapide et paisible sans le camp du dictateur Macky Sall et son régime dictatorial au delà du 02 Avril 2024.
Attention , Alerte
tout sauf Amadou Mame Diop le président de l'assemblée qui est une double bouton de Macky Sall et une remote contrôle de Farba Ngom qui pourrait enfoncer le Sénégal dans une impasse irréparable.
🔥🇸🇳🔥
Asse
En Février, 2024 (14:15 PM)Adams
En Février, 2024 (14:26 PM)lui qui défendait les candidats spoliés et demandait l'arrêt du processus électoral, aujourd'hui vendu à la coalition Diomaye il défend de manière éhontée la poursuite. Un processus illégal restera toujours illégal, illégal vis à vis de la décision de la Cedeao...
Medias
En Février, 2024 (14:35 PM)Si chaque fois que quelqu'un qui se sent spolié peut obtenir que le processus électoral soit repris avez-vous imaginé les conséquences ?
Ousmane a été écarté par un casse du siècle diffusé en direct et en mondiovision; qu'a-t-il fait ?
Vous vous prenez pour qui, APR et PDS ?
Texan
En Février, 2024 (14:40 PM)Karim
En Février, 2024 (15:57 PM)Karim wade a fait une demande de renonciation de sa nationalité à l'ambassade du qatar en octobre 2023 attestée par le Consult de france au qatar. Laquelle attestation est jointe dans le dossier de candidature avec la déclaration sur l'honneur déposée au conseil constitutionnel et le décret du 16 juin avant que le conseil cons prenne leur décision vienne concrétiser tout ce processus donc où se trouve le parjure ou le "faux intellectuel" ici ? Au contraire c'est le CC qui a fait faux car Karim Wade tout le monde sait qu'il a la nationalité française car acquise de facto par sa mère qui est française. Donc le CC sachant pertinemment que karim wade est binationale pourquoi n'a-t-il pas rejeté son dossier dès les dépôts à la vérification des pièces c'est là le premier mensonge du CC. Ensuite par similitude de motivations des rejets des dossiers de karim wade et de sonko totalement contradictoires, si le conseil était logique avec lui meme la candidature de l'un des deux passerait.
Quoi que les gens puissent défendre le CC , vu les manquements graves de ce conseil dans le contrôle des parrainages et les accusations graves de corruption, il est disqualifié et discrédité à arbitrer les élections et je me demande jusqu'à présent comment certains candidats qui sont novices dans la scène politique ont passé l'étape des parrainage et d'autres non?
Ce processus électoral, qu'on le veuille ou non est biaisé du début à la fin par l'administration d'une part et d'autre par le conseil constitutionnel, ensuite un fichier électoral non transparent et un ministère de l'intérieur organisateur qui ne fait pas confiance. Et la meilleure solution c'est la reprise totale du processus.
Ensuite j'entends les gens dire que si macky ne fixe pas une date d'ici le 02 les conseils cons le fera, je vous dis quel que soit qui fixera la date, elle fera forcement l'objet d'une loi à l'assemblée nationale pour modifier la loi initiale fixant la date de l'élection le dernier dimanche du mois de fev. Et pour cela si c'est le conseil qui fixe la date, elle pourrait faire l'objet d'un rejet à l'assemblée nationale par le groupe de benno et du pds majoritaire à l'assemblée nationale. D'où l'importance de répondre au dialogue par l'opposition pour trouver un consensus sans cela bonjour les risques de blocages institutionnels.
Patriote
En Février, 2024 (19:00 PM)Participer à la Discussion