Fatou Thiam écrit au président du Conseil constitutionnel, Mamadou Badio Camara, 24 heures avant la publication de la liste officielle des candidats au scrutin présidentiel. Dans sa lettre, l’ex-responsable libérale devenue alliée du Président Macky Sall, rappelle avoir « par divers moyens alerté l’opinion de la supercherie de Monsieur Karim Wade sur l’exclusivité de sa nationalité. »
Ce dernier, poursuit-elle, « a affirmé depuis 2018, ses partisans avec lui, n’être que de nationalité sénégalais. »
Or, démonte l’ancienne députée, « ce n’est que le 16 janvier 2024, bien après la clôture officielle des actes de candidatures et de la décision du Conseil constitutionnel rendant publique la liste des candidats que la République française a acté la déchéance de la nationalité française de Monsieur Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle du Sénégal. »
Forte de tous ces constats, Fatou Thiam souligne avoir saisi les 7 Sages pour porter à leur attention les points suivants :
« Karim Wade ayant été déchu de sa nationalité française le 16 janvier dernier, soit quatre jours après votre décision et bien après la clôture officielle des dépôts des actes de candidature, est totalement frappé de forclusion. »
Le second point soulève mentionne ceci : « Karim Wade a toujours déclaré qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise. Nous avons aujourd’hui la preuve que ce n’était pas le cas. »
Selon l’expéditrice, « il apparaît clair que son dossier déposé auprès de vos services n’est pas recevable. » Elle soutient que « Karim Wade ne peut pas être déclaré candidat à l’élection présidentielle parce qu’au moment où il déposait son dossier la preuve de la déchéance de la nationalité française n’y figurait pas. »
Par conséquent, appuie-t-elle : « Il était encore titulaire de deux nationalités, et il le savait. Il a sciemment violé la loi de notre pays pour candidater. »
Pour finir, Fatou Thiam estime que « si jamais le Conseil constitutionnel devait autoriser Karim Wade (à participer à l’élection), il devra par la même occasion permettre à tous les recalés du parrainage à procéder à la régularisation de leurs dossiers respectifs pour l’équilibre des formes, l’égalité du traitement et l’équité entre tous les candidats…».
Ce dernier, poursuit-elle, « a affirmé depuis 2018, ses partisans avec lui, n’être que de nationalité sénégalais. »
Or, démonte l’ancienne députée, « ce n’est que le 16 janvier 2024, bien après la clôture officielle des actes de candidatures et de la décision du Conseil constitutionnel rendant publique la liste des candidats que la République française a acté la déchéance de la nationalité française de Monsieur Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle du Sénégal. »
Forte de tous ces constats, Fatou Thiam souligne avoir saisi les 7 Sages pour porter à leur attention les points suivants :
« Karim Wade ayant été déchu de sa nationalité française le 16 janvier dernier, soit quatre jours après votre décision et bien après la clôture officielle des dépôts des actes de candidature, est totalement frappé de forclusion. »
Le second point soulève mentionne ceci : « Karim Wade a toujours déclaré qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise. Nous avons aujourd’hui la preuve que ce n’était pas le cas. »
Selon l’expéditrice, « il apparaît clair que son dossier déposé auprès de vos services n’est pas recevable. » Elle soutient que « Karim Wade ne peut pas être déclaré candidat à l’élection présidentielle parce qu’au moment où il déposait son dossier la preuve de la déchéance de la nationalité française n’y figurait pas. »
Par conséquent, appuie-t-elle : « Il était encore titulaire de deux nationalités, et il le savait. Il a sciemment violé la loi de notre pays pour candidater. »
Pour finir, Fatou Thiam estime que « si jamais le Conseil constitutionnel devait autoriser Karim Wade (à participer à l’élection), il devra par la même occasion permettre à tous les recalés du parrainage à procéder à la régularisation de leurs dossiers respectifs pour l’équilibre des formes, l’égalité du traitement et l’équité entre tous les candidats…».
7 Commentaires
Louve Solitaire Gisante
En Janvier, 2024 (20:38 PM)Reply_author
En Janvier, 2024 (23:20 PM)En plus si la loi française dit qu'aucun français ne peut Exercer une fonction étatique dans un autre pays, on a été trompé lorsque Karim a été ministre.
Quant à ceux qui nous emm*rdent dans des débats bêtes pour essayer d'exclure le débat de la double nationalité dans les élections présidentielles qu'ils aillent au diable.
De même que ceux qui manipulent l'opinion en nous parlant de l'exemple de la Côte d'Ivoire ou en essayant de d'instrumentaliser le racisme.
Personne ne parle de race. On parle de nationalité point barre et la Constitution est claire et le senegal n'est pas une exception. Un candidat a la présidentielle doit être exclusivement de nationalité sénégalaise.
On ne peut pas avoir 2 nationalités et diriger un pays car il y a un conflit d'intérêts.
Quand on est citoyen d'un pays on a des droits et devoirs, dont un devoir de loyauté envers son pays. On ne peut pas être président du Sénégal et avoir l'obligation de défendre les intérêts d'un autre pays.
Élire des binationaux c'est la Voie royale pour installer des traîtres et espions dans un pays tiers.
D'ailleurs la France impliquée dans cette affaire, a clairement réglé cette question pour se sécuriser en empêchant ses citoyens d'occuper des fonctions étatiques dans un autre pays. Si c'est un français qui devait servir l'Etat russe vous auriez vu la France crier au scandale à la trahison, a l'espionnage, menacer sachant qu'elle ne pourrait profiter d'une telle situation car la Russie ne se laisserait pas exploiter. Elle se tait quand c'est le Sénégal, plus exploitable, c'est même un atout pour elle
Donc may lenn niou jamm. Ce débat est clos.
Et pour finir Karim est forclos avec son " décret " du 16 janvier.
Karim do bokk et tous les candidats qui ont une double nationalité doivent être dénoncés et être exclus des élections.
Khalil Atlanta
En Janvier, 2024 (00:12 AM)Imaginer un Barack Obama qui veut se presenter au election au Kenya. Son pere est du Kenya. Il a les competence de gerer comme il l"a fait au US . Now vous cryez qu'il ne peut servir son pays jusque parce que la loi kenyane dit no a double nationalite ? Vous savez nos lois au Senegal n'ont rien a voir avec nos valeurs, nos croyances , nothing . Pure cpie de la france . Exemple. Une senegaliaise peut se prostituer legalement au Senegal juste avec un carnet de sante . Ici au US en Georgia et pas mal de states , Il est illegal de se prostituer et toujours c'est le pays de freedom , liberte non musulman. Mon frere , ton frere Karim est ne en France , cela est la volonte divine. Il ya beaucoup de Karim en Europe , US , ASIA etc... Nous sommes un peuple migratoire . Cette loi est bete , incoherente et ne reflet nullement a nos realites. VOILA . Un pays digne qui se dit un pays commence par avoir ses propres lois bases sur les aspirations , croyances et valeurs de ses fils. Ton et moi n'avons pas de pays . Viola la realite . Nous parlons meme pas notre langue, notre monnaie, nos lois pire tout ce que ALLAH Azzawajjal nous a donne va dans la poche des toubabs. TOn eau , electricity , Internet i mean everything appartient a des compagnies etrangers . SO please laissez ceux qui aiment , adorent leur pays du fond du coeur venir travailler ou lieu de debattre a longueur de journee alors que vos enfants sont des les rues de New York dans le froid , d'autre dans l' Ocean Atlantique toujours cherchant a partir ailleurs que ce pays Senegal
Qu'ALLAH Azzawajjal nous guide dans le chmin de nous aieuls , notre generation est tellement incapable. Comme disait Abdou Diouf " Cette jeunesse malsaine" et Oui nous avons grandi et Yes nous sommes aujourdhui peres malsains.
Salaam Rahma wa Baarak
Birame
En Janvier, 2024 (20:49 PM)Enessam Chimer
En Janvier, 2024 (12:27 PM)Qu’à ce titre et sans qu’il soit besoin d’initier une procédure à son encontre, il devrait LOGIQUEMENT être déchu de sa capacité à candidater pour la Présidentielle du 25 Février 2025.
Toute autre considération serait purement et simplement un … déni de justice.
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