Le directeur du Centre de formation judiciaire (CFJ), Souleymane Teliko, a présidé, hier, une conférence de deux jours portant sur le thème "La justice pénale internationale". Le magistrat a profité de cette occasion pour évoquer les nombreuses critiques envers les juridictions internationales.
Selon l’ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal, ‘’s’il faut admettre le caractère bien-fondé d’une partie de ces critiques, rien ne peut pour autant justifier que soit remise en cause la légitimité d’un édifice que des esprits éclairés et volontaristes ont mis si longtemps à bâtir. Autrement, ce serait perdre de vue que la justice ne se réduit pas aux institutions qui l'incarnent et qu’elle représente, avant tout, un symbole, un idéal qui transcende les frontières et les époques’’.
Mais pour le président du CFJ, ‘’les dysfonctionnements notés dans la marche de ces TPI ont conduit la communauté internationale à imaginer d’autres types d’organes juridictionnels. C’est tout le sens de la création des juridictions hybrides que sont le Tribunal spécial pour la Sierra Leone en 2002, le Tribunal spécial du Liban en 2007, les Chambres africaines extraordinaires en 2012 et la Cour pénale spéciale de Bangui en 2015’’.
2 Commentaires
Jean Sarr
En Décembre, 2024 (22:57 PM)Il a été victime d'injustice flagrante.
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En Décembre, 2024 (00:11 AM)"khekhou Ndiago Do Djekh Deh"
En Décembre, 2024 (02:11 AM)Reply_author
En Décembre, 2024 (06:57 AM)Participer à la Discussion