Ce jeudi 18 mars, un étudiant en médecine, qui était “sportif” et avait “une parfaite hygiène de vie” selon sa famille, a été retrouvé mort dans son appartement à Nantes, en France. Le jeune homme avait été vacciné avec AstraZeneca dix jours plus tôt, le 8 mars, rapportent Ouest-France et Presse Océan. Une enquête a été ouverte, mais pour le moment, rien ne permet de faire le lien entre le décès et le vaccin.
Le corps d’Anthony R., étudiant interne en sixième année au CHU, a été retrouvé sans vie par les pompiers dans son appartement du centre-ville de Nantes aux alentours de 18h jeudi. Sa famille avait donné l’alerte n’ayant pas de nouvelles depuis plusieurs jours.
D’après un document retrouvé par la police dans l’appartement, le jeune homme de 24 ans avait été vacciné en tant que personnel soignant dix jours plus tôt. Une enquête a donc été ouverte pour déterminer les causes exactes de sa mort. L’autopsie réalisée a permis de conclure que l’étudiant était décédé après une “hémorragie interne due à une thrombose”.
La famille “se pose des questions autour du vaccin”
Selon sa famille, les derniers jours avant sa mort, le jeune homme “souffrait du ventre, mais ne se plaignait pas, ce n’était pas son genre. Il avait quand même décidé d’aller consulter son médecin le jeudi après-midi. Il n’en a pas eu le temps. Il a été retrouvé tôt dans la nuit de mercredi à jeudi”, confie son frère à Ouest-France.
La famille du défunt s’interroge donc sur le vaccin qu’il a reçu dix jours avant sa mort. “C’est inévitable”, témoigne son frère. “Parce que mon frère, au-delà d’être quelqu’un de brillant, prenait soin de lui. Il faisait attention à ce qu’il mangeait, il faisait du sport. Surtout, il n’avait aucun antécédent médical, aucune maladie, rien. Il était en parfaite santé. Alors ce vaccin, c’est la seule branche à laquelle on peut se raccrocher pour comprendre ce qui s’est passé.”
Pas encore de lien établi
De son côté, l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) a également lancé une enquête. “À ce stade, rien ne permet de faire le lien entre le décès et la vaccination. Ce cas de décès fait l’objet d’une investigation clinique approfondie par les centres régionaux de pharmacovigilance.”
Ce mois-ci, plusieurs pays, dont la France, ont suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca par crainte d’effets néfastes, comme des thromboses, parfois mortels. Jeudi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) l’a pourtant jugé “sûr et efficace” et l’utilisation du vaccin a repris dans certains pays.
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