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Divers sujets au menu des quotidiens

L'installation du Tribunal des pairs du CORED, l'ouverture des Assises de l'éducation et les décisions de la Cour d'appel concernant le non-respect de la parité dans la composition de bureaux municipaux, sont parmi les sujets les plus en exergue par la livraison de jeudi de la presse quotidienne.


Le Soleil, par exemple, revient sur l'installation du Tribunal des pairs du Conseil pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie dans les médias (CORED), mercredi à Dakar, au cours d'une cérémonie solennelle présidée par le chef de l'Etat, Macky Sall, en présence de représentants de plusieurs segments de la société sénégalaise.


Composée de dix membres, cette structure dont les membres ''ont été choisis parmi d'éminents journalistes sénégalais, a pour mission de juger des pratiques de la profession et de sanctionner les fautifs en cas de manquement", indique une note de présentation.


Considéré comme un organe indépendant d'autorégulation des médias, le CORED s'est dit "résolument engagé dans une nouvelle dynamique pour amener les professionnels à ériger l'éthique et la déontologie en règles et principes sacro-saints devant fonder la pratique de notre métier''.


''Pour le président de la République, Macky Sall, écrit Le Soleil, chaque journaliste doit être son propre juge en donnant des informations de qualité avec comme credo : objectivité, vérité et intérêt général". 


Le chef de l'Etat s'est dit ''favorable à la révision de la convention collective des journalistes" et a dénoncé les revues de presse comme une "dictature imposée à la nation'', rapporte le quotidien national. 



"Macky et les démons de la presse", titre Enquête. Lors de la cérémonie d’installation du CORED, le chef de l'Etat, s'en est pris à la revue de presse comme "une dictature imposée à la nation" et à "Wax sa xalat (dire son point de vue), ce genre qui pollue", relève Enquête, avant de souligner que Macky Sall a malgré tout choisi "la dépénalisation des délits de presse".


Walfadjri revient pour sa part sur la publication du rapport 2012 de la Cour des comptes en relevant des rapports tardifs, un suivi quasi inexistant des recommandations de l'institution supérieure de contrôle des finances publiques. "Faut brûler" cet organe de contrôle ?, se demande le journal. "L'absence de poursuites judiciaires contre les prédateurs des deniers publics indispose nombre de citoyens (…)", écrit encore Walfadjri.


Au sujet du même rapport, Le Populaire évoque une "curiosité" en parlant de "jeu de cache autour de 90 milliards de francs CFA". Selon le journal, la Cour des comptes "dénonce le flou qui a entouré le pilotage de l'Eurobond de 2009 et une +rétention de documents". 


L'opération a été gérée par le cabinet du ministre de l'Economie de l’époque, Abdoulaye Diop, à l'exclusion des services en charge de la dette, souligne Le Populaire, ajoutant que la Cour des comptes a prévenu qu'elle ne lâchera pas "le morceau".


Le Quotidien s'intéresse pour sa part à l'ouverture des Assises de l'éducation en tirant : "L'école pense ses maux". "L'école sénégalaise sera auscultée sous toutes les coutures pendant trois jours. De la fraude en passant par les détournements, les professionnels de l'éducation auront de sérieux sujets de réflexion pour essayer de redonner à notre école ses lettres de noblesses", écrit le journal.


Il ajoute : "Tellement elle subit de contreperformances, ne cesse de dégringoler pour se retrouver au fond de l'abîme. On croise les doigts : on espère qu'à la fin de ces rencontres, on retrouvera cette joie d'aller étudier dans une école publique. Même si on sait que cela prendra encore années. Vive l'école sénégalaise !".


L'As annonce que pour "non-respect de la parité" dans l'élection des adjoints aux maires, "les bureaux de Sacré-Cœur, Sicap Liberté, Yeumbeul Sud, Médina Gounass (ont été) cassés)" par la Cour d'appel. 


Pour le journal, "le recours déposé par l'Association des juristes sénégalaises (AJS) pour dénoncer le non-respect de la parité dans les bureaux de certaines collectivités locales ont eu l'effet escompté".


Au sujet de l'affaire Bassirou Faye, du nom de l'étudiant tué le 14 août lors d'affrontements entre étudiants et forces de l'ordre à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, Libération titre "La DIC +ramasse+ la douille" de la balle fatale. "Elle leur a été remise par le frère de la victime qui dit l'avoir reçu d'un étudiant", précise Libération.


A l'approche de la fête de Tabaski, prévue début octobre, L'Observateur revient sur la crainte d'une pénurie annoncée de moutons dans le pays. "Le mouton ne bêle pas dans les foirails", titre le journal qui a enquêté dans plusieurs endroits. Mais pour le président des éleveurs du Sénégal, Ismaïla Sow : "Il faut acheter le mouton tôt pour être à l'abri".



5 Commentaires

  1. Auteur

    B

    En Août, 2014 (10:08 AM)
    Cest la dictature rampante. il na pas desolution il pense limiter les libertes pour rester au pouvoir.



    on a elu pour faire mieux que wade dans tous les domaines cest ce qu il avait promu non?
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  2. Auteur

    Xeme

    En Août, 2014 (10:56 AM)
    Ne comptez surtout pas sur Macky pour moraliser la presse. Il est trop en compromission avec les plus grands menteurs d'entre eux. Par exemple, on aura beau lui rappeler les insultes que Jules Diop à son égard, il en restera obligé de le maintenir pour le service identique qu'il lui rend, mais cette fois un service dirigé vers les autres. Un autre exemple son conseiller en communication, Yakham Mbaye, est l'inventeur de la troisième arme du meurtre de Ndiaga Diop. Quand Barthélémy dit:"J'ai tué un homme", le journaliste lui dit:"Non, tu n'as tué personne. Tu tiras avec deux armes, mais il y avait quelqu'un qui tiré avec une autre arme que je suis seul à voir." Quand un président a besoin de pareils journalistes pour régner, il ne faut pas attendre de lui une belle presse. Une presse de courtisans, oui, une presse de diabolisation de ses adversaires, oui. Mais pour le reste, il ne faut pas rêver.
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    Auteur

    Lu

    En Août, 2014 (12:39 PM)
    Hier, lors de la cérémonie officielle d’installation du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), il a fustigé et déploré la manière dont les revues de presse sont faites : « Il y a beaucoup de parasites dans votre profession. Des gens qui n’ont rien à voir avec le métier du journaliste occupent l’espace médiatique. Les revues de presse sont devenues une dictature imposée à la nation tous les matins… »

    Il a déploré et fustigé les revues de presse. Mais xibaaru est en mesure de vous dire que Macky Sall a reçu pendant le mois de Ramadan un grand animateur de revue de presse. Et cet animateur qui a déjà fait une émission avec le frère du président, vient de boucler une autre émission avec El Hadj Hamidou Kassé qui a fustigé les exceptions de nullités lors du procès de Karim Wade.

    Macky dit encore une chose et son contraire

    Macky aime les griots qui chantent ses louanges dans les télés et radios.

    Macky aime les journalistes et animateurs qui parlent bien de la dynastie Faye-Sall.

    Macky aime les journaux et télés manipulés par le Palais

    Macky aime sa griothèque remplie de grands journaux qui mangent au Palais.



    Et Macky n’aime pas les journalistes ou animateurs qui font des revues qui expriment une réalité dans un contexte linguistique approprié au milieu sociologique. C’est le social sénégalais qui l’exige. Et Macky n’y peut rien. Même si ces animateurs qu’il a reçus ne feront plus de revue de presse compromettante.

    Macky a acheté la démocratie au Sénégal sauf…Vous.
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    Auteur

    Podor

    En Août, 2014 (12:54 PM)
    MONSIEUR LE PRÉSIDENT ON NE PEUT PAS ARRÊTER LA MARCHE DE CETTE DÉMOCRATIE QU ON A ARRACHE DE HAUTES LUTTES SOUS SENGHOR ET DIOUF TES LECONS DOIVENT ALLER VERS SOULEYEMANE JULES DIOP QU EST CE QU IL NE T A PAS DIT DEBOUT SOUTENONS LA PRESSE
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    Auteur

    Jampout

    En Août, 2014 (11:41 AM)
    Pauvre pays. Le folklore l’emporte sur tout. Un rapport de la cour des comptes doit se gérer avec responsabilité. De quoi s’agit-il ? l’Etat met des agents a la tete de services en toute connaissance de cause. Ce meme Etat s’est doté de structures de controles (CDC, IGE etc). Dans ce que vois depuis quelques jours, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Chacun est dans son role ; les agents de l’état font leur travail, les institutions de contrôle, font le leur ; les journalistes qui rapportent font aussi leur travail. Lá ou je suis un peu géné, c’est quant on prend les sénégalais pour des deumeurés, en présentant tout agent de l’état audité comme un voleur ou un pilleur, tout juste parce que dans le rapport d’audit, il a été décelé des erreurs.

    Les gens de la cour des compte et de l’IGE peuvent – ils jurer devant DIEU qu’ils ne font pas d’erreurs, dans le cadre de la mission á eux confié par l’état? Les journalistes quant ils extraient une banale erreur de gestion dans un rapport globalement favorable pour présenter le responsable de la structure auditée comme un vulgaire pilleur, sont ils responsables ?

    L’état, quand il nomme des agents incompétents a la tete de structures qui brassent des miliards sans s’assurer qu’ils maitrisent les procédures, n’est – il pas le premier responsable.

    Combien de fonctionnaires nommés administrateurs de crédits sont réellement formés sur les textes en matiere de comptabilité publique ? les gens souvent apprennent dans le tas (comme on dit), et le premier responsable n’est personne d’autre que l’Etat. Pourquoi la cour des comptes ne met pas exergue cet état de fait qui est indéniable ?

    Enfin, les institutions de contrôle, disons le franchement n’ont pas toujours les compétences pour auditer toutes les structures de l’Etat. Ce n’est pas parce qu’on est magistrat de la cour des comptes qu’on est compétent en TOUT. Souvent, ce sont des stagiaires qui sont recrutés pour étoffer les équipes d’audit de la cour des comptes. Ces derniers sont – ils outillés pour comprendre les explications de fonctionnaires qui ont 30 – 35 ans d’expérience ? j’en doute fort.

    Alors il convient de mettre la balle a terre ; de traiter les rapports d’audit avec responsabilité et honneteté. Si un responsable est convaincu de faute lourdes, qu’il soit sanctionné selon la loi, sans folklore, ni tambour, ni trompette.

    Les audits présentés en 2014, ont été réalisés en 2010 ; entretemps si un suivi rigoureux avait été fait, on se rendrait compte que beaucoup de points qui figurent sur ce rapport 2014 ont été corrigés et améliorés. Mais la politique spectable gagne meme les corps de contrôle ; on veut montrer qu’on est utile, qu’on est craint. Seul ALLAH le TOUT PUISSANT mérite d’etre craint… NIT KOU DOU DIOUM AMOUL.

    PS : Cour des comptes n’oubliez pas d’auditer les sociétés gérées par vos collegues magistrats de la cour des comptes ; il y en a beaucoup et ces sociétés ne sont pas des modeles de gestion… LOL

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