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Au terme de quatre jours, ces douaniers
venus d’une trentaine de pays ont tous reçu un parchemin sur "les
techniques du régime des transferts de la Convention sur l’interdiction
des armes chimiques".
L’objectif de la formation était de "doter le personnel douanier
africain de connaissances approfondies", pour l’aider à "mieux
identifier les produits chimiques", auprès des postes douaniers.
"Je vous invite, dès votre retour dans vos pays respectifs, à partager
avec vos administrations ces connaissances acquises et cette expérience
(…) qui visent notamment à évaluer les risques et à faciliter
l’identification des produits chimiques", a dit le directeur général des
Douanes sénégalaises, Elimane Saliou Gningue, qui présidait la
cérémonie de clôture du séminaire.
Selon M. Gningue, la stabilité et la sécurité du monde dépendent en
partie de "la maîtrise de ces produits chimiques et des possibilités de
les identifier".
"Si on a une meilleure maîtrise des importations, des exportations, des
transits et transbordements des produits chimiques, nous serons à
l’abri des détournements de ces produits à des fins illicites par des
terroristes et autres organisations criminelles", a assuré le directeur
général des Douanes sénégalaises.
"La mission de la douane est économique, mais elle est aussi
sécuritaire. Et cette formation permettra d’éviter que des produits en
rapport avec les armes chimiques puissent être utilisés à d’autres
fins", a-t-il expliqué.
2 Commentaires
Frghjjkk
En Mars, 2014 (01:55 AM)Détections
En Mars, 2014 (10:44 AM)Participer à la Discussion