Chez le jeune enfant présentant une dermatite atopique précoce, la sensibilisation à plusieurs aliments expose à un risque ultérieur de souffrir d'asthme. Les chercheurs de l'Inserm tentent de mieux cerner ce risque.
Les enfants atteints de dermatite atopique (l'autre nom de l'eczéma) précoce ne présentent pas tous les mêmes risques de sensibilisation respiratoire, et donc d'asthme. C'est ce qu'indiquent les résultats d'une étude menée par des chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Cette étude montre en effet que lorsque les enfants présentent des intolérances alimentaires dans les années qui suivent l'apparition de l'eczéma, cela multiplie quasiment par quatre le risque de développer une sensibilité à des allergènes respiratoires (pollens, acariens, phanères d'animaux, moisissures) à l'âge de 6 ans. Or, comme le soulignent les chercheurs, "cette sensibilisation respiratoire fait de lit de l'asthme".
Pour découvrir ce lien, les chercheurs ont recruté 229 nourrissons qu'ils ont suivis pendant six ans (ils ont appelé cette cohorte ORCA pour "Observatoire des risques respiratoires associés à la dermatite atopique"). Dans ce groupe, presque 4 enfants sur 10 (37%) présentaient une sensibilité à plusieurs aliments, le plus souvent à l'œuf, au lait de vache ou aux fruits à coque de type noisette. Les auteurs ont constaté que cette sensibilisation alimentaire était largement prédictive d'une sensibilisation ultérieure à des allergènes respiratoires, avec un risque multiplié par 3,7.
"Il semblerait que la dermatite atopique entraine une porosité importante de la peau, qui n'assure alors plus correctement son rôle de barrière. Résultat : des allergènes traversent la peau des enfants. Cela commence par des allergènes volatiles provenant de l'œuf ou du lait, entrainant une sensibilisation dans les premières années. Puis, dans un second temps, le système immunitaire activé se met à réagir davantage aux allergènes respiratoires", décrit le Professeur Jocelyne Just, coauteur des travaux et allergologue au sein de l'hôpital pédiatrique Armand-Trousseau (Paris).
Mieux connaître cette mécanique et les facteurs de risque associé devrait permettre, à terme, une meilleure prévention de l'asthme chez les enfants.
1 Commentaires
Meune
En Novembre, 2014 (05:03 AM)2014-11-09 17:24:06
Quand je me rendis à Dakar pendant la transition guinéenne de 2009/2010, j’ai eu un entretien avec une haute personnalité sénégalaise en présence d’Alioune Tine, président de la RADDHO. J’expliquai alors à mes interlocuteurs, le danger que court la Guinée et les pays de la sous-région si Alpha Condé vient au pouvoir avec les nostalgiques du PDG :
« Les pays comme le Sénégal doivent peser pour faire la balance au Burkina qui soutient Alpha Condé, afin que les élections soient justes en Guinée. Dans le cas contraire, si ces gens arrivent au pouvoir chez nous en trichant, ils auront les reflexes hostiles de leur ancien régime contre les pays que Sékou Touré vilipendait tous les jours. Car ils sont fanfarons, incompétents et jaloux de la réussite des autres. Ils pourraient par exemple cibler le Sénégal en empêchant l’exportation des produits agricoles et alimentaires vers ce pays en cas de tension avec Dakar ou en voulant faire la guerre aux commerçants et paysans peuls qu’ils voudront appauvrir. Les prix vont monter au Sénégal et la vie va y devenir plus chère. », avais-je dis en résumé.
Dès que le RPG d’Alpha Condé est arrivé au pouvoir en Guinée, des attaques verbales et accusations fallacieuses contre le Sénégal et la Gambie, de la part du président guinéen, ont commencé (Lire).
En février 2013, un village ivoirien est occupé par l’armée guinéenne, bien que cet autre pays est dirigé par "un frère" qui a la même origine et le même parrain (burkinabé) qu’Alpha Condé (Lire 1, 2).
La mauvaise gestion de l’épidémie Ebola par Alpha Condé et la saisie des fonds volés au trésor guinéen que le chef de l’Etat guinéen a voulu faire transiter par Dakar sont venues aggraver le mauvais climat entre les deux pays voisins.
Le régime condé refusa l’atterrissage de l’avion que le Président sénégalais a affrété pour raccompagner le jeune étudiant guinéen qui a été gratuitement soigné d’Ebola à Dakar et auquel le Président sénégalais fera un geste pour l’aider à reprendre une vie normale et financer ses études, vu que ses parents étaient morts de l’épidémie en Guinée et que ses biens personnels avaient été brûlés.
Un geste que le Président guinéen devrait positivement accueillir et remercier personnellement son homologue sénégalais. Tout serait devenu normal entre les deux pays. Mais l’apaisement et l’entente ne sont pas le but cherché par les autorités guinéennes du régime RPG d’Alpha Condé.
A son passage à Mamou, le samedi 18 octobre 2014, le chef de l’Etat guinéen déclare :
« Les femmes ont récolté de la pomme de terre à Timbi Madina et à Mali. Elles vendent leurs produits au Sénégal. Aujourd’hui, ces produits pourrissent en Guinée, parce que ce pays ferme ses frontières. Nous allons construire des usines et transformer sur place notre pomme de terre en chips et en purée. On ne va plus rien exporter. Que ça soit les pommes de terre, les fruits, les légumes etc. ».
Ces propos sont du Président qui promit de partager les richesses de la Guinée entre notre peuple et celui du Burkina Faso, loin de nos frontières, lors de son investiture, sans réaction de l’opposition ni du CNT qui faisait office de Parlement (Lire).
A Kamsar, le dimanche 2 novembre 2014, il fait des déclarations, qu’aucun peuple ne peut accepter, contre le Sénégal :
« Ils nous ferment leurs frontières alors que c’est nous qui les nourrissons. Laissons-les ! »
Dans la même semaine, entre mardi 4 et jeudi 6 novembre 2014, le Préfet de Mali Yemberen, Issa Camara, qui est le Coordinateur de l’armée dans la région est passé à Labé, Koundara, Bhoundou Fourdou, Missira et Kandika, jusqu’à la frontière Bissau-guinéenne etc. pour répercuter les ordres de Conakry de détruire tout véhicule ou abattre tout appareil sénégalais qui rentrerait dans l’espace guinéen !
Qu’est-ce que cela veut dire exactement, une guerre en préparation contre le Sénégal, un pays frère qui a beaucoup fait pour les Guinéens, ou bien la recherche d’alibi pour militariser et occuper tout le Fouta en vue de concrétiser le génocide qu’il prépare contre les Peuls de cette région ?
Ce qu’Alpha Condé a déclaré le mercredi 07.09.2011 : « Je ne suis pas pressé. Le génocide qui risque d’avoir lieu en Guinée sera pire que celui du Ruanda. » (Lire 1 & 2) !
La fermeture des frontières sénégalaises pour des raisons de sécurité sanitaire (ces mesures devraient être prises par la Guinée elle-même si nos dirigeants étaient responsables) ne frappent pas que les Guinéens économiquement. Si du côté guinéen la douane enregistrait 7 milliards de FG par mois, du côté sénégalais, c’est une perte d’au moins 1 milliard de FCFA par mois selon un officiel guinéen de la frontière.
Il faut également rappeler que le Sénégal fut un des premiers pays à envoyer des équipes de secours à Conakry et dans la région forestière. D’ailleurs un membre du corps médical sénégalais qui fut contaminé par Ebola en Guinée a été soigné en Allemagne. Tout cela ne dit rien à Alpha Condé et à son régime d’inconscients.
Au peuple frère du Sénégal : sachez que le peuple de Guinée est révolté par tous les problèmes, les provocations et les dommages économiques que ce régime fasciste d’Alpha Condé fait subir au peuple frère du Sénégal !
SADIO BARRY,
Ingérieur-Informaticien et Administrateur de guineepresse.info
Contact : [email protected]
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