Un nouveau test sanguin pourrait prédire la probabilité de développer un cancer du sein au cours des 2 à 5 ans à venir.
Alors que l'Institut américain du cancer vient d'annoncer que le nombre de cancers du sein pourrait augmenter de 50% d'ici 2030 par rapport aux chiffres de 2011, les chercheurs s'activent pour trouver de nouveaux biomarqueurs pour la détection précoce du cancer. C'est le cas des chercheurs de l'Université de Copenhague (Danemark) qui pensent avoir trouvé un test sanguin qui pourrait prédire la probabilité de développer un cancer du sein au cours des deux à cinq années qui suivent le test.
Selon le Professeur Rasmus Bro, principal auteur de cette étude publiée dans la revue professionnelle Metabolomics, la méthode développée avec son équipe pourrait détecter le cancer bien plus tôt et plus sûrement qu'une mammographie. Ce test sanguin consiste à doser certains métabolites (les molécules produites par une cellule ou un organe) présents afin de définir le profil métabolique, ce dernier étant modifié en cas de pré-cancer. Testé sur les échantillons de sang de 800 femmes, leur dépistage a prédit le développement d'un cancer du sein avec une précision de 80 % alors que la mammographie dépiste la présence d'une tumeur avec une précision de 75 %.
Toutefois, les chercheurs soulignent que ces premiers tests ont été effectués sur des femmes déjà suivies pour leurs risques de cancer. Il leur reste maintenant à faire des tests de plus grande ampleur afin de valider leurs biomarqueurs.
2 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2015 (08:11 AM)Hps
En Avril, 2015 (08:59 AM)Participer à la Discussion