Avec 514 lits et plus de 550 patients en traitement, le ministère de la Santé a atteint le seuil de saturation en termes de capacité d'hébergement. Contacté par Seneweb, le ministère de la Santé reconnaît qu'avec la multiplication des patients, il peut y avoir parfois "une tension".
Cependant les services de Diouf Sarr rassurent sur les mesures déjà prises pour combler le déficit et anticiper sur l'évolution de la demande. "Chaque semaine, on se projette sur le nombre de cas. On prend une hypothèse pessimiste. Les 514 lits, c'était un premier horizon. Nous travaillons toujours à augmenter la capacité. D'ailleurs, il y aura 200 lits disponibles d'ici 24 heures", indique une source au ministère.
De son côté, la directrice de la Santé insiste sur l'importance des gestes barrières comme moyen de prévention pour éviter que la situation ne s'aggrave.
Par ailleurs, des questions se posent de plus en plus sur la viabilité de la stratégie actuelle qui consiste à regrouper les cas contacts dans des hôtels pour une mise en quarantaine.
Mais pour le moment, le ministère reste sur cette méthode. Toutefois rien n'est figé, assure Dr Marie Khemesse Ngom. "Si on essaie de confiner les malades ou cas suspects chez eux, on ne peut pas mettre un policier ou un gendarme devant chaque maison pour la surveillance. Il y a aussi l'aspect psychologique. Si on garde un malade dans une maison, imaginez la psychose qui va régner", fait-elle observer.
La directrice de la Santé assure que la dynamique est évolutive. En atteste les centres de traitement démontables (Fann par exemple) qu'on peut déplacer en fonction des besoins. Sans oublier les scénarios à venir. "D'ici 24 à 48 heures, il y aura d'autres modélisations", promet-elle.
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