Le taux de couverture maladie universelle (CMU) devrait se situer autour de 47% en 2016, à la faveur de l’intégration des 300.000 ménages bénéficiaires du Programme national de bourses de sécurité familiale, a indiqué le directeur général du Bureau operationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Ibrahima Wade.
’’En 2016, le taux de CMU devrait tourner autour de 47%, avec l’intégration des 300.000 ménages bénéficiaires du Programme de bourses de sécurité familiale qui auront un accès gratuit aux soins et aux médicaments’’, a-t-il dit.
En 2015, le taux de couverture maladie était de 32% au niveau
national, a rappelé Ibrahima Wade, dans un entretien au Magazine travail décent, un trimestriel d’information sur le travail décent en Afrique de l’Ouest. Cet entretien est réalisé dans le cadre d’un dossier sur la formation professionnelle et le développement des compétences en Afrique de l’Ouest.
Ibrahima Wade a saisi l’occasion pour revenir sur le nouveau programme de développement économique et social-PSE- initié par le président de la République en 2014.
Visant l’émergence à l’horizon 2035, le PSE s’est fixé pour objectif principal de réaliser une croissance forte et durable grâce à un renouveau productif, basé sur une stratégie cohérente et une planification rigoureuse de tous les investissements nécessaires.
’’Une autre initiative à portée sociale dans le PSE est la Bourse de sécurité familiale qui a permis de sortir de l’extrême pauvreté 22% des ménages défavorisés bénéficiaires de l’allocation’’, a relevé M. Wade.
Cette initiative a déjà contribué à transformer le comportement économique des bénéficiaires, en leur permettant d’assurer le maintien de leurs enfants à l’école et de réaliser des investissements dans des activités génératrices de revenus, a-t-il ajouté.
’’ Il faut savoir que le programme de Bourses de sécurité familiale est une réponse à l’extrême pauvreté qui frappe une frange de la population qui, sans soutien externe, ne saurait échapper à cette trappe de pauvreté chronique’’, a souligné Ibrahima Wade.
Selon lui, pour réussir le pari de la transformation structurelle, l’économie sénégalaise doit être préparée et dotée des compétences nécessaires.
4 Commentaires
Anonyme
En Août, 2016 (00:20 AM)Moi
En Août, 2016 (00:40 AM)Verite
En Août, 2016 (09:58 AM)Le Pikinois
En Août, 2016 (12:48 PM)Participer à la Discussion