Bien que la pandémie de Covid-19 concentre les attentions des gouvernants, la faim reste toujours présente en Afrique. Le virus a même aggravé la situation dans le continent. « Le nombre d’enfants de moins de 5 ans en situation de malnutrition aigüe pourrait atteindre 15,4 millions en 2020 en Afrique de l’Ouest et du Centre, soit une augmentation de 20% par rapport aux estimations annuelles du mois de janvier 2020 », souligne les parlementaires d’Afrique de l’ouest et du centre dans une déclaration.
C’est pour cette raison que ces représentants des peuples ont voulu porter le plaidoyer à travers un atelier régional. Ainsi, à l’issue d’un webinaire, le 26 octobre, les parlementaires ont appelé les Etats à accorder la priorité à la nutrition dans les plans et les stratégies d’intervention après Covid-19.
C’est pourquoi les gouvernants sont invités à veiller à ce que des experts qualifiés en nutrition soient associés dans la planification des réponses et le suivi dans la mise en œuvre.
« Développer des plans de réponse multisectoriels, pour prévenir les effets secondaires et long terme de la pandémie, notamment sur les services sociaux de base, y compris la nutrition », suggèrent les parlementaires.
Et pour une réponse efficace contre la faim, les députés et autres sénateurs pensent avoir trouvé les secteurs sur lesquels il faut insister le plus. « Veiller à ce que les secteurs de la santé, la protection sociale, l’agriculture, l’eau et l’assainissement intègrent des actions sensibles à la nutrition dans le cadre de la réponse à la Covid-19 et d’autres épidémies », recommande-t-on.
A l’attention des bailleurs de fonds, il est suggéré, entre autres, d’investir dans des réponses multisectorielles portant sur la fourniture de services de base de qualité et visant à protéger les populations les plus vulnérables et répondre à leurs besoins. Aussi, de veiller à l'intégration de la nutrition dans les mesures d'urgence et le secteur de la santé.
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