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L’atelier de travail sur la collaboration entre experts médicaux et autorités judiciaires, organisé par l’hôpital Dalal Jàmm, les 18 et 19 février dernier, était l’occasion de plancher sur les difficultés de la pratique de la médecine légale. Celles-ci font que la spécialité attire très peu de praticiens. «Actuellement, seuls 60 médecins légistes environ exercent au Sénégal», renseigne L’Observateur dans son édition de ce lundi 3 mars.
Pour le légiste Saliou Sow, interrogé par le journal, «un des principaux frein à l’essor de la médecine légale réside dans l’obsolescence des textes encadrant la profession». À preuve, poursuit la même source, le décret du 13 juillet 1965 régissant les frais de justice, fixe des tarifs particulièrement bas pour des interventions complexes et décisives.
«Seulement 1500 F CFA pour une expertise médicale et le double pour une autopsie médico-légale», renseigne L’Observateur, qui signale qu’une seule de ces mêmes prestations rapporte dans d’autres pays jusqu’à 2 millions F CFA. «Ces faibles valorisation des prestations médico-légales constitue un frein majeur au développement de la discipline», martèle Dr Saliou Sow.
Pire, souligne-t-on dans les mêmes colonnes, certains praticiens peuvent parfois attendre 5 à 7 ans avant de percevoir les honoraires liés aux actes médico-légaux qu’ils ont pratiqués.
Pour le légiste Saliou Sow, interrogé par le journal, «un des principaux frein à l’essor de la médecine légale réside dans l’obsolescence des textes encadrant la profession». À preuve, poursuit la même source, le décret du 13 juillet 1965 régissant les frais de justice, fixe des tarifs particulièrement bas pour des interventions complexes et décisives.
«Seulement 1500 F CFA pour une expertise médicale et le double pour une autopsie médico-légale», renseigne L’Observateur, qui signale qu’une seule de ces mêmes prestations rapporte dans d’autres pays jusqu’à 2 millions F CFA. «Ces faibles valorisation des prestations médico-légales constitue un frein majeur au développement de la discipline», martèle Dr Saliou Sow.
Pire, souligne-t-on dans les mêmes colonnes, certains praticiens peuvent parfois attendre 5 à 7 ans avant de percevoir les honoraires liés aux actes médico-légaux qu’ils ont pratiqués.
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