Avec un taux de prévalence contraceptive moderne de 12 % en 2012, le Sénégal a fait un bon de 27,7 % en 2020. Soit une progression de 2 points de pourcentage par an.
«Un résultat spectaculaire qui place le Sénégal au rang des pays champions en l’Afrique de l’Ouest. Une avancée certes. Cependant, le niveau du TPC démontre qu’environ 3 Sénégalaises sur 10 ont accès à une méthode contraceptive moderne de leur choix. Ceci signifie que le pays doit encore mobiliser des partenariats et des ressources additionnelles pour améliorer cet indicateur», a fait savoir la représentante de l’UNFPA-Sénégal, Cécile Compaoré Zoungrana, ce lundi 21 décembre à Saly (Mbour).
C’était au cours de la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de concertation, de sensibilisation et de consolidation du Plan d’action pour la mobilisation de ressources domestiques en faveur de la planification familiale (PF) au Sénégal, organisé par la Direction de la santé de la mère et de l’enfant (DSME) et financé par UNFPA/WARCO.
Cette rencontre se tient presque à la fin de l'Initiative Planification familiale 2020, un partenariat mondial regroupant 69 pays, scellé en 2012. Ladite initiative vise à étendre l'accès à la planification familiale à 120 millions de femmes supplémentaires d'ici à 2020.
Malgré les progrès spectaculaires qui ont été réalisés, des défis énormes subsistent, selon Cécile Compaoré Zoungrana. Il s’agit, dit-elle, notamment de l’insuffisance de ressources financières et la réduction des besoins non-satisfaits en PF qui s’établissent actuellement à plus de 20 %.
«La mobilisation de ressources financières en vue de rendre disponibles les produits jusqu’au dernier kilomètre pour atteindre les bénéficiaires directes les plus isolées ou les plus éloignées, est également un défi à relever, puisque le Sénégal continue de dépendre des financements extérieurs, en ce qui concerne l’achat des contraceptifs», a-t-elle indiqué.
0 Commentaires
Participer à la Discussion