Le grand congrès annuel consacré à la recherche contre le VIH/Sida s'est terminé ce mercredi soir 21 juillet. Trois jours de conférences et de présentations de résultats scientifiques et un invité parasite : le Covid-19. La pandémie actuelle a eu beaucoup d'impact sur la lutte contre le VIH/Sida, au point de mettre en péril les efforts réalisés depuis des années.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le dépistage du VIH a diminué de 41%. Une pandémie en chasse une autre. "La pandémie de Covid-19 ne diminue pas du tout l'importance et la dévastation causées par la pandémie de VIH, a affirmé Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et maladies infectieuses. Nous devons y consacrer toute notre attention et nous souvenir que dans les milliards et milliards de dollars investis dans la recherche et la santé publique, certains peuvent être fléchés vers le VIH. Il faut s'assurer qu'on ne perdra pas de vue l'importance du VIH."
Le VIH/Sida est toujours d'actualité : 700 000 personnes en sont mortes l'an dernier. Si ce congrès a été l'occasion de présenter des résultats en matière de traitement et de prévention, le constat est clair : ça ne servira à rien si tout le monde n'y a pas accès.
"Notre combat n'est pas contre une seule maladie, notre combat est contre un monde où les gens tombent malades et meurent simplement à cause de qui ils sont, d'où ils viennent, de combien ils gagnent, a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le patron de l'Organisation mondiale de la santé, lors de la cérémonie de clôture. Notre combat, ce n'est pas la santé pour quelques-uns, ou la santé pour la majorité. C'est la santé pour tous."
Un combat plus que jamais d'actualité : pour une personne malade du VIH, le risque de mourir du Covid-19 est deux fois plus élevé que pour le reste de la population.
1 Commentaires
Xeme
En Juillet, 2021 (18:22 PM)Participer à la Discussion