Le nouveau directeur général de la Santé a pris le flambeau des mains de son prédécesseur le docteur Bernabé Gning. Le docteur Ousmane Cissé dit mesurer pleinement l'ampleur des responsabilités qui lui sont confiées et les défis à relever.
D’ailleurs, il a décliné son plan d’actions pendant la cérémonie de passation de service, tenue hier.
« Mon action sera guidée par une approche One Health, une santé et une amélioration de l'offre de soins au plus près de nos populations, afin de concrétiser la couverture salariale universelle en mobilisant toutes les forces vives de notre système de santé national et les acteurs communautaires de santé », dit-il.
Le directeur général va aussi mettre l’accent sur la problématique de la prise en charge qui demeure une préoccupation majeure des Sénégalais et les récentes crises sanitaires, notamment la pandémie de la COVID-19.
Il déclare : « Ces facteurs ont mis en lumière les fortes résiliences de notre système, mais également des faiblesses. Notre système sanitaire doit ainsi faire face à de grands défis tels que la riposte face aux épidémies et pandémies, la prévention et le traitement des maladies chroniques, la sécurité et l'effectivité de la prise en charge des urgences, la qualité de l'offre de soins en lien avec le plateau technique, la disponibilité des ressources humaines de qualité dans les services à tous les lieux. Relever ces défis est un impératif. Nous nous engageons à améliorer les indicateurs de performance en visant les standards internationaux pour le plus grand bénéfice de nos populations ».
En outre, Dr Ousmane Cissé compte travailler pour le renforcement des infrastructures de santé afin de s'assurer que nos établissements soient bien équipés, accessibles et capables de répondre aux besoins croissants de nos populations.
Il veut aussi faire la promotion de la santé et la prévention des maladies à travers les campagnes de sensibilisation, les programmes de vaccination et les initiatives favorisant le mode de vie sain, l'équité territoriale dans l'accès aux soins.
A l’en croire, l'harmonisation des pratiques en conformité avec les standards internationaux garantissant ainsi la sécurité de nos usagers, la communication via les nouvelles technologies et les innovations y compris la télémédecine, la coopération avec les facultés de médecine et les instituts de formation supérieure en santé feront aussi partie de ses objectifs.
Il s’y ajoute la formation continue et le développement professionnel des personnes de santé sera notre apport le plus précis, le monitoring des pratiques et performances ou l'audit de l'offre de soins favorise la compétitivité de nos structures et l'amélioration continue des services. « Afin que chacun d'entre vous ait un rôle essentiel à jouer, mon engagement est de travailler en étroite collaboration avec tous les acteurs, d'être à l'écoute de vos préoccupations et de créer un environnement où chacun se sent valorisé et soutenu », souligne-t-il.
Pour se faire, le Docteur Ousmane Cissé lance un appel à l'ensemble des partenaires sociaux, des partenaires techniques et financiers, aux acteurs de la santé dans le privé et ceux de la diaspora, dont les contributions seront essentielles pour atteindre les objectifs de progrès syndicaux fixés par le président de la République.
Yandé Diop
5 Commentaires
Jyreste
En Août, 2024 (16:31 PM)Un médecin très à l’écoute des patients un vrai professionnel
Reply_author
En Août, 2024 (21:08 PM)Vous ne le verrez certainement pas ce propos car un censeur bloque tout commentaire sur cet article.
Le ministre de la santé doit bouger et apporter les changements urgents dans ce ministère, Le système y roule à grande vitesse pour l’ APR et les syndicats alimentaires qui font dans la menace.
Le ministre est nommé pour le Jubanti d’abord et en cela rien n’indique qu’il s’engage fermement dans cette direction, certes difficile. Les attentes sont u : un système performant, élimination des sangsues, des retraités casés, des contrats spéciaux, la gabegie et le pillage des ressources, les déficits des directeurs d’’hôpitaux, les primes de 1 million mois aux directeurs d’hopitaux. La réforme de conseils d’administrations et la limitation de leurs pouvoirs.
Une nomenclature claire des postes des budgets avec un investissement de 50% dans les équipements et non les constructions sources de détournements et de constructions de villas
Le retrait de la construction dans les hopitaux des mains des directeurs d’hopitaux vers un service des constructions, une nécessité urgente que doit créer le nouveau pouvoir pour éliminer les fraudes
Un exemple éloquent est celui de Cheikh Tacko Diop avec le recyclage des APR en toute liberté dans la direction de la CMU.
Cheikh Tacko a été directeur de l'hôpital de Fann pendant 10 ans (qui dit mieux) avant d'être bombardé directeur de CTO ou il n'a même pas pris fonction pour de nouveau être bombardé directeur de CMU ou il recycle les APR ou proches de leaders APR. Parmi ceux qui ont trouvé un point de chute : Le frère de de Madior Fall, un proche de Diouf Sarr, lex directeur de cabinet de Thérèse Faye etc. En fait il croyait que l'APR qui l'avait nommé va garder le pouvoir. Il devait renvoyer l'ascenseur. Cheikh Tacko ancien directeur de l'hôpital de Fann aurait un palais pied dans l'eau estimée à 1 milliard de francs à Mermoz.
Le ministre de la santé a sa décharge n'a pas nommé Cheikh Tacko mais on dirait qu'il verse plutôt dans la politique et n'ose pas remuer le cocotier, les syndicats alimentaires, l'oligarchie du ministère, les programmes sans tête ni queues.
Un autre exemple le cas de Ansoumana Dione chef d’une association, abonné dans les médias, qui ne compte pas plus que sa famille comme membres se voit offrir par Macky sall 500 millions de francs pour un programme qu’il retire a un démembrement de l’état, la région médicale de Kaolack. Cette association n’a pas les bases légales pour recevoir un tel montant dans la mesure où il n’a pas un système comptable fiable et n’a présenté aucun budget et ne fait l’objet d’audits. Ici c’est l’état qui aide une association en oubliant ses démembrements. Pourquoi cette association et pourtant il y’a beaucoup d’associations similaires qui ne reçoivent ni aide ni subvention et travaillent au quotidien dans ce secteur. La règle voudrait que les associations aident l’état et non le contraire.
Voici 2 exemples parmi tant d’autres ou le ministre est attendu, il semble verser dans le « YOOK YOOKHI » Il doit lancer le Jubanti l’attente semble interminable ceux qui ont élu les nouveaux dirigeants sont à ses cotés
Lestek
En Août, 2024 (22:01 PM)Participer à la Discussion