Plus de 1000 bâtiments recensés sur le territoire national, dont 600 à Dakar, menacent de s’effondrer. L’alerte est donnée par le ministre des Infrastructures. El Malick Ndiaye, repris par L’AS, présidait l’atelier de lancement d’un référentiel d’homologation des laboratoires qui vont désormais certifier les produits à utiliser dans les BTP (Bâtiment et travaux publics), mardi.
Le ministre pointe, entre autres causes, « le non-respect des normes minimales de construction, la mauvaise qualité des infrastructures, des bâtiments et des matériaux de construction ». « Nous ne tolérerons plus l’importation de produits qui ne remplissent pas les critères de qualité, notamment la longueur, le diamètre, etc., avertit-il. Aussi, nous allons faire pareil avec [les matériaux] de fabrication locale pour nous assurer que désormais, dans les constructions, les travaux publics, nous [aurons] des produits de qualité parce qu’il y va de la vie des Sénégalais. »
La tutelle, préconisant « une démarche qualité », appelle tous les acteurs du secteur à s’impliquer pour relever les défis. « On a beaucoup de projets et de programmes à venir comme les 300 000 logements. Il faut dès à présent nous assurer que la qualité sera au rendez-vous ainsi que le respect des normes », tranche le responsable du Pastef (parti au pouvoir).
Pour finir, El Malick Ndiaye assure que « le contrôle de qualité sera de rigueur à partir de maintenant », conformément aux directives du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.
Pour sa part, signale le journal, le directeur général du Laboratoire national de référence des bâtiments et des travaux publics (LNR-BTP), Pr Chérif Baldé, a insisté sur « les progrès réalisés », affirmant que « 17 laboratoires ont été agréés pour faire des études de sol » avant toute construction.
Le ministre pointe, entre autres causes, « le non-respect des normes minimales de construction, la mauvaise qualité des infrastructures, des bâtiments et des matériaux de construction ». « Nous ne tolérerons plus l’importation de produits qui ne remplissent pas les critères de qualité, notamment la longueur, le diamètre, etc., avertit-il. Aussi, nous allons faire pareil avec [les matériaux] de fabrication locale pour nous assurer que désormais, dans les constructions, les travaux publics, nous [aurons] des produits de qualité parce qu’il y va de la vie des Sénégalais. »
La tutelle, préconisant « une démarche qualité », appelle tous les acteurs du secteur à s’impliquer pour relever les défis. « On a beaucoup de projets et de programmes à venir comme les 300 000 logements. Il faut dès à présent nous assurer que la qualité sera au rendez-vous ainsi que le respect des normes », tranche le responsable du Pastef (parti au pouvoir).
Pour finir, El Malick Ndiaye assure que « le contrôle de qualité sera de rigueur à partir de maintenant », conformément aux directives du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.
Pour sa part, signale le journal, le directeur général du Laboratoire national de référence des bâtiments et des travaux publics (LNR-BTP), Pr Chérif Baldé, a insisté sur « les progrès réalisés », affirmant que « 17 laboratoires ont été agréés pour faire des études de sol » avant toute construction.
18 Commentaires
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En Juillet, 2024 (09:50 AM)Reply_author
En Juillet, 2024 (09:53 AM)Reply_author
En Juillet, 2024 (10:49 AM)Ils peuvent voir un mur perdre une brique, mais ils ne feront rien, ils attendent que tout le mur s'effondre.
C'est pareil dans tous les secteurs. Mêmes leurs voitures ne vont chez le mécano que quand elle s'arrête de marcher.
Mentalité africaine.en plus nos maçons ne savent même pas construire un mur droit. Ne savent pas mesurer.
Quand tu fais construire ta maison 50% des matériaux sont volés et revendus par tes maçons.
Hé!
En Juillet, 2024 (10:50 AM)Reply_manbass
En Juillet, 2024 (11:07 AM)Reply_author
En Juillet, 2024 (17:52 PM)2 - il faut les démolir.
Autre sujet très important :
M. le Ministre, Dakar a besoin d'urgence d'un 2ème Centre de Contrôle ou Visite Technique des Véhicules.
Maxu
En Juillet, 2024 (08:38 AM)Les bâtiments construits par OHLM et SICAP dont toujours très solides.
Le problème vient essentiellement du ciment et du fer
Ce n'est ni un problème de sable de sol ou d'ouvrage.
Il faut qu'un cabinet international réputé audite le ciment utilisé depuis 1980 et vous verrez d'où vient le problème.
Je fais du bâtiment depuis 35 ans.
Les bâtiments neufs écroulés ces dernières années sont du de carreaux que les propriétaires stockent au 1er étage à l'arrivée des conteneurs.
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En Juillet, 2024 (09:53 AM)Technicien
En Juillet, 2024 (09:14 AM)Je prends mon exemple; j’ai réalisé un immeuble de 4 étages.
Quand j’ai obtenu mon permis de construire, ce qui n’est pas le cas pour 95% des gens qui construisent.
J’ai fini mon Bâtiment à 100% tous les niveaux sont occupés.
Mais jamais un Contrôle de l’Etat n’est venu pour vérifier ce que j’utilisais.
Et en plus tous les manoeuvre de maçons sont devenus chefs de chantiers sans aucune formation.
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En Juillet, 2024 (09:40 AM)C était à vous d engager un bureau pour s assurer que le travail qui est fait répond aux normes d autant plus qu il s agit du R+ 4 certainement destiné à la location.Par contre l État doit clairement définir des normes de construction notamment pour certains immeubles en exigeant un bureau de contrôle dont les frais sont a la charge du constructeur
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En Juillet, 2024 (10:26 AM)Il faut elargir les rue au Senegal.
des rues de 6 metres sont tres etroite. il faut au minimum 15 metres
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En Juillet, 2024 (11:32 AM)faites un tour à la rue paul holle x fleurus et à la rue grasland
Pourtant dans les villes comme saint louis ou Rufisque on voit des maisons construites par les colons qui ont tenue plus de 40 ans .
Il faut chercher une solution pour avoir des maisons solides et durable
Ngoné Latyr
En Juillet, 2024 (12:06 PM)L'Etat est responsable de la sécurité des populations, il a l'obligation de reloger et de détruire ses édifices vétustes.
Merci,
Ngouri
En Juillet, 2024 (12:33 PM)Le laisser aller est aussi observé depuis bel lurette dans la qualité du ciment cette fois produit localement. La norme 32,5 s'est substitué au 42,5, autre laisser aller c'est autour du prix du 32,5 qui coutait entre 40 et 50 milles francs est vendu maintenant à 71 000 frs et le 42,5 il est vendu à 85 000 frs avec cette inflation non contrôlée et qui n'a aucune justification peut-on exiger une baisse du loyer. Pour faciliter La solution est de faciliter l’accès au logement, il faut auditer les cimenteries pour qu'elles reviennent aux justes prix, payent les redevances sur les matériaux y compris l'eau pour avoir la visibilité sur le cout des constructions. Il faut briser l'entente des cimenteries pour fixer le prix du ciment, c'est cela aussi qui tue la concurrence en entrainant des couts sur élevés.
Il faut aussi engager la reprise de la fabrication des briques rouges dont l'Italie excelle dans la production. Nous importons ces briques alors qu'elles étaient produites il y a plus de 40 ans dans notre pays à Pout. Des unités peuvent être installées à Tamba Kaolack et Diourbel. Le spécimen de cette usine installée par les italiens à Pout peut être visité. C'est la propriété d'une cimenterie qui l'a acheté et fermé pour vendre son ciment sans concurrence. Les entrepreneurs du pays peuvent se lancer dans cette activité porteuse et qui est une alternative de qualité aux briques en ciment. La Chine excelle dans la production de ces machines à briques
Sur le plan environnemental, les cimenteries et les carrières nous empoisonnent au quotidien rien n'est en place pour bloquer les poussières provenant de leurs activités. Le pays vit dans la poussière toute l'année, la conséquence bonjour les maladies respiratoires.
Le secteur du bâtiment n'est pas le seul qui souffre de la mauvaise qualité des matériaux il y a les pièces détachées, les appareils électriques, multiprises, la liste est longue. Le plus urgent est d'établir un ou des laboratoires de test et vérification des produits pour la sécurité des usagers.
Kilifeu
En Juillet, 2024 (08:01 AM)Il pense que les Sénégalais sont cons comme ceux qui les ont élu sur la base d'un Projet bidon.
Depuis 7ans l'état a exigé la normalisation de certains produits destinés aux bâtiments, le fer à béton mesurant 11,80m n'est plus toléré et plusieurs conteneurs ont été renvoyés du port.
L'état a depuis lors travailler sur tout cela mais comme ce type ne le savait pas alors pour lui c'est une information très importante qu'il doit faire parvenir aux Sénégalais pour dire que ces exigences viennent d'être ordonnées par le "Projet"
On est foutu......
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