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Le lancement officiel du dialogue social tripartite gouvernement-syndicats-patronat, présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko, a fait naitre un grand espoir pour un apaisement du climat social. C'est ainsi que le Collectif des 44 agents en cessation d’activités au ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines suspend son plan d’action et décide de dialoguer pour trouver une issue heureuse à leurs problèmes.
Toutefois, ces travailleurs continuent de dénoncer le refus catégorique de leur ministre de tutelle Birame Soulèye Diop de payer les arriérés de salaire et les fonds communs depuis 11 mois.
Dans un communiqué, ces licenciés précisent qu’aucun avis administratif venant du ministère du Travail, de l’Emploi, de l’inspection de travail, de la sécurité sociale ou de l’Agent judiciaire de l’État ne lui confère le pouvoir de confisquer les salaires et les indemnités des 44 travailleurs. Ces derniers rappellent au ministre que seule une décision judiciaire fondée sur un motif économique bien justifié peut lui donner ce privilège, après s'être acquitté de toutes les indemnités de préavis de licenciement des 44 agents.
Remettant en cause l’existence de l’arrêté n°12581/MEF/DGT/TG du 26 octobre 1981 et du décret n°2024-3524 du 20 décembre 2024 qui sont introuvables dans le "Journal officiel" du Sénégal, le collectif estime que la posture du ministre constitue un faux départ pour un dialogue social tel que réaffirmé par l’appel du Premier ministre à un dialogue sincère et constructif où les urgences seraient réglées dans le court terme.
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