Les conditions météorologiques extrêmes sont à l'origine, cette année, d’inondation dans plusieurs pays africains notamment au Sénégal avec la montée des eaux du fleuve dans les régions de Matam et de Tamba (Bakel). Pour apporter des réponses idoines à ces phénomènes, la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), agence spécialisée de l'Union africaine ( UA) pour appuyer les États face aux catastrophes naturelles, a organisé à Dakar un atelier sous régional.
Des délégations venues de la Gambie, du Togo, du Burkina Faso et du Bénin ont participé à cet atelier. Cette rencontre a pour objectif, selon Linda Carole Tiemoko, chef bureau régional de Arc, de planifier et préparer des réponses aux événements météorologiques extrêmes et aux catastrophes naturelles qui impactent plusieurs peuples africains.
Pour Abdoulaye Noba, directeur de la protection du Sénégal et superviseur national de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques, cette rencontre permettra aussi d’échanger des expériences pour préparer nos pays par rapport à des chocs extrêmes.
‘’Les équipes, qui sont là, représentent des départements ministériels qui concourent à la mise en œuvre en matière des gestions de catastrophes naturelles. Ces derniers seront formés et ils vont dupliquer ces genres d’activités au niveau territorial’’, soutient monsieur Noba.
Ce dernier d’ajouter: ‘’l’Etat au niveau central et au niveau déconcentré met des dispositifs juridiques, intentionnels et opérationnels qui constituent un cadre pour renforcer la résilience du pays et au-delà si les populations sont visées.’’
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