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Amadou Moctar Niang devra prendre son mal en patience avant de retourner en Espagne. Pire, il attendra en prison. Cet émigré de 36 ans a été condamné à six mois de prison dont trois ferme pour outrage à magistrat.
Rentré au bercail spécialement pour obtenir un certificat de nationalité sénégalaise, Amadou Moctar Niang s’est montré agacé par les lenteurs administratives en vue de l’obtention dudit document, qui est à verser dans son dossier de demande pour être naturalisé espagnol. Après plusieurs tours au tribunal de Keur Massar, il est orienté vers le bureau d’une juge.
Lorsque cette dernière lui fait comprendre qu’elle ne peut rien faire pour accélérer la procédure et lui demande de quitter son bureau, l’émigré refuse et s’emporte. Les voix s’élèvent. «Vous ne pouvez rien contre», défie Amadou Moctar Niang dans des propos repris par L’Observateur, qui rapporte la scène dans son édition de ce jeudi 27 février.
Alertés par le juge, pour la même source, des éléments de la sécurité du tribunal cueillent le mis en cause. Conduit au poste de Yeumbeul, il sera placé en garde à vue.
«Malgré l’intervention de ses proches et même le pardon de la magistrate, la machine judiciaire est déjà en marche. Jugé en comparution immédiate au tribunal des flagrants délits de Pikine/Guédiawaye, Amadou Moctar Niang reconnaît ses torts, implore le pardon et fond en larmes à la barre», rapporte L’Observateur.
Rien n’y fit. Considérant les faits graves et pour l’exemple, le procureur requiert six mois ferme. Le juge prononcera six mois dont trois ferme. «Une
Rentré au bercail spécialement pour obtenir un certificat de nationalité sénégalaise, Amadou Moctar Niang s’est montré agacé par les lenteurs administratives en vue de l’obtention dudit document, qui est à verser dans son dossier de demande pour être naturalisé espagnol. Après plusieurs tours au tribunal de Keur Massar, il est orienté vers le bureau d’une juge.
Lorsque cette dernière lui fait comprendre qu’elle ne peut rien faire pour accélérer la procédure et lui demande de quitter son bureau, l’émigré refuse et s’emporte. Les voix s’élèvent. «Vous ne pouvez rien contre», défie Amadou Moctar Niang dans des propos repris par L’Observateur, qui rapporte la scène dans son édition de ce jeudi 27 février.
Alertés par le juge, pour la même source, des éléments de la sécurité du tribunal cueillent le mis en cause. Conduit au poste de Yeumbeul, il sera placé en garde à vue.
«Malgré l’intervention de ses proches et même le pardon de la magistrate, la machine judiciaire est déjà en marche. Jugé en comparution immédiate au tribunal des flagrants délits de Pikine/Guédiawaye, Amadou Moctar Niang reconnaît ses torts, implore le pardon et fond en larmes à la barre», rapporte L’Observateur.
Rien n’y fit. Considérant les faits graves et pour l’exemple, le procureur requiert six mois ferme. Le juge prononcera six mois dont trois ferme. «Une
2 Commentaires
Conseils : quand on vit en Europe on perd l habitude de tous ces emmerdements administratifs. Ici o. Senegal soit le policier te tape ou le juge t enfermé. Prenez donc votre mal en patience.
Jakson
il y a 2 jours (12:54 PM)Participer à la Discussion