Une délégation syndicale de l'Organisation des instituteurs du Sénégal (OIS), conduite par son secrétaire général national Babacar Mbaye Ngaraf, a effectué une tournée dans le département de Keur Massar, à l’occasion de la rentrée des enseignants. À l’issue de cette visite, marquée par de nombreuses rencontres avec les acteurs éducatifs, le secrétaire général a peint un tableau sombre des difficultés auxquelles font face les écoles de la localité, à seulement quatre jours de la rentrée des élèves.
« Les écoles de Keur Massar sont confrontées à des inondations, une insalubrité criante, des tables-bancs vétustes, une insécurité grandissante et un déficit alarmant d’enseignants », a déclaré Babacar Mbaye Ngaraf. Ces problèmes structurels, qui compromettent sérieusement la rentrée scolaire, nécessitent, selon lui, une intervention rapide et ciblée de l’État.
Le secrétaire général de l’OIS a appelé à une mobilisation urgente de toute la communauté éducative, y compris « les enseignants, les parents d’élèves, les collectivités territoriales et l’administration centrale ». Il a plaidé pour « une discrimination positive en faveur de Keur Massar », afin de rendre les écoles de la zone pleinement fonctionnelles et assurer une rentrée dans de meilleures conditions.
Malgré la situation difficile, M. Ngaraf s’est dit encouragé par l’engagement des enseignants. « Je me réjouis du niveau de conscience et du sens de la responsabilité des enseignants qui, malgré les conditions délétères des établissements, ont tous répondu présent à l’appel. Cela témoigne de leur patriotisme, un facteur que l’État doit prendre en compte dans la gestion des agents de l’Administration », a-t-il ajouté.
Dans une démarche visant à améliorer l’efficacité du système éducatif, l’OIS a également proposé une réorganisation académique. « L’État doit revoir l’organisation de la cartographie de l’école en érigeant les inspections de l'éducation et de la formation (IEF) de Keur Massar et de Mbour en véritables inspections d’académie (IA). Cela permettra d’améliorer les performances scolaires dans ces localités et de garantir une école de qualité », a-t-il expliqué.
Le secrétaire général a, par ailleurs, profité de l’occasion pour évoquer la situation des enseignants décisionnaires et des élèves maîtres, rappelant « l’injustice qu’ils subissent depuis les réformes mises en place par l’ancien ministre Serigne Mbaye Thiam ».
In fine, Babacar Mbaye Ngaraf a invité l'État à prendre en charge ce problème, afin de réparer cette injustice.
6 Commentaires
Est ce que vous connaissez mieux que nous je ne le pense pas
Respecter les normes les plus élémentaires respecter nous
Yeeee;!!!
En Octobre, 2024 (14:35 PM)Des ministres qui "triimballent" et sillonnent le pays de long en large, ... des qu on annonce un coup de vent quelque part!
C'est une promenade politique! recreation politique qui coute cher a cause des voitures et frais de deplacement, alors qu ils ne reglent rien!!
Je me demande quand est ce qu ils ont le temps de travailler serieusement !!
Constat
Des ministres qui "triimballent" et sillonnent le pays de long en large, ... des qu on annonce un coup de vent quelque part!
C'est une promenade politique! recreation politique qui coute cher a cause des voitures et frais de deplacement, alors qu ils ne reglent rien!!
Je me demande quand est ce qu ils ont le temps de travailler serieusement !!
Constat
Des ministres qui "triimballent" et sillonnent le pays de long en large, ... des qu on annonce un coup de vent quelque part!
C'est une promenade politique! recreation politique qui coute cher a cause des voitures et frais de deplacement, alors qu ils ne reglent rien!!
Je me demande quand est ce qu ils ont le temps de travailler serieusement !!
Papis Sonko.
En Octobre, 2024 (15:17 PM)IL parait que c’est dans l’air du temps. Alors, pourquoi réserver cela qu’au football avec les péripéties autour de celui qu’on a célébré pour notre première CAN et à qui on a demandé de rendre le tablier sans égard ? Mon coup de gueule, je le réserve à l’éducation de nos enfants à qui certains malotrus reprochent aujourd’hui d’aller se « suicider » en mer parce que nous n’avons pas le courage de reconnaître que nous les avons « assassinés ».
Encore deux jours et c’est la rentrée des classes qui risque fort de ressembler à une catastrophe annoncée d’avance. En effet, les inondations sont passées par là, laissant énormément d’écoles en proies des eaux boueuses porteuses de pleins de maux. Cela fait des semaines que des centaines d’écoles sont inondées et l’état du Sénégal a eu la géniale idée d’attendre le week-end pour essayer de faire partir les eaux puantes amenant tout un tas de nuisibles. C’est sûr, les murs des classes et les tables et bancs en bois ont bien bu pour macérer dans une humidité à tuer le plus résistant des asthmatiques et autres allergiques. À supposer que l’on puisse faire partir les eaux stagnantes, les cours d’écoles seront de véritables patinoires boueuses comme dans mon enfance lointaine. Nos petits n’ont plus de « sobocos » tous neufs à préserver en cas de chutes mais ils tout de même se faire limer les oreilles quand ils vont rentrer sales comme des mbames khoukh sortant du marigot. Pourvu seulement qu’ils ne soient pas malades. Mais de quoi je me plains moi ? Il ne s’agit que des enfants sénégalais ? Tant que les grands auront à becqueter et à satisfaire leur libido, tout va !
Si je suis le seul à m’énerver, c’est peut-être que je suis pas normal, un peu fou, mais comment ne pas perdre la tête avec un pays (je n’ose pas dire un zoo !) pareil ?
Moi Sene
En Octobre, 2024 (16:09 PM)Fermer et arrêter les cours à f8n juillet.
Faut être resilient.
Il.pleut toujours en octobre.
Lhyve4nage commence après juillet.
Ce n'était pas le cas avant.
Changeaons nos méthodes de faire quand la nature change.
Moi Sene
En Octobre, 2024 (16:09 PM)Fermer et arrêter les cours à f8n juillet.
Faut être resilient.
Il.pleut toujours en octobre.
Lhyve4nage commence après juillet.
Ce n'était pas le cas avant.
Changeaons nos méthodes de faire quand la nature change.
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