Malick Cissé dit Mor est le mari de la victime décédée en couches avec son bébé au centre de santé de Kédougou. Cet ancien militaire a confié sa peine et son courroux au journal Libération.
Tissu de mensonges
«D’abord, je voulais indiquer que l’audit du ministère de la Santé et de l’Action sociale est un tissu de mensonges. Ils ont juste entendu une partie. C’est faux car mon fils était en vie quand ils ont arraché sa tête avant de le mettre dans un bocal. J’ai clairement dit au gynécologue que ma femme devait accoucher par césarienne comme elle l’avait déjà fait avec notre enfant qui a maintenant 4 ans.
Astou Sokhna, onze bébés de Tivaouane, Doura Diallo…
«A cause de leurs conneries, ils ont détruit ma famille. Et après, leurs syndicats sort des communiqués pour menacer tout le monde. Ils ont tué Astou Sokhna et son enfant, les onze bébés de Tivaouane, ma femme et mon enfant, mais rien. Parce qu’ils annoncent des grèves et l’Etat cède. Jusqu’à la fin de ma vie, je vais me battre contre cette manipulation. Ils mentent tous. Déjà ma femme est venue le 29 août pour accoucher, mais ils l’ont renvoyée au lendemain. Ils n’ont pas dit ça dans leur communiqué.
«J’ai aperçu mon enfant»
«Mon enfant était en vie, ils l’ont tué et ils ont tué ma femme. Chaque fois qu’ils font des bêtises, ils se protègent au sein de leur corps. Le gynécologue m’a dit que l’enfant respirait et qu’ils allaient le sauver. J’ai aperçu mon fils. Mais ils l’ont tué par erreur, c’est ça la vérité. Ensuite, ils l’ont mis dans un bocal, récupéré par Makalou, un technicien de surface.
«Le gynécologue est sorti fumer»
«Imaginez, en pleine opération, le gynécologue est sorti fumer une cigarette. C’est normal, ça ? Je suis un ancien militaire, j’ai été au front. Je n’ai aucun intérêt à mentir, mais ils ont gavé tout le monde avec leurs communiqués.
Les larmes de l’anesthésiste
«Quand j’ai dit à l’anesthésiste qu’ils ont tué ma femme et mon enfant, il était en larmes. Il ne pouvait même plus parler car il sait très bien ce qui s’est passé. Le gynécologue était paniqué. Ils ont fait leur bêtise et exercent un chantage sur la justice. Moi, je vais parler. Je vais parler car ils ont bousillé ma famille. Et qu’ils arrêtent de dire qu’exercer à Kédougou c’est un sacrifice. Ils n’ont qu’à rester à Dakar.»
Tissu de mensonges
«D’abord, je voulais indiquer que l’audit du ministère de la Santé et de l’Action sociale est un tissu de mensonges. Ils ont juste entendu une partie. C’est faux car mon fils était en vie quand ils ont arraché sa tête avant de le mettre dans un bocal. J’ai clairement dit au gynécologue que ma femme devait accoucher par césarienne comme elle l’avait déjà fait avec notre enfant qui a maintenant 4 ans.
Astou Sokhna, onze bébés de Tivaouane, Doura Diallo…
«A cause de leurs conneries, ils ont détruit ma famille. Et après, leurs syndicats sort des communiqués pour menacer tout le monde. Ils ont tué Astou Sokhna et son enfant, les onze bébés de Tivaouane, ma femme et mon enfant, mais rien. Parce qu’ils annoncent des grèves et l’Etat cède. Jusqu’à la fin de ma vie, je vais me battre contre cette manipulation. Ils mentent tous. Déjà ma femme est venue le 29 août pour accoucher, mais ils l’ont renvoyée au lendemain. Ils n’ont pas dit ça dans leur communiqué.
«J’ai aperçu mon enfant»
«Mon enfant était en vie, ils l’ont tué et ils ont tué ma femme. Chaque fois qu’ils font des bêtises, ils se protègent au sein de leur corps. Le gynécologue m’a dit que l’enfant respirait et qu’ils allaient le sauver. J’ai aperçu mon fils. Mais ils l’ont tué par erreur, c’est ça la vérité. Ensuite, ils l’ont mis dans un bocal, récupéré par Makalou, un technicien de surface.
«Le gynécologue est sorti fumer»
«Imaginez, en pleine opération, le gynécologue est sorti fumer une cigarette. C’est normal, ça ? Je suis un ancien militaire, j’ai été au front. Je n’ai aucun intérêt à mentir, mais ils ont gavé tout le monde avec leurs communiqués.
Les larmes de l’anesthésiste
«Quand j’ai dit à l’anesthésiste qu’ils ont tué ma femme et mon enfant, il était en larmes. Il ne pouvait même plus parler car il sait très bien ce qui s’est passé. Le gynécologue était paniqué. Ils ont fait leur bêtise et exercent un chantage sur la justice. Moi, je vais parler. Je vais parler car ils ont bousillé ma famille. Et qu’ils arrêtent de dire qu’exercer à Kédougou c’est un sacrifice. Ils n’ont qu’à rester à Dakar.»
15 Commentaires
Bordel
En Septembre, 2022 (07:15 AM)Kandaw
En Septembre, 2022 (07:45 AM)Nous ne pouvons que compatir à la déception et au drame de ce père de famille.
Je le crois sur parole. Les syndicats du personnel de santé qui sont à Dakar et appellent à la grève dans tout le pays ont tort. La vérité doit être dite.
Ce drame ne doit pas rester impuni.
Ce gynécologue doit être sanctionné.
Vérité
En Septembre, 2022 (09:16 AM)Les gens savent ce qui s'est passé, mais se taisent par respect pour les défunts et pour ta peine. Mais si tu continues, on va parler et le monde connaîtra ta part de responsabilité dans cette affaire.
Bayilenn Di douleul nitt yi.
Il est impossible de détacher un membre d'un corps humain.
CEST IMPOSSIBLE. CEST BASIQUE A SAVOIR
il aurait apporter son epouse, obese de + 100kg!!!, tres tot et bzneficie de la cesarienne
point
Laye
En Septembre, 2022 (09:56 AM)1er le gyneco et l'anesthésiste ont tout fait pour que cette femme accouche sans problème. On be peut douter de leur volonté de bien faire
2em C'est très dur pour le mari de perdre ainsi sa famille
Le problème se trouve en fait sur la formation et l'équipement des médecins. Les conditions au Sénégal devraient être telles qu'un medecin soit suffisamment bien formé et bien équipé pour diagnostiquer à coup sûr et savoir sans l'ombre d'un doute si la femme peut accoucher normalement ou doit passer en césarienne. L'équipement pour mesurer les risques doit exister et des paramètres scientifiques incontestés doivent être collectés sur la patiente pour ne prendre aucun risque.
Est-ce que dans nos maternités ces équipements existent ?
Est ce que le personnel médical est suffisamment formé pour décider et savoir à 100% si la césarienne est la seule option possible ou non devant une situation donnée ?
Ce sont les vraies questions à poser. Et non s'acharner contre un pauvre gyneco ou anesthésiste qui n’ont fait que ce que leur formation et equipemenrs disponibles leur permettent de faire.