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Le Haut Conseil du Dialogue social (HCDS) a consacré l'ouverture de sa 37ème session de son Assemblée plénière à la problématique du concept "Genre" dans les relations professionnelles.
Le HCDS veut cerner le sens du concept "Genre" tout en tenant compte de l’environnement socioculturel et de la sensibilité religieuse du pays. C'est ainsi que le thème de son assemblée plénière a porté sur : « pour une meilleure appropriation du genre, de l’égalité des chances et de traitement au travail, par les mandants tripartites du Haut Conseil du Dialogue social ».
Selon Mamadou Lamine Dianté, "le concept « Genre », malgré sa consécration dans toutes les relations et actions politiques, sociales et internationales, "soulève encore beaucoup de passions et d’incompréhensions, notamment, dans notre pays, en raison de considérations religieuses et socio-culturelles parfois en déphasage avec le sens réel du concept et ses différentes implications".
Source d’interprétations divergentes
Il reconnaît que même dans les relations professionnelles, ainsi qu'à l’échelle internationale au sein des instances de l’Organisation internationale du travail (OIT), le sens et la portée qu’il fallait donner "au concept « Genre » ont souvent été une source d’interprétations divergentes en fonction de leur sensibilité religieuse ou socio-culturelle et selon les positions des groupes régionaux ou professionnels".
Au demeurant, dans le cadre des relations professionnelles qui nous intéressent, dit-il, le genre, dans toutes ses dimensions, constitue un droit humain fondamental dont les diverses implications sont consacrées par les instruments internationaux pertinents de l’Organisation internationale du Travail (OIT). « Dans le cadre de son Cadre stratégique d’intervention 2025–2027 aligne? au nouveau référentiel des politiques publiques, l’Institution envisage ainsi de dérouler une série d’actions favorisant la prise en compte de la dimension Genre dans la gouvernance des relations professionnelles", poursuit Mamadou Lamine Dianté, président du HCDS.
La représentante du Groupe Employeur, Mame Khar Basse a mis l’accent sur les enjeux de promotion de l’équité, de réduction des inégalités…
" Le genre est une nécessité. C’est un pilier indispensable pour construire un monde de travail juste, harmonieux et résilient. L’égalité des chances et de traitement transcendent les simples discours. Elle constitue le socle d’une prospérité partagée, d’une paix sociale durable et d’un développement inclusif. Ce défi ne concerne pas une seule entité, un seul secteur ou un seul groupe, mais bien nous tous : Employeurs, Travailleurs et Gouvernement", argumente-t-elle.
Cette dernière invite à repenser les politiques pour qu’elles soient réellement inclusives ; qu’elles combattent les stéréotypes.
" Mais soyons clairs : l’égalité n’est ni un luxe, ni une contrainte. Elle est une force, une opportunité. Les organisations qui valorisent la diversité sont plus performantes, plus innovantes et mieux préparées à affronter les défis de demain. Car le vrai progrès, c’est celui qui est collectif. Il naît lorsque nos différences deviennent des forces et lorsque nos efforts convergent vers un objectif commun : un monde du travail où chaque individu quelle que soit son identité trouve sa juste place", dit Mme Basse.
Lors de cette session, les Hauts Conseillers vont analyser le nouveau référentiel des politiques publiques dans une perspective genre. La finalité, c’est d’arrimer le cadre stratégique 2025-2027 du HCDS au nouveau référentiel des politiques.
8 Commentaires
On a d'autres urgences nationales. Les femmes, utilisées ici comme cheval de Troie, ne sont pas opprimées au Sénégal.
Reply_author
En Janvier, 2025 (00:34 AM)Aladji
En Janvier, 2025 (02:07 AM)Veritaas
En Janvier, 2025 (07:11 AM)C'est quoi cette institution inutile ?
Le genre c est l orientation sexuelle suppose de personne qui font tout et qu on nous impose accepter. Revoit ton bilan de vie en toute serenite.
Klm
En Janvier, 2025 (07:39 AM)Il n'y a pas d'explication ou d'éclairage à faire! Il faut tout s'en débarrasser le plus rapidement, car ça ne nous honore point.
L' usine MÉTAL et l'usine de plastique de Keur Mor Ndiaye à Thiès perturbent la quiétude des populations riveraines. En plus des odeurs nocives dégagées par ces usines extrêmement polluantes, L'une décharge des camions de ferraille la nuit, avec tout le vacarme que cela comporte et l'autre ses moteurs fonctionnent toute la nuit.
Ces nuisances sonores constituent une violation du code de l'environnement et TAPAGE NOCTURNE.
Nous interpellons, vivement, les autorités.
Le Soldat
En Janvier, 2025 (10:39 AM)Participer à la Discussion