Depuis le 2 mai et jusqu’à demain, les revendeurs français de masques chirurgicaux à usage unique ne pouvaient les vendre à plus de 95 centimes l’unité, 80 centimes pour les ventes en gros. Mais cet encadrement cesse samedi, et le gouvernement ne dit pas s’il souhaite le prolonger.
Depuis une vingtaine de jours, le prix des masques chirurgicaux à usage unique est encadré en France. Mais c'est bientôt fini.
Un décret paru le 2 mai dernier fixait le prix maximum de ces masques à 95 centimes l’unité s’ils sont vendus au détail, à 80 centimes s’ils sont vendus en gros. Ces prix concernent tous les masques chirurgicaux non-réutilisables, qu’ils aient été importé ou fabriqué en France, qu’ils soient vendus en boutique ou en ligne (hors frais de livraison). En tout cas jusqu’à ce samedi.
L'encadrement n'était en effet applicable que jusqu'au 23 mai 2020. Donc à partir de demain, le prix de ces masques anti-projections à usage unique pourrait augmenter, comme le révélait la député socialiste Valérie Rabault jeudi sur Twitter.
Celle qui est aussi présidente du groupe socialiste à l’Assemblée précise aussi qu’elle a interrogé le gouvernement sur l’éventuelle prolongation de cet encadrement, mais n’avoir pas obtenu de réponse.
Attention, cet encadrement des prix ne concernait que les masques chirurgicaux à usage unique, pas les masques “grand public” réutilisables. Ces masques lavables, correspondant aux nouvelles normes éditées par l’Afnor en mars, eux, n’ont jamais eu à respecter un plafond.
La secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, avait expliqué refuser de leur fixer un prix maximum pour ne pas brider l’innovation chez les entreprises qui travaillaient sur des prototypes. Mais la Répression des fraudes avait été chargée de multiplier les contrôles pour s’assurer qu’ils restaient vendus à des prix accessibles à tous.
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