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Avant de poursuivre: «Nous sommes d’accord au droit à la santé mais si nous devons sacrifier des libertés fondamentales comme celle religieuse et funéraire, il faut qu’on nous démontre que l’exercice de cette liberté serait de nature à porter atteinte au droit de la santé».
« La diaspora serait prête à accepter cette décision»
Autre chose, ajoute la robe noire, «on nous dit que l’enterrement des Sénégalais décédés au pays ne présente pas les mêmes risques que l’enterrement des Sénégalais décédés à l’étranger. Franchement, nous ne comprenons pas le pourquoi. Nous sommes sans voix face à une telle décision».
Me Assane Dioma Ndiaye de laisser entendre: « J’avoue que nous ne comprenons pas la démarche du juge. En fait, il renvoie les parties dos à dos. Aujourd’hui, on aurait souhaité que cette contradiction soit purgée et qu’on retrouve une nation unie, soudée. Si on nous avait opposé des arguments scientifiques, des arguments sanitaires, je pense que nos clients, la diaspora serait prête à accepter cette décision».
Mais, regrette-t-il, «on nous renvoie à l’incertitude. On nous dit que le juge administratif ne peut pas apprécier un risque. Or, même en état d’urgence, le juge administratif conserve son pouvoir d’appréciation».
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