Selon le ministre, « ce projet vise à mobiliser plus de 46.000.000 de m³ d’eau chaque année . Avec un coût global de 36 milliards de francs CFA, financé par la Banque islamique de développement et une contribution significative de l’État du Sénégal, il s’inscrit dans une approche intégrée, associant agriculture, élevage, pêche et restauration des écosystèmes».
Cheikh Tidiane Dièye a souligné l’importance stratégique de ce projet dans la quête de souveraineté alimentaire promise par le Président de la République. « Nous visons la mise en valeur de 12 000 hectares de terres cultivables, avec la création d’au moins 30 000 emplois directs et indirects », a-t-il déclaré.
Le projet prévoit également des actions concrètes pour revitaliser les écosystèmes locaux et contrer la remontée de la langue salée, rendant les terres à nouveau exploitables. « Nous allons restaurer les écosystèmes, sécuriser les terres et les territoires pour les générations futures », a-t-il ajouté.
Dans une logique de résultats, le comité de pilotage regroupe toutes les parties prenantes, incluant les collectivités territoriales, les structures étatiques et les bénéficiaires directs. « L’objectif est de garantir un suivi rapproché et une mise en œuvre efficace », a précisé le ministre.
En plus de développer l’agriculture, le projet ambitionne de moderniser les pratiques de pêche grâce à la création de bassins piscicoles et à l'empoisonnement des cours d’eau. Il vise également à booster l’élevage, une activité essentielle dans cette zone pastorale.
Cheikh Tidiane Dièye s’est réjoui de l’avancée des préparatifs « Les entreprises sont déjà mobilisées, les chantiers s’installent, et les travaux effectifs débuteront dans les meilleurs délais ».
Avec ce projet, le gouvernement entend démontrer que les pôles territoriaux sont des leviers majeurs pour le développement durable, en créant des richesses locales et en réduisant l’exode rural et l’émigration irrégulière. « Ce projet est un exemple concret d’une politique centrée sur les communautés et orientée vers des impacts réels et durables pour les populations », a conclu le ministre.
2 Commentaires
Président
il y a 1 semaine (19:28 PM)-
Raisonnement totalement faux et non constructif. Ce serait plutôt 30.000 emplois de moins sur les 5.000.000 de chômeurs. Si tu ajoutes 2000 de Sonacos et 1000 du Qatar et ceux de l'autoroute de l'eau, en fait pas mal déjà en si peu de temps.A ce rythme et sans compter ceux du pétrole et du gaz,dans 5 ans tes 5.000.000 de chômeurs se reduiront à leur portion congrue. Merci pour le planning.
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Signalier
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il y a 6 jours (06:52 AM)Participer à la Discussion