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D. Sène, A. Diouf, S. Sène et K. Sène seront fixés sur leur sort le 15 avril prochain, date du délibéré de leur procès à la barre de la Chambre criminelle du tribunal de Thiès. Ils risquent la prison à vie si le juge suit le réquisitoire du Procureur.
Dans cette affaire, rembobine L'Observateur, les faits remontent au 2 janvier 2021, au village de Ngolar, dans la commune de Notto Diobass, abritant une séance de lutte traditionnelle.
«Un conflit entre jeunes du village organisateur et ceux de Pout Diack a [dégénéré] provoqu[ant] la mort du jeune Moussa Sène», relate le journal. La même source avance que les blessures infligées à Fallou Sène de Ngolar Sérère par des jeunes de Pout Diack ont mis le feu aux poudres.
«En colère et armés de machettes, les jeunes du village de Ngolar se sont lancés dans une punition expéditive pour laver l'affront que les jeunes de Pout Diack ont infligé à l'un des leurs. Quand ils sont allés les attaquer par surprise, ces derniers ont pris la fuite.»
Sauf Moussa Sène, qui «sera appréhendé» puis «tué à coups de machette». Pire, avance le journal, il sera abandonné par les camps rivaux, en pleine brousse. Son corps sera découvert le lendemain par son père, Maguette Sène. Ce dernier, «inquiet de l'absence de son fils, alors que tout le monde parlait de cette bagarre, est allé à sa recherche».
«Après les constatations d'usage suivies de l'autopsie réalisée à l'hôpital Aristide Le Dantec, la gendarmerie, ayant ouvert une enquête, a mis la main sur sept mis en cause : D. Sène, A. Diouf, S. Sène, K. Sène, A. M. Faye et B. Sène», liste le quotidien du Groupe futurs médias.
Les quatre seront inculpés puis placés sous mandat de dépôt pour assassinat avec actes de barbarie, actions diverses ayant causé des dommages aux personnes, rassemblement sur la voie publique, port illégal d'armes dont D. Sène. Ce dernier, repris par la source, conteste les faits. «Je suis berger et je passe la nuit en brousse. J'avoue qu'on m'a trouvé avec un pistolet et une machette. Mais ce sont des armes que j'utilisais pour sécuriser mon troupeau. [...]», botte-t-il en touche.
Or, des témoins à charge, N. et M. Faye, «l'ont clairement identifié parmi les auteurs de la barbarie. Saliou, ami du défunt, enfonce A. Diouf, S. Sène, K. Sène, déclarant «qu'ils ont tué Moussa par haine parce que [ce dernier] avait terrassé [leur] lutteur, lors de cette fameuse séance de lutte», complète L'Observateur. Qui signale que trois sur les sept mis en cause bénéficient d'une liberté provisoire.
Dans cette affaire, rembobine L'Observateur, les faits remontent au 2 janvier 2021, au village de Ngolar, dans la commune de Notto Diobass, abritant une séance de lutte traditionnelle.
«Un conflit entre jeunes du village organisateur et ceux de Pout Diack a [dégénéré] provoqu[ant] la mort du jeune Moussa Sène», relate le journal. La même source avance que les blessures infligées à Fallou Sène de Ngolar Sérère par des jeunes de Pout Diack ont mis le feu aux poudres.
«En colère et armés de machettes, les jeunes du village de Ngolar se sont lancés dans une punition expéditive pour laver l'affront que les jeunes de Pout Diack ont infligé à l'un des leurs. Quand ils sont allés les attaquer par surprise, ces derniers ont pris la fuite.»
Sauf Moussa Sène, qui «sera appréhendé» puis «tué à coups de machette». Pire, avance le journal, il sera abandonné par les camps rivaux, en pleine brousse. Son corps sera découvert le lendemain par son père, Maguette Sène. Ce dernier, «inquiet de l'absence de son fils, alors que tout le monde parlait de cette bagarre, est allé à sa recherche».
«Après les constatations d'usage suivies de l'autopsie réalisée à l'hôpital Aristide Le Dantec, la gendarmerie, ayant ouvert une enquête, a mis la main sur sept mis en cause : D. Sène, A. Diouf, S. Sène, K. Sène, A. M. Faye et B. Sène», liste le quotidien du Groupe futurs médias.
Les quatre seront inculpés puis placés sous mandat de dépôt pour assassinat avec actes de barbarie, actions diverses ayant causé des dommages aux personnes, rassemblement sur la voie publique, port illégal d'armes dont D. Sène. Ce dernier, repris par la source, conteste les faits. «Je suis berger et je passe la nuit en brousse. J'avoue qu'on m'a trouvé avec un pistolet et une machette. Mais ce sont des armes que j'utilisais pour sécuriser mon troupeau. [...]», botte-t-il en touche.
Or, des témoins à charge, N. et M. Faye, «l'ont clairement identifié parmi les auteurs de la barbarie. Saliou, ami du défunt, enfonce A. Diouf, S. Sène, K. Sène, déclarant «qu'ils ont tué Moussa par haine parce que [ce dernier] avait terrassé [leur] lutteur, lors de cette fameuse séance de lutte», complète L'Observateur. Qui signale que trois sur les sept mis en cause bénéficient d'une liberté provisoire.
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