«Le droit de l’eau en Afrique n'est une réalité que sur le papier mais sur la pratique, ce n’est pas le cas. C’est pourquoi nous avons créé ce mouvement pour chasser le secteur privé et maintenir l’eau dans le secteur public». Ces propos sont de la coordonnatrice du mouvement «Notre eau, notre droit», Adenonke Ige, lors d’une rencontre avec les journalistes, dans le cadre du Forum mondial de l’eau qui se tient à Dakar au Sénégal du 21 au 26 mars.
Directeur dudit mouvement, Phillipe Jakpor, soutient : «au niveau du Cameroun, la privatisation de l’eau est un peu particulière parce que nous avons eu à expérimenter cela pendant 10 ans (2008 à 2018) et nous avons pris position pour que cela ne se reproduise plus dans le pays. Cependant, nous luttons encore contre les menaces parce qu’elles sont toujours d’actualité ». Avant de faire remarquer : «Nous flairons encore un autre deal pour la privatisation de l’eau. Nous savons que c’est une violation des droits humains et nous ne pouvons pas laisser cela se passer en tant qu’organisation. Nous nous battons chaque jour pour s’opposer à cette privatisation et nous espérons que nous allons réussir ce combat afin d’éviter que les droits des populations ne soient bafoués ». Le directeur a ainsi indiqué que pour le cas du Nigéria, les discussions avaient commencé avec la Banque mondiale pour privatiser l’eau au niveau de Lagos. «Lagos est une ville avec plus de 21 millions d’habitants et si cela arrivait, il y aura une augmentation des prix et seuls les riches pourront se payer de l’eau. Et cela va entrainer une inégalité dans la zone en participant à la violation des droits humains. C’est cela qui justifie d’ailleurs (la création) du mouvement intitulé ‘’Notre eau, notre droit’’ pour combattre cette privatisation de l’eau. Et finalement la privatisation de l’eau n’a pas pu se réaliser au Nigéria à cause de ce mouvement qui a combattu sans relâche pour empêcher cela ».
Poursuivant, il affirme que pour les pays comme le Sénégal où le secteur de l’eau est actuellement privatisé, ces pays ont besoin des mouvements comme celui-ci afin de pouvoir s’organiser au niveau national et rejeter le secteur privé. « C’est la raison pour laquelle nous sommes ici à Dakar avec le forum mondial de l’eau où il y a que le secteur privé qui est en train de mettre en place des stratégies pour s’accaparer l’eau dans les pays », précise Phillipe Jakpor.
7 Commentaires
Alpha De Paname
En Mars, 2022 (21:50 PM)Il y a aujourd'hui la gestion de beaucoup de forages est passée entre les mains de l'eau ou confiée à des privés.
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En Mars, 2022 (22:30 PM)Si les gens s'assocaient pour creuser un puits, le sécuriser, le cimenter,acheter une pompe .
Non l'africain s'assoit par terre, se dit que c'est impossible, et donc ne fait rien ou plutot si, il va copuler pour créer encore d'autres fainéants mendiants
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En Mars, 2022 (05:44 AM)Observateur
En Mars, 2022 (21:52 PM)Amadou
En Mars, 2022 (22:13 PM)Reply_author
En Mars, 2022 (22:32 PM)Boungueen ammoul foulla ndoxu fooss ngueen di moudié doundé
Parce que ton papa à ses dix doigts enfoncés dans son cul? Pourquoi vous voulez insulter les gens à tout bout de champ ?fisl de ptue!
Lebaolbaol Tigui
En Mars, 2022 (02:38 AM)Reply_author
En Mars, 2022 (02:41 AM)Lebaolbaol Tigui
En Mars, 2022 (02:40 AM)Participer à la Discussion