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Le président national de l'Association des chefs de village du Sénégal, Major Mamadou Faye, a accès son intervention, lors du comité régional de développement (CRD) consacré à la réforme du service public, sur la question de la réforme du statut du chef de village.
Auparavant, le choix du chef de village était soumis à l'approbation des sous-préfets, des préfets et des gouverneurs, jusqu'au ministre de l'Intérieur pour sa validation. Cependant, l'État propose désormais que ce choix soit transféré aux conseillers municipaux.
Cette proposition inquiète l'Association des chefs de village du Sénégal. Son président Mamadou Faye demande au chef de l'État Bassirou Diomaye Faye de maintenir les chefs de village au sein du ministère de l'Intérieur. "Le mois de janvier dernier, nous avons tenu une réunion de concertation, dans le cadre de la réforme sur la gouvernance locale. On nous a proposé que les chefs de village soient rattachés au ministère des Collectivités territoriales. Il serait préférable de nous maintenir au ministère de l'Intérieur, afin d'exercer notre travail librement et avec plus de neutralité dans les arbitrages et la gestion des conflits. Si nous sommes choisis par les maires, nous serons à leur service, ce qui nous entraînera vers la politisation", déclare-t-il.
Lors de ce CRD sur les concertations nationales relatives à la réforme du service public, les intervenants ont largement dénoncé le mauvais accueil des agents de l'Administration, la lourdeur administrative, les mauvaises conditions de travail, entre autres.
Le représentant du ministre de la Fonction publique promet que tous les éléments de réforme seront bien calibrés afin d'améliorer de manière considérable la qualité du service public.
1 Commentaires
Les chefs de villages et de quartiers dépendent exclusivement des maires et des communes donc du ministère des Collectivités territoriales.
Ces gens là veulent faire du chantage pour continuer à bénéficier de privilèges que l’ancien président leur avait accordé pour les mettre sous sa poche.
Mais cela cela arrêter. Il faut respecter l’orthodoxie et la hiérarchie.
Le ministère de l’intérieur a d’autres priorités que de se voir les dizaines de milliers de chefs de villages.
‘Soyons sérieux ce cirque doit arrêter.
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