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« La participation de l'État à l'actionnariat du Cices est actuellement de 42,2%. Outre l'Etat, le Cices compte 101 actionnaires. Parmi ceux-ci, plus de la moitié est constituée d’entreprises n’existant plus (à l’image de Bata, Sonadis, Peyrissac, Maurel et Prom, Ets Vezia, etc...) ou à l’adresse inconnue », lit-on dans le rapport public général 2017 de la Cour des comptes.
Qui rappelle en effet que «lors de la création de l’entreprise, il s’agissait d’impliquer le secteur privé dans le capital social. Cette volonté est reflétée par la présence massive de personnes morales de droit privé et de personnes physiques. L’expérience montre un désintérêt du secteur privé de la vie de l’Entreprise».
«En conséquence, note toujours le rapport, un réaménagement statutaire s’impose afin que l’entreprise corresponde à la réalité et à la volonté des actionnaires».
Car, conclut la Cour, «il se pose des problèmes de régularité des décisions prise en assemblée générale».
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