Des acteurs fonciers venus de 19 pays (Bénin, Botswana, Burkina, Sénégal...) ont pris part au deuxième atelier de partage des connaissances qui vise à promouvoir la sécurité foncière. Une activité initiée par la Coopération allemande au développement (GIZ), par le biais du Programme mondial pour une politique foncière responsable, du Programme mondial pour le renforcement des capacités de conseil en matière de gouvernance foncière en Afrique (SLGA) et du projet bilatéral Seen Suuf - Appui à l'amélioration de la gestion foncière.
Cent vingt experts fonciers ont ainsi planché sur les systèmes de gouvernance foncière responsables. Le directeur général de l'Agence nationale de l'aménagement du territoire (ANAT), Tidiane Sidibé, qui a représenté le gouvernement sénégalais, a relevé la nécessité d'une approche intégrée de la gouvernance foncière, avec une planification transparente et participative de l'utilisation des terres comme condition préalable à l'enregistrement des droits d'utilisation des terres.
Grâce à une collaboration entre l’ANAT et le projet Seen Suuf, plus de 350 000 personnes dans deux régions, dont la moitié sont des femmes, ont été renforcées sur la sécurité foncière.
Dans un communiqué parvenu à Seneweb, il est souligné que la collaboration avec la FAO a mis l'accent sur les cadres politiques favorables et les réformes foncières. La sécurité des droits fonciers est globalement considérée comme un facteur pertinent pour atteindre les objectifs de développement durable et les cibles formulées dans le cadre des trois conventions de Rio pour lutter contre le changement climatique, la désertification et la perte de la biodiversité. Les participants représentent des services gouvernementaux, des partenaires de développement, des organisations de la société civile et des universités.
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