L'ex-réceptionniste de l'hôtel Parc Exotique de Nguerigne a été condamnée à un mois de prison avec sursis par le tribunal de grande instance de Mbour. Aissatou Dème Ndiaye devra aussi payer à la direction de l'hôtel, qui lui reproche d'avoir supprimé et effacé des données informatiques, des factures pro forma, des données et fichiers de réservation et des décharges, entre autres, 250 000 F CFA de dommages. L'hôtel avait réclamé la somme de 5 millions de francs CFA en guise de dommages et intérêts.
Pour rappel, la réceptionniste de 28 ans, qui avait un contrat de travail à durée indéterminée (CDI), avait reçu une notification la mettant en chômage technique pour deux mois. En colère, contre une telle décision, elle a supprimé des fichiers appartenant à l'hôtel.
Ce que réfute Aissatou Dème Ndiaye : "Je n'avais pas l'intention de nuire. J'ai effacé les données que j'avais moi-même mises dans l'ordinateur. C'est de ma propre initiative que j'ai créé le logiciel et toutes les données que j'y mettais étaient envoyées à mon supérieur. Ils ont en leur possession les données qu'ils me reprochent d'avoir effacées."
Des débats d'audience, il est ressorti qu’avant sa mise en chômage technique, la prévenue s'était rendue, avec une de ses collègues, à l'inspection du travail pour se plaindre de leurs conditions de travail. Elles avaient travaillé un an durant sans congé et sans augmentation de salaire.
Pour récupérer les données, l'hôtel aurait payé la somme de 1,9 million F CFA à un informaticien, avait soutenu Me Daff.
Finalement, Aissatou Dème Ndiaye a été condamné à un mois assorti du sursis et 250 000 de dommages et intérêts à payer à l'hôtel.
6 Commentaires
Rire
En Avril, 2024 (13:22 PM)Reply_author
En Avril, 2024 (13:25 PM)Reply_author
En Avril, 2024 (16:06 PM)Reply_author
En Mai, 2024 (18:30 PM)Diaraaf
En Avril, 2024 (13:48 PM)Diambar
En Avril, 2024 (14:47 PM)La filla donc fautée, durant son travail et cette faute est accentuée puisque constatée au moment de son licenciement ou congédiement. Elle n'avait rien à supprimer. Elle n'avait pas aussi à l'installer sans autorisation de l'employeur.
Nos personnels surtout au niveau des jeunes doivent apprendre à respecter leurs lieux de travail ainsi que les biens qu'ils y trouvent. Un hôtelier m'a une fois raconté avoir rendu visite à un de ses employés. La femme de l'employé lui a servi entièrement dans des verres, plats, dessous, torchons de l'hôtel. Ils avaient pas fait attention des ustentiles utilisés. Ils portaient le logo de l'hôtel. On appelle cela du VOL. Et sathieu baxoul
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