Les liens très étroits entre la transformation structurelle, le numérique, l’équité et l’égalité de genre sont au cœur du Rapport national sur le développement humain 2019 (RNDH).
’’Ce rapport examine les liens très étroits, entre la transformation structurelle, le numérique, l’équité et l’égalité de genre face au défi du développement humain au Sénégal’’, a expliqué la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Amata Diabaté.
Selon elle, ’’le RNDH présente des analyses et des données sur les questions prioritaires de développement d’un pays, dans la perspective du développement humain’’.
Elle s’exprimait, jeudi, lors d’un atelier de lancement du Rapport mondial sur le développement Humain 2020 et du Rapport national sur le développement humain 2019 en collaboration avec la Direction générale de la planification et des politiques économiques du ministère de l’Economie.
Selon Amata Diabaté, le RNDH prolonge et complète ainsi les réflexions conduites dans le cadre du rapport mondial.
Venu présider cet atelier de lancement, le Secrétaire général du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Malou Ndiaye, a soutenu que le rapport sur le développement humain ’’est toujours une occasion privilégiée pour réfléchir sur le bien-être des populations’’.
’’La crise sanitaire liée au Covid-19 nous rappelle combien le bien-être des hommes et des femmes mérite d’être placé au centre des préoccupations. Cette pandémie a mis en lumière la façon dont nos sociétés interconnectées seront confrontées à des vulnérabilités omniprésentes tant que les menaces ne seront pas écartées dans tous les domaines’’, a-t-il dit.
Selon lui, les résultats du RNDH 2019 axé sur la transformation structurelle, le numérique et le genre sont encourageants. Ils font état des efforts accomplis par le Sénégal pendant des décennies.
Ce rapport offre, a-t-il salué, des perspectives assez larges sur la nécessité et le mode opératoire du type de transformation requise
’’Depuis 1990, le bien-être des Sénégalais s’est amélioré sur la période. En effet, l’IDH (indice de développement humain) est passé de 0.376 en 1990 à 0.512 à 2019. Ce résultat qui témoigne en partie des progrès réalisés en termes de santé et de revenus reste encore perfectible’’, a déclaré le représentant du ministre Amadou Hott.
Le rapport mondial quant à lui ’’annonce l’amorçage d’une nouvelle ère dans laquelle l’être humain représente la principale menace pour sa propre survie’’, a souligné la représentante résidente du PNUD, Amata Diabaté.
’’Il traite en profondeur de l’un des plus grands défis qui consiste à faire progresser le développement humain en supprimant les pressions exercées sur la planète’’, a-t-elle ajouté-.
Ce rapport intitulé +La prochaine frontière : le développement humain et l’anthropocène+ développe un nouvel indice expérimental de développement humain ajusté aux pressions et donne à l’IDH une nouvelle dimension de la comptabilisation de l’impact d’un pays sur la planète’’, a-t-elle souligné.
’’Il en résulte une analyse coûts-avantages du progrès humain moins optimiste, mais plus claire’’’, a fait savoir Madame Diabaté.
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