Les Pays-Bas, qui ont produit d’immenses joueurs, n’ont jamais remporté la coupe du monde. C’est la seule nation qui a disputé trois finales de coupe du monde sans en gagner une.
Ce lundi, le Sénégal entame sa coupe du monde au Qatar contre l’un des plus grands pays de football européens. Qualifiés au Qatar en tant que première du groupe G avec 16 points, les Pays-Bas affichent depuis des années l’assurance d’une grande nation de football. Outre cette onzième qualification à la coupe du monde, les Pays-Bas sont aussi qualifiés pour le Final Four en Ligue des Nations en compagnie de l’Italie, Espagne et la Croatie. Toutefois, malgré ces bonnes performances réalisées par le football hollandais en sélection comme en clubs (Ajax et PSV) depuis un demi-siècle, les « Oranjes » ont souvent échoué au pied du podium.
Hormis l’Euro 88 remporté en Allemagne par la génération de Ruud Gullit, Marco Van Basten, Frank Rijkaard et autre Ronald Koeman, les Pays-Bas ont perdu trois finales de coupe du monde.
Deux finales perdues en 74 et 78
Tout a commencé avec la génération dorée de Johan Cruijff, Johan Neeskens et Arie Haan qui a dominé le football dans les années 70 avec l’Ajax Amsterdam vainqueur de la ligue des champions 1971, 72 et 73. Toutefois, en 1974 à la coupe du monde en Allemagne, en dépit d’un parcours exceptionnel, Cruijff et sa bande vont échouer en finale face à la rigueur et le réalisme germanique incarnée par Franz Beckenbauer et Gerd Muller.
Quatre ans plus tard en Argentine, même privés de leur superstar Johan Cruijff, les Pays-Bas réussissent à se hisser en finale après avoir écarté l’une des meilleures équipes de la Coupe du monde, l’Italie ( 2-1). Mais en 1974, la belle équipe hollandaise va encore tomber en finale devant l’Argentine de Mario Alberto Kempes ( 3-1).
Après ces deux échecs, la Hollande a connu une traversée du désert en ne qualifiant pas pour la Coupe du Monde en Espagne (1982) et au Mexique (1986). C’est en 1990 que les “Oranjes” retrouvent la Coupe du monde, débarquant en Italie avec le costume de champions d’Europe en titre. Mais là encore, Vas Basten, Gullit et Rijkaard vont tomber en huitièmes de finale sur l’Allemagne de Lothar Matthaus, futur vainqueur de l’épreuve. Quart de finaliste en 1994, les « Oranjes » vont atteindre le carré d’as en 1998 en France. En 2002, la Hollande rate la compétition organisée en Asie (Corée – Japon) avant de revenir en 2006 en Allemagne éliminée par le Portugal en huitième de finale.
Iniesta brise le rêve de Robben et Cie
En 2010 en Afrique du Sud, la Hollande arrive dans le continent noir avec une belle génération de footballeurs. Menée par Arjen Robben et Mark Van Bommel, les Pays-Bas vont faire le carton plein en phase de poule, battant le Danemark (2-0), le Japon(1-0) et le Cameroun ( 2-1). Au tour suivant, Arjen Robben et ses coéquipiers sortent la Slovaquie (2-1) en huitième de finale, s'offrent le Brésil en quarts de finale ( 2-1) avant de battre la teigneuse équipe de l’Uruguay de Luis Suarez en demi-finale(3-2). Mais en finale, comme en 1974 et 1978, les Pays-Bas vont encore s’incliner devant l’Espagne et son fameux tiki-taka (1-0) sur un but de Andres Iniesta.
Véritable réservoir de talents depuis toujours, la Hollande va encore séduire les nombreux amateurs du jeu au Brésil. Au pays du roi Pelé, l’équipe, dirigée par Louis Van Gaal, va atteindre la demi-finale. Elle sera, malheureusement, éliminée par L’Argentine de Lionel Messi aux tirs au but (4-2). Les “Oranjes” se consoleront en battant le pays hôte le Brésil (3-0), lors de la rencontre pour la troisième place.
Une génération moins douée que ses devancières
Absent de l’édition 2018, l’équipe néerlandaise sera encore un adversaire redoutable qu’il faut prendre très au sérieux. En effet, elle arrive à la Coupe du Monde avec une belle brochette de joueurs de talent. Sauf le poste de gardien de but où elle ne possède pas de grands noms, l’équipe des Pays-Bas dispose d’un bon effectif qui peut permettre au pays de Van Basten d’écrire, enfin, son nom dans le palmarès de la plus prestigieuse des compétitions. Dans le secteur défensif, la Hollande dispose de trois défenseurs centraux (Virgil Van Dijk (Liverpool), Matthijs de Ligt (Bayern), Stefan De Vrij (Inter Milan) qui font partie des meilleurs à leur poste en Europe.
Au milieu, c’est Frankie De Jong qui donne le tempo. Rapide, technique, endurant et doté d’une belle technique, le joueur du FC Barcelone est un élément incontournable dans le 11 de Louis Van Gaal.
En attaque, les Néerlandais ont toujours produit de grands buteurs. Et pour cette année au Qatar, l’expérimenté entraîneur Louis Van Gaal compte sur l’attaquant du FC Barcelone Memphis Depay. Formé au PSV Eindhoven, l’attaquant d’origine ghanéenne est un joueur imprévisible capable de changer le cours d’un match. Même si cette équipe des Pays-Bas est moins forte que les précédentes, le Sénégal doit faire très attention face à cette grande nation de football, surtout son entraîneur Louis Van Gaal qui est un technicien hors pair. Avec cette équipe néerlandaise moins puissante que ses devancières, les « Oranjes » avec leur « football total », restent toujours des adversaires dangereux.
Ce lundi, le Sénégal entame sa coupe du monde au Qatar contre l’un des plus grands pays de football européens. Qualifiés au Qatar en tant que première du groupe G avec 16 points, les Pays-Bas affichent depuis des années l’assurance d’une grande nation de football. Outre cette onzième qualification à la coupe du monde, les Pays-Bas sont aussi qualifiés pour le Final Four en Ligue des Nations en compagnie de l’Italie, Espagne et la Croatie. Toutefois, malgré ces bonnes performances réalisées par le football hollandais en sélection comme en clubs (Ajax et PSV) depuis un demi-siècle, les « Oranjes » ont souvent échoué au pied du podium.
Hormis l’Euro 88 remporté en Allemagne par la génération de Ruud Gullit, Marco Van Basten, Frank Rijkaard et autre Ronald Koeman, les Pays-Bas ont perdu trois finales de coupe du monde.
Deux finales perdues en 74 et 78
Tout a commencé avec la génération dorée de Johan Cruijff, Johan Neeskens et Arie Haan qui a dominé le football dans les années 70 avec l’Ajax Amsterdam vainqueur de la ligue des champions 1971, 72 et 73. Toutefois, en 1974 à la coupe du monde en Allemagne, en dépit d’un parcours exceptionnel, Cruijff et sa bande vont échouer en finale face à la rigueur et le réalisme germanique incarnée par Franz Beckenbauer et Gerd Muller.
Quatre ans plus tard en Argentine, même privés de leur superstar Johan Cruijff, les Pays-Bas réussissent à se hisser en finale après avoir écarté l’une des meilleures équipes de la Coupe du monde, l’Italie ( 2-1). Mais en 1974, la belle équipe hollandaise va encore tomber en finale devant l’Argentine de Mario Alberto Kempes ( 3-1).
Après ces deux échecs, la Hollande a connu une traversée du désert en ne qualifiant pas pour la Coupe du Monde en Espagne (1982) et au Mexique (1986). C’est en 1990 que les “Oranjes” retrouvent la Coupe du monde, débarquant en Italie avec le costume de champions d’Europe en titre. Mais là encore, Vas Basten, Gullit et Rijkaard vont tomber en huitièmes de finale sur l’Allemagne de Lothar Matthaus, futur vainqueur de l’épreuve. Quart de finaliste en 1994, les « Oranjes » vont atteindre le carré d’as en 1998 en France. En 2002, la Hollande rate la compétition organisée en Asie (Corée – Japon) avant de revenir en 2006 en Allemagne éliminée par le Portugal en huitième de finale.
Iniesta brise le rêve de Robben et Cie
En 2010 en Afrique du Sud, la Hollande arrive dans le continent noir avec une belle génération de footballeurs. Menée par Arjen Robben et Mark Van Bommel, les Pays-Bas vont faire le carton plein en phase de poule, battant le Danemark (2-0), le Japon(1-0) et le Cameroun ( 2-1). Au tour suivant, Arjen Robben et ses coéquipiers sortent la Slovaquie (2-1) en huitième de finale, s'offrent le Brésil en quarts de finale ( 2-1) avant de battre la teigneuse équipe de l’Uruguay de Luis Suarez en demi-finale(3-2). Mais en finale, comme en 1974 et 1978, les Pays-Bas vont encore s’incliner devant l’Espagne et son fameux tiki-taka (1-0) sur un but de Andres Iniesta.
Véritable réservoir de talents depuis toujours, la Hollande va encore séduire les nombreux amateurs du jeu au Brésil. Au pays du roi Pelé, l’équipe, dirigée par Louis Van Gaal, va atteindre la demi-finale. Elle sera, malheureusement, éliminée par L’Argentine de Lionel Messi aux tirs au but (4-2). Les “Oranjes” se consoleront en battant le pays hôte le Brésil (3-0), lors de la rencontre pour la troisième place.
Une génération moins douée que ses devancières
Absent de l’édition 2018, l’équipe néerlandaise sera encore un adversaire redoutable qu’il faut prendre très au sérieux. En effet, elle arrive à la Coupe du Monde avec une belle brochette de joueurs de talent. Sauf le poste de gardien de but où elle ne possède pas de grands noms, l’équipe des Pays-Bas dispose d’un bon effectif qui peut permettre au pays de Van Basten d’écrire, enfin, son nom dans le palmarès de la plus prestigieuse des compétitions. Dans le secteur défensif, la Hollande dispose de trois défenseurs centraux (Virgil Van Dijk (Liverpool), Matthijs de Ligt (Bayern), Stefan De Vrij (Inter Milan) qui font partie des meilleurs à leur poste en Europe.
Au milieu, c’est Frankie De Jong qui donne le tempo. Rapide, technique, endurant et doté d’une belle technique, le joueur du FC Barcelone est un élément incontournable dans le 11 de Louis Van Gaal.
En attaque, les Néerlandais ont toujours produit de grands buteurs. Et pour cette année au Qatar, l’expérimenté entraîneur Louis Van Gaal compte sur l’attaquant du FC Barcelone Memphis Depay. Formé au PSV Eindhoven, l’attaquant d’origine ghanéenne est un joueur imprévisible capable de changer le cours d’un match. Même si cette équipe des Pays-Bas est moins forte que les précédentes, le Sénégal doit faire très attention face à cette grande nation de football, surtout son entraîneur Louis Van Gaal qui est un technicien hors pair. Avec cette équipe néerlandaise moins puissante que ses devancières, les « Oranjes » avec leur « football total », restent toujours des adversaires dangereux.
4 Commentaires
Durant les exploits cités, tous les joueurs n'étaient pas nés.
Donc, je veux de l'orange pressée au déjeuner.
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