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Garcia, préparation, dieux du foot… Les clés de la réussite lyonnaise -

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Garcia, préparation, dieux du foot… Les clés de la réussite lyonnaise -
Retour sur les recettes qui permettent à l’Olympique Lyonnais de s’inviter à la table des grands à Lisbonne.



Qui l’eut cru ? Si le PSG est à sa place dans le dernier carré de la Ligue des champions, comme le Bayern Munich, l’OL fait figure d’invité surprise, au même titre que le RB Leipzig. Une surprise qui ne tombe toutefois pas du ciel. Focus sur les cinq clés de la réussite des Gones.  


Les inspirations de Rudi Garcia…

Après la parenthèse Sylvinho en début de saison, Rudi Garcia a débuté son mandat sur le banc lyonnais en novembre dernier et sous le signe de la défiance, lui l’ancien coach du rival marseillais. La réussite actuelle de l’OL porte néanmoins sa griffe. «Une satisfaction personnelle ? Je ne suis pas du tout là-dedans», promet-il. Le technicien de 56 ans aurait pourtant des raisons de pavoiser. Il a d’abord su redonner goût au travail à un groupe qui se laissait parfois aller. Il a ensuite relancé certains joueurs (Marcelo), en a placé d’autres à de nouveaux postes (Cornet), a fait confiance à de petits nouveaux (Caqueret). Le tout sans hésiter à mettre certains cadres sur le banc, comme Moussa Dembélé, double buteur samedi contre City (3-1). Garcia, c’est aussi ce 3-5-2 solide, taillé pour l’exploit face aux gros poissons. Un quasi sans faute jusqu’ici pour lui.


… et de Juninho


Il était attendu comme le Messie. Juninho est enfin de retour à l’OL, pour le plus grand plaisir du peuple lyonnais. Après un premier été mitigé – c’est un euphémisme – aux affaires, le nouveau directeur sportif a apporté sa touche personnelle à l’effectif (Guimaraes, Toko Ekambi). Ajoutez cela à un effectif qui comptait déjà dans ses rangs des joueurs de haut niveau (Memphis, Aouar, Lopes…), et vous obtenez un groupe complet et complémentaire sur le papier. «Juni», c’est aussi un discours. Il n’avait pas hésité à brocarder le manque de leadership et la mentalité défaillante au sein du groupe lors de son arrivée. Sévère mais juste. Comme dimanche, lorsqu’il a fracassé la préparation du début de saison, ou expliqué qu’Aouar n’a pas toujours été aussi assidu qu’il aurait dû l’être au travail, comme d’autres membres du groupe d’ailleurs. Qui s'y frotte s'y pique.


Une préparation physique qui porte ses fruits 


Clairement, l’Olympique Lyonnais n’est pas à la peine sur le plan de la condition physique et du rythme. On pouvait pourtant s’inquiéter, après de longs mois d’interruption… Surtout face à des adversaires qui, eux, ont été au bout de leur championnat. Comme la Juventus. Comme Manchester City. «On s'est adapté à l'arrêt de la Ligue 1 et on a fait deux mois de préparation. C'est énorme, souligne Garcia. Notre préparateur physique a préparé cela à merveille. Et une autre chose, la tête guide les jambes. Quand on mène 1-0, puis 2-1 face à City, les joueurs sont capables de trouver des ressources insoupçonnées.» Il va vite falloir recharger les batteries car la demie face au Bayern arrive vite, mercredi (21h).


Un mental de guerriers, un groupe soudé


La qualité de l’effectif n’a jamais été un problème à Lyon. La mentalité, oui… Ça, c’était avant. Discipline, solidarité et agressivité sont désormais les mantras de ce groupe, en mission depuis la reprise et à Lisbonne.  Symbole de cet état d’esprit, c’est Moussa Dembélé qui a délivré Lyon samedi, contre les Skyblues. Malgré la déception de sortir du banc, comme face à la Juventus, l’ex-Parisien n’a pas eu d’état d’âme. «Après cette pause (liée au virus), on s’est fait une promesse. L’état d’esprit du groupe a changé», note-t-il. «On est très solidaire, très soudé avant ces grands matches, avec beaucoup d’humilité et de confiance», martèle Houssem Aouar. «Il n'y avait pas d’âme, note Juninho, au cours d’un point presse. Il n'y avait pas de problème en interne, mais on ne sentait pas l'âme collective que les supporters demandent. C'est la différence, avec le rythme de l'entraînement qui est monté, la conscience des attaquants qu'il faut défendre aussi. Ce sont des choses simples.»

Les dieux du foot avec l’OL


Il faut bien reconnaître que les dieux du football sont visiblement côté lyonnais. Simple constat, rien d'insultant, de dédaigneux. Samedi, l’OL aurait par exemple pu voir le but du 2-1 refusé si l’arbitre avait été mal luné. Surtout, Rasheem Sterling a manqué l’immanquable dans la minute précédente, seul face au but vide dans les six mètres. Incroyable… D’ailleurs, le format de ce «Final 8» est propice aux exploits, aux «petits». Eliminer une équipe qui vous est supérieure, c’est moins dur sur un match que sur deux. Encore faut-il savoir saisir sa chance. L’OL l'a fait.  


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