Depuis l’exploit d’Amadou Dia Bâ aux Jeux olympiques de Séoul-1988, les athlètes sénégalais n’arrivent plus à marquer leurs empreintes dans cette prestigieuse compétition. Avec 11 représentants à Paris-2024, le Sénégal espère mettre fin à cette longue attente. Seneweb vous fait découvrir ces prétendants pour une nouvelle médaille olympique.
Mathieu Ousmane Sèye, Oumy Diop: Grands espoirs de la nage sénégalaise
Spécialiste des épreuves de papillon, de dos et de nage libre, Oumy Diop, 20 ans, est un grand espoir de la natation. Elle s’est révélée aux Championnats d'Afrique de 2022 à Tunis en remportant la médaille d'argent sur 100 mètres papillon et la médaille de bronze sur 50 mètres papillon.
La jeune sénégalaise détient à son actif de nombreux records du Sénégal en grand et petit bassin. En mars 2024, elle obtient la médaille de bronze sur 50 mètres papillon ainsi que sur 100 mètres papillon aux Jeux africains à Accra.
Elle est médaillée d'or sur 100 mètres papillon, médaillée d'argent sur 50 mètres papillon et médaillée de bronze sur 100 mètres nage libre et sur 500 mètres dos aux Championnats d'Afrique de natation 2024 à Luanda. Ses performances lui ont permis de décrocher son ticket pour Paris-2024.
Tout comme Oumy, Mathieu Ousmane Sèye, 22 ans, est aussi un athlète sur qui le Sénégal peut porter beaucoup d’espoir.
Matthieu Seye s’est illustré aux Championnats d'Afrique de 2021 en remportant la médaille de bronze sur 4×100 mètres nage libre, sur 4×200 mètres nage libre et sur 4×100 mètres nage libre mixte. En 2022, il décroche une médaille de bronze sur 4x100 mètres nage aux Championnats d'Afrique à Tunis.
Saly Sarr (triple saut): Un grand bond en avant…
Saly Sarr est devenue à 21 ans une des spécialistes incontournables du triple saut africain. Elle a d'ailleurs remporté la finale de la discipline avec une marque de 14,06 mètres aux championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala, au Cameroun.
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Le Sénégal a encore brillé à cette 23e édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme avec une troisième médaille d’or au triple saut féminin. La spécialiste du triple saut de 21 ans a été sacrée championne d’Afrique devant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45 m) et Véronique Kossendra Rey (13,35 m).
Saly Sarr a remporté en 2019 aux Championnats d’Afrique cadets d’athlétisme à Abidjan, la médaille d’or en heptathlon et la médaille d’argent en saut en hauteur. Elle avait terminé à la 8e place du triple saut aux championnats du monde juniors d’athlétisme de 2021 à Nairobi. En 2022, Saly Sarr a décroché la médaille d’argent du triple saut aux championnats d’Afrique d’athlétisme à Saint-Pierre, en Île Maurice. Elle avait fini à la 3e place du triple saut aux Jeux africains d’Accra en 2024.
La Sénégalaise va tenter de franchir une nouvelle étape aux Jeux olympiques de Paris-2026.
Ibrahima Diaw (tennis de table) : Un champion d’Europe sous les couleurs sénégalaises
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Né en France le 9 juillet 1992 en France, Ibrahima Diaw pratique le tennis de table depuis l'âge de sept ans. En club, Diaw a notamment évolué au Bayard Argentan tennis de table et au Roanne LNTT.
Médaillé d'or sous les couleurs de la France aux Championnats d'Europe juniors de tennis de table 2008 à Terni, Ibrahima a par la suite opté pour représenter le pays de son père, le Sénégal, en avril 2019. Il a réussi à décrocher une place pour les JO d'été 2020 à Tokyo. Mais lors de cette compétition, il est éliminé au premier tour du tournoi.
Sur le plan africain, le pongiste sénégalais a remporté plusieurs médailles. Il est médaillé de bronze en simple messieurs aux Championnats d'Afrique de tennis de table 2021 à Yaoundé et de bronze en simple messieurs aux Jeux africains de 2023 à Accra.
Ibrahima Diaw assure en juin 2024 grâce à son classement mondial sa qualification pour les JO de Paris-2024.
Ndeye Bineta Diongue (escrime): La médaille olympique au bout l’épée
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Ndeye Binta Diongue est bien connue dans le milieu de l’escrime sénégalaise. Paris-2024 sera sa deuxième participation aux Jeux olympiques d’été. Elle avait pris part à Tokyo-2020. La native de Dakar de 36 ans a débuté sa carrière au club Fort B de Dakar à 12 ans avant de rejoindre l'équipe nationale en 2006, à 18 ans.
Ndéye Binta Diongue compte plusieurs médailles à son actif. Aujourd'hui c’est au club du Cercle d'escrime d'Asnière qu'elle trouve sa place comme maîtresse d'armes. Le club lui permet de participer aux compétitions du circuit national français pour être une nouvelle fois sélectionné en 2024 pour les JO de Paris 2024.
Ndéye Bineta va tenter de faire parler son expérience pour espérer une médaille olympique qui fait courir le Sénégal depuis plusieurs décennies.
Mbagnick Ndiaye (judo) : Le mastodonte du tatami sénégalais
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L’imposant judoka, Mbagnick Ndiaye (31 ans,+100) n’est plus à présenter aux Sénégalais. Champion en avril 2019 au Cap de sa catégorie, il est aussi médaillé d'or aux Jeux africains de la même année à Rabat. Mbagnick réussit à conserver son titre aux Championnats d'Afrique de judo en 2020 à Antananarivo. Des performances qui lui permettent d'être distingué sportif sénégalais de l'année 2019 par l'Association nationale de la presse sportive.
Porte-drapeau de la délégation sénégalaise aux JO d'été 2020 à Tokyo avec la nageuse Jeanne Boutbien, Mbagnick va tenter une nouvelle expérience olympique à Paris-2024.
Louis François Mendy (110 m haies), Cheikh Tidiane Diouf (400 m): Dignes successeur d'Amadou Dia Ba
Sur la piste du 110 m haies, Louis François Mendy qui s’affiche comme le successeur d’Amadou Dia Bâ seul médaillé olympique, va vivre sa deuxième expérience aux Jeux Olympiques après celle de Tokyo-2020. L’athlète de 24 ans est l’un des espoirs sénégalais à Paris-2024.
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Recordman sénégalais de la discipline est médaillé d’or aux Jeux de la Francophonie en 2023, Louis François est le premier sénégalais à avoir décroché son billet olympique. Il a fait cette performance qui lui a valu son ticket lors du meeting de Troyes en juillet dernier grâce à son chrono de 13s 18. Avec cette performance, Louis François qui fait partie des meilleurs chronos au monde est un sérieux prétendant à une place en finale.
Tout comme Louis François, Cheikh Tidiane Diouf est aussi une valeur sûre de l’athlétisme sénégalais. A 29 ans, sa carrière a connu une nette progression ces dernières années. Classé cinquième aux Jeux africains 2019, il a décroché une médaille d’or aux Jeux de la Francophonie en 2023 au 400 m et une médaille d’argent au relais 4x400 m.
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La même année, il remporte la médaille de bronze du 400 mètres aux à Accra avant de remporter l’or l’année sur la même distance aux Championnats d’Afrique d’athlétisme en 2024. Avec lui, le Sénégal peut espérer une médaille à Paris pour mettre fin à la longue attente.
Yves Bourhis et Combé Seck (Canoë-Kayak): Deux prétendants sur les vagues de Paris
Combé Seck est médaillée d’argent aux championnats d’Afrique de course en ligne de canoë-kayak en 2023, derrière le Nigéria. La Sénégalaise de 28 ans est une valeur sûre de la discipline en Afrique qui peut surprendre lors de ces JO.
Elle est nommée porte-drapeau de la délégation sénégalaise aux JO d'été 2024 à Paris aux côtés de l'athlète Louis Français Mendy .
Combé ne sera pas la seule sénégalaise à ramer pour une médaille olympique, car Yves Bourhis, 25 ans, sera de la partie. Il s’est qualifié au mois de février à La Réunion en terminant 8e de la finale d’une course internationale de canoë.
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Le natif de Quimper en France va tenter de faire rayonner à coups de pagaie les couleurs du Sénégal.
Bocar Diop (Taekwondo): faire mieux que Balla Dièye
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Le taekwondoïste Bocar Diop est sans doute l’espoir de la discipline au Sénégal. A 25 ans, Il est considéré comme le digne héritier de Balla Dièye, un des légendes du taekwondo et actuel président de la Fédération.
Combattant aux moins de 58 kilos, il est le troisième sénégalais à prendre part à cette compétition après Bineta Diédhiou (2008 et 2012) et Balla Dièye (2016). Il a décroché son billet lors du Tournoi qualificatif Olympique.
8 Commentaires
Psychodrama
En Juillet, 2024 (10:19 AM)-
17 millions de Sénégalais, 11 athlètes, tous candidats à l’émigration clandestine ! Ça fait mal ! Les enseignants Sénégalais sont tellement mauvais qu’ils n’arrivent même à faire comprendre aux élèves et étudiants qu’il faut une pratique régulière du sport non seulement pour être en bonne santé et en pleine forme mais aussi pour réussir ses études. Nous sommes une population jeune et Beaucoup de ces jeunes morts en mer par émigration clandestine auraient pu être des medaillers d’or et jeunes multimillionnaires ou milliardaires comme les jeunes Jamaicains, Américains, de Trinida et Tobago ou certains ivoirien et ivoiriennes ! Vraiment Africain moo ignorant rek ! Ils n’apprennent rien de bon aux jeunes !
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En Juillet, 2024 (10:54 AM)-
Charles Seck beaucoup de mémoires. Quand il était senior j étais cadet. Au temps on avait les compétitions d UASSU et chaque mecrediet samedi après midi on avait des compétitions à I BA Mar Diop. J ai fais un regroupement avec l équipe nationale junior qui devait aller en Gambie. Je me rappelle de Ibou Sow le clow . J ai après il était devenu un spécialiste des 400H
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En Juillet, 2024 (14:13 PM)- Tennis de table: c’est une discipline où le top 5 mondial est quasiment vampirisé par les chinois. Diaw n’a aucune chance. Si ça échappe aux chinois ça atterrira sur l’un des frères Lebrun qui sont français et arrivent des fois à titiller les chinois.
- Escrime: c’est le deuxième pourvoyeur de médailles pour les français depuis que la reine Laura Flessel y a mis son empreinte indélébile. Donc les français à domicile sur ce sport où la moitié de leurs fleurettistes étaient médaillés à Tokyo il y’a 3 ans, seront intraitables. Je leur vois battre leur record de médailles sur ce sport.
- Natation: sur toute sorte de natation, Léo Marchand sera soit médaillé d’or, soit médaillé d’argent. Il est français mais s’entraîne aux USA avec les nageurs américains. Le reste de podiums sera complétés par les américains. Je ne me souviens même pas s’il y’a déjà eu un nageur africain médaillés dans des JO. Donc oublions nos chances sur ce sport.
- Judo: C’est le sport où les français décrochent le plus de médailles et ce depuis David Douillet qui a popularisé ce sport en France. Teddy Riner est finissant, pareil chez les filles pour Agbegnenou. Mais notre Mbagnick national ne fera pas de poids malheureusement, face aux français, aux japonais, coréens, ouzbeks etc pour qui le judo est une institution. Je ne vois même pas Mbagnick aller plus loin qu’un deuxième tour.
- Taekwondo: je ne nous caricature pas, mais au moins une médaille ira à un sud-coréen, une autre à un asiatique et une autre à un occidental, tous catégories confondues
- Kanoë-kayak: le recordman étant Tony Estanguet, le président des du comité olympique français, qui organise les jeux olympiques, croyez moi, une bonne partie des médailles dans ce sport ira aux français qui ont mis beaucoup de moyens pour développer ce sport. En plus ils auront l’avantage de connaître le site ou se dérouleront ces épreuves, donc ils ont un avantage, avec les américains, allemands.
- Athlétisme (à part le fond, le marathon et le semi marathon): tous modes et toutes longueurs confondus, seuls le Nigeria et la Côte d’Ivoire peut entrevoir une demi finale ou une finale sans humeur à l’odeur des médailles, Pour nous sénégalais, une qualif au deuxième tour serait déjà une réussite que ce soit chez les garçons comme chez les filles.
Je m’arrête là car pour les autres disciplines le tableau risque d’être trop sombre
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T as une mentalite spirutelle de perdant
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En Juillet, 2024 (11:17 AM)-
Quelle mentalité de looser. Heureusement que ceux qui font l'histoire, ne la fétichise pas comme toi.
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En Juillet, 2024 (11:34 AM)Reply_author
En Juillet, 2024 (14:36 PM)-
Pourquoi vous l’accusez d’avoir une mentalité de perdant ???
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En Juillet, 2024 (16:42 PM)IL EST RÉALISTE DONGUEU !
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Un putin de perdant............ petit con....
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En Juillet, 2024 (16:44 PM)Pourtant ces gens que tu chantes on s'entrainent a leur coté tous les jours.
Alors ta putin de grande gueule puillante ferme la .
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Continue Gaïndé. Jolie analyse.
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En Juillet, 2024 (16:47 PM)Pourquoi on arrive plus a produire des champions? En athlétisme surtout. Depuis Amy Mbacké rien!
Le commentaire du gars est vrai. Il n’y a aucune discipline où on peut rêver de médaille. J’ai toujours dit qu’on peut modifier les règles de la lutte, pour arrêter la lutte avec frappe et basculer vers la lutte greco romaine et là je suis prêt à parier qu’on aurait beaucoup de médailles olympiques. Et ça donnerai aussi de la chances aux lutteurs sénégalais de participer aux championnats internationaux de lutte avec beaucoup d’acquis. Mais au senegal la lutte greco romaine n’est pas développée, on a privilégiée la lutte avec frappe qui n’est pas une discipline olympique
Allez les 🦁
Patriote Forever
En Juillet, 2024 (15:42 PM)-
Purée, ç’aurait été une opportunité garantie d’avoir des médailles d’or !!!!!
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{comment_ads}Opeulooowwww ! Bien Vu !
En Juillet, 2024 (16:44 PM)Participer à la Discussion