Habitué aux critiques contre le gouvernement de Pedro Sanchez, l'ancien joueur du FC Barcelone et du Real Madrid Luis Figo a décrié sur les réseaux sociaux les futures commémorations prévues par le gouvernement pour célébrer les 50 ans de la mort de Franco et de l'Espagne libre.
Un tacle de plus adressé à Pedro Sanchez. Si Luis Figo, l'ancien attaquant du FC Barcelone et du Real Madrid, a pris l'habitude de tacler la politique du gouvernement socialiste espagnol, il a pris position jeudi contre les commémorations prévues en cette année 2025 par l'Etat pour célébrer les 50 ans de la mort du dictateur Franco et de l'Espagne libre. Selon lui l'argent de ces commémorations doit plutôt être utilisé pour les victimes des graves inondations à Valence.
La commémoration ou non de ce cinquantième anniversaire du décès de Franco, mort le 20 novembre 1975, fait débat en Espagne. Tout au long de l'année 2025, le gouvernement organisera une centaine d'événements dans le cadre du programme "L'Espagne en liberté", avec l’ambition de rendre "hommage" à ceux qui ont permis de transformer le royaume en une "démocratie prospère" et de "transmettre aux jeunes l’importance de vivre en démocratie". La droite et l’extrême droite locales ont décidé de boycotter les événements officiels.
"Le plus grand problème aujourd’hui, ce sont les vivants, pas les morts"
"Il n'est pas nécessaire d'être de gauche, du centre ou de droite pour regarder les années sombres du régime franquiste avec tristesse et terreur, et pour craindre que cette régression ne se répète. Il suffit d'être démocrate", avait répondu Pedro Sánchez lors de son discours aux plus sceptiques.
C'est dans ce contexte que Luis Figo leur emboite le pas, expliquant qu'il est lui aussi en faveur de ce boycott: "Quel dommage que toutes les dépenses qui vont être engagées pour la célébration d’un mort dans l’histoire de l’Espagne il y a 50 ans ne soient pas utilisées pour toutes les victimes de la DANA à Valence, afin qu’elles puissent sortir de cet enfer le plus rapidement possible. Le plus grand problème aujourd’hui, ce sont les vivants, pas les morts."
Pas sa première attaque contre Pedro Sanchez
Un tweet "populiste" dénonce la presse catalane, quand d'autres internautes lui rappellent que s'il avait vraiment voulu aider le peuple espagnol il aurait payé ses impots, lui qui a été condamné à payer 2,4 millions d'euros au Trésor espagnol en 2012 pour fraude dans ses déclarations d'impôts sur le revenu lorsqu'il évoluait au Barça.
Luis Figo, qui se qualifie lui-même comme "ni de droite, ni de gauche", n'en est pas à sa première attaque envers Pedro Sanchez, critiquant notamment copieusement le fait que le gouvernement socialiste s'appuie sur un conseil scientifique pour la gestion de la pandémie de Covid-19. Toujours pendant la crise sanitaire, il avait retweeté le tweet de Pepe Reina en soutien à la manifestation d'extrême-droite VOX contre les mesures sanitaires.
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Bayil kath ak soss
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Signalier
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il y a 3 semaines (14:26 PM)Participer à la Discussion