Le Sénégal et le Kenya sont à la tête du classement des pays africains où la contribution d'internet au Produit intérieur brut (PIB) est la plus élevée avec respectivement 3,3% et 2,9%, indique un rapport de l'institut de recherche McKinsey Global Institute (MGI) publié sur le site de l’hebdomadaire panafricain Jeune-Afrique.Citant le rapport de MGI intitulé "Les lions passent au numérique : le potentiel de transformation d'internet en Afrique", publié le 20 novembre 2013,
Jeune Afrique souligne que les scores du Kenya et du Sénégal s'expliquent par la stratégie nationale de ces deux pays. ‘’Le gouvernement du Sénégal, rappelle MGI, a ainsi été l'un des premiers sur le continent à investir dans la fibre optique et à promouvoir le déploiement des cybercafés. L'Institut met également en avant les ressources consacrées par le Kenya et le Sénégal à la numérisation de l'éducation, de l'administration publique et des soins de santé’’, écrit le site de Jeune-Afrique.
MGI estime que la contribution d'internet au PIB annuel de l'Afrique ''pourrait passer de 18 milliards de dollars aujourd'hui à 300 milliards de dollars en 2025’’. Il rappelle que pourtant, ''tous les pays n'abordent pas la vague numérique de la même façon, ni avec le même enthousiasme''.
''Le Maroc et l'Afrique du Sud, deux des plus importantes économies du continent, occupent le statut de "followers" en raison de la part relativement moins importante accordée par l'État à la stratégie NTIC. Le score de l'Angola, de l'Algérie et de l'Éthiopie reflète, selon MGI, des performances fort en dessous de leur potentiel’’ souligne le rapporte exploité par Jeune Afrique. BHC/AD
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