Les chauffeurs de transport qui ont décrété une grève pour s’ériger contre la hausse du prix du carburant, ont cédé la voie aux conducteurs de vélo- taxi dits ‘’Jakarta’’ et autres charretiers, qui assurent le transport urbain à Kaolack.
‘‘Nous avons décidé de ne pas suivre le mouvement d’humeur des chauffeurs de taxi, bien que leurs revendications soient légitimes’’, a dit Modou Ndiaye, chauffeur de moto-taxi.
‘’Nous avons adopté cette conduite par ce que les chauffeurs de taxi se sont toujours désolidarisés de nos batailles’’, a soutenu M. Ndiaye qui a ajouté que la situation d’aujourd’hui est ’’profitable aux conducteurs de Jakarta de la ville.
‘’Nous avons décidé de garer nos véhicule parce que le prix du carburant est au-delà de nos capacités’’, a souligné le président du syndicat des transports routiers, Pape Yoro Samb.
‘‘Nous poursuivons cette grève, qui concerne les bus, les taxis urbains et inter-urbains et les camions, tant que l’Etat ne revoit pas le coût exorbitant du gasoil et les taxes qui sont élevées.’’
‘’Le problème actuel vient du gouvernement qui augmenté les taxes et qui a toujours fait la sourde oreille sur notre plate-forme revendicative’’, a pour sa part soutenu El Hadj Oumar Ba, secrétaire général du CNTS/FC de Kaolack.
M. Ba a préconisé de diminuer le prix du gasoil au lieu d’augmenter le prix du transport.
‘’Nous enregistrons chaque jour des pertes parce que les 750 FCFA obtenus par course ne couvrent pas le prix du litre de gasoil qui est 825 FCFA ‘’, a expliqué le chauffeur de taxi jaune-noir, Pape Sakho.
Pour sa partt, le président du regroupement des chauffeurs de poids lourds, Cheikh Ndiaye, a appelé ses collègue à suivre le mouvement parce que, dit-il, ‘’les mal est général.’’
1 Commentaires
Modou Ndaw
En Janvier, 2012 (15:14 PM)Participer à la Discussion