Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président de la Commission de l’Union,
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et chefs de délégations,
Mesdames, Messieurs, En votre nom et au mien propre, je tiens
d’abord à remercier le gouvernement et le peuple éthiopiens pour
l’accueil convivial et l’hospitalité chaleureuse qu’ils nous réservent, une
fois de plus, dans la cité légendaire d’Addis Abeba, berceau de notre
rêve de liberté et d’unité africaines.
Je mesure l’honneur et la responsabilité qui s’attachent à la confiance
dont vous venez de m’investir, ensemble avec les membres du Bureau,
pour conduire les destinées de notre Organisation pendant un an.
Je vous en remercie et vous assure de notre engagement à travailler
de concert avec tous les pays membres dans l’exercice de notre mandat.
Je rends hommage aux Pères fondateurs de l’Organisation.
Six décennies après, leur vision lumineuse continue d’inspirer notre vivre
ensemble et d’éclairer notre marche solidaire vers l’idéal d’intégration
africaine.
C’est justement dans cet esprit panafricaniste que le Président Léopold
Sédar Senghor avait proposé, au sommet de l’OUA de juillet 1964,
d’instituer « une autorité politique et morale permanente de la
Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement » pour donner une
impulsion de haut niveau à la conduite des affaires continentales.
C’est ainsi qu’est née la charge de Président en exercice de notre
Organisation ; charge dont le Président Félix Antoine Tshisekedi
Tchilombo, s’est acquitté avec dévouement.
Merci cher Félix, pour les efforts considérables que tu as consacrés au
service de notre continent.
Alors que notre Union célèbre son 20ème anniversaire cette année, nous
pouvons être fiers des progrès accomplis dans le cadre d’initiatives
majeures telles que le NEPAD, le PIDA, le MAEP, la Vision 2063, la
réforme institutionnelle, la Grande Muraille Verte, la ZLECAF et plus
récemment notre riposte coordonnée contre la pandémie COVID-19.
En même temps, nos défis restent nombreux et pressants; qu’il s’agisse
de la paix et de la sécurité, des changements anti constitutionnels de
gouvernement, de la protection de l’environnement, de la santé et du
développement économique et social.
L’urgence de paix et de sécurité nous rappelle notre responsabilité
particulière dans la lutte contre le terrorisme, le règlement pacifique des
différends entre pays membres, et la prise en charge des situations de
crises internes.
Nous ne pouvons détourner nos regards de toutes ces vies perdues,
ces familles endeuillées, ces millions de personnes déplacées ou
réfugiées, ces écoles et structures de santé fermées et ces cohésions
sociales désintégrées.
Le bon sens commande de faire taire les armes et construire une
culture de dialogue et de concertation dans le cadre des mécanismes
africains de résolution des conflits.
Les antagonismes dispersent nos efforts et nous retardent sur le chemin
du développement.
J’appelle à un examen de conscience pour réaliser la paix des braves
afin de mieux nous consacrer aux autres urgences qui nous
préoccupent.
Il en est ainsi de la crise sanitaire liée à la pandémie COVID-19, et la
nécessité d’assurer au plus vite notre souveraineté pharmaceutique et
médicale.
Je remercie vivement le Président Cyril Ramaphosa qui, avec l’appui
de la Commission et de Africa CDC, s’est beaucoup investi dans la
riposte anti COVID, aussi bien pour l’accès au vaccin que pour sa
production en Afrique.
A l’épreuve de la crise, tout un écosystème de produits hygiéniques,
pharmaceutiques et médicaux a vu le jour sur le continent.
La production de vaccins est déjà en cours dans certains pays et
d’autres vont suivre.
Au-delà de la riposte anti COVID, il serait donc indiqué de maintenir
cette nouvelle dynamique en gardant les questions de santé au cœur de
notre agenda, afin de soutenir l’émergence d’une industrie
pharmaceutique africaine capable de satisfaire nos besoins essentiels, et
faire face à des pandémies comme le VIH-Sida, la tuberculose et le
paludisme.
J’attire également l’attention de notre sommet sur les ravages du
cancer, un tueur silencieux qui cause près de 20 millions de décès par
an dans le monde, dont plus de
700 000 en Afrique.
S’y ajoute que 40% de nos pays ne disposent d'aucune unité de
traitement par radiothérapie.
En réponse à cette situation préoccupante, l’Agence internationale de
l’Energie a lancé l’initiative Rays of hope, Rayons de l’espoir, afin de
soutenir les capacités des Etats membres, africains en particulier, dans
la lutte contre le cancer, grâce aux technologies nucléaires, notamment
l'imagerie médicale, la médecine nucléaire et la radiothérapie.
J’encourage vivement nos pays à appuyer la campagne Rays of Hope
de l’AIEA qui contribue à la réalisation des ODD et de l’Agenda 2063.
Nos urgences sont aussi économiques.
L’Afrique continue d’accuser du retard dans le domaine du
développement malgré ses énormes potentialités : 30 millions de km2 ;
plus d’un milliard d’habitants ; d’importantes réserves en eau et
hydrocarbures; 60% des terres arables non exploitées du monde ; 40%
des réserves d’or ; 85 à 95% des réserves de métaux du groupe du
chrome et du platine ; 85% des réserves de phosphates ; plus de 50% des
réserves de cobalt et un tiers des réserves de bauxite.
C’est dire qu’en dépit de ses handicaps, l’Afrique dispose du potentiel
nécessaire pour assurer les conditions de son émergence.
Du reste, dans sa grande majorité, notre continent progresse.
Les gouvernements sont à la tâche.
Il y a une jeunesse créative qui entreprend et réussit.
Des millions d’hommes et femmes travaillent, investissent et créent de la
richesse.
Toutes ces énergies positives contribuent à la transformation
structurelle du continent, en faisant émerger l’Afrique des infrastructures
routières, autoroutières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires ;
l’Afrique des centrales électriques, de l’agro business, des plateformes
industrielles et numériques.
C’est justement dans l’esprit de cette Afrique sur la voie de l’émergence
que s’inscrit le thème de notre sommet, sur proposition pertinente du
Président Alassane Ouattara : « Renforcer la résilience en matière
de nutrition sur le continent africain : accélérer le capital humain et
le développement social et économique ».
Ce thème nous rappelle l’urgence de réaliser notre souveraineté
alimentaire en produisant plus et mieux dans l’agriculture, l’élevage et la
pêche par: - la modernisation de nos outils et méthodes de production,
de conservation et de transformation ;
- l’amélioration des intrants, la maitrise de l’eau, le développement des
chaines de valeurs et la facilitation de l’accès aux marchés.
L’Afrique émergente doit aussi compter sur ses forces vives : les jeunes
et les femmes.
Les jeunes doivent rester au centre de nos politiques publiques, parce
qu’ils forment la majorité de notre population, et que nous ne pourrons
tirer avantage du dividende démographique que si notre jeunesse reçoit
l’éducation et la formation adéquates qui la préparent à la vie active.
La condition féminine nous interpelle, parce que les femmes constituent
l’autre moitié du continent.
L’Afrique ne peut se développer quand des millions de femmes et de
filles continuent de subir des traitements violents, inégalitaires et
discriminatoires.
J’appelle à une plus grande mobilisation des pouvoirs publics, des
leaders d’opinion, de la société civile, des familles et des communautés
contre toutes les formes de violence faites aux femmes et aux filles, et
pour leur autonomisation.
C’est une condition essentielle du progrès de notre continent et de notre
bien-être collectif.
Chers collègues, mesdames, messieurs,
Si le destin de notre continent se joue entre nos mains, il reste aussi
tributaire d’une gouvernance politique, économique et financière
mondiale qui fait peu de place à nos pays.
En votre nom, je poursuivrai notre plaidoyer pour un multilatéralisme
plus ouvert, plus transparent et plus inclusif; à commencer par une
représentation plus équitable de l’Afrique au Conseil de Sécurité des
Nations Unies, conformément au consensus d’Ezulwini.
Je souhaite également que nous portions davantage nos efforts sur la
réforme de la gouvernance économique et financière internationale pour
un meilleur accès de nos pays aux sources de financement du
développement.
Nos économies sont sous financées, parce que des règles et procédures
rigides entravent l’accès de nos pays à des prêts consistants de longue
durée, et à des taux supportables, pour le financement de leurs besoins
de développement économique et social.
Nos économies sont aussi mal financées, parce qu’elles continuent de
payer des taux d’intérêt trop élevés, à cause d’un système inéquitable
d’évaluation du risque d’investissement en Afrique.
A titre d’exemple, en 2020, alors que le monde entier subissait de plein
fouet l’impact de la COVID-19, 18 des 32 pays africains évalués par au
moins une des grandes agences d’évaluation ont vu leur notation
dégradée ; soit 56% contre une moyenne mondiale de 31%.
D’autre part, des études montrent qu’au moins 20% des paramètres de
notation de nos pays dépendent de facteurs plutôt subjectifs, par
exemple d’ordre culturel ou linguistique, donc sans relation avec les
fondamentaux qui déterminent la stabilité d’une économie.
Tout cela fait que la perception du risque d’investissement en Afrique
reste toujours plus élevée que le risque réel ; ce qui renchérit les primes
d’assurance, rend le crédit plus cher et pénalise ainsi la compétitivité de
nos économies.
Avec le soutien de la Commission, il me parait nécessaire de mettre en
place une task force de l’Union pour étudier plus en avant la
problématique du financement de nos économies, y compris par la
réforme des règles de l’OCDE y afférentes, la création d’une Agence
panafricaine de notation et la mise en place d’un Mécanisme de stabilité
financière sur lequel la Banque Africaine de Développement travaille
déjà.
D’autres efforts pourraient davantage porter sur l’harmonisation de nos
législations nationales et l’échange des meilleures pratiques dans
l’industrie minière et des hydrocarbures pour une juste rémunération de
nos ressources.
Ces chantiers pourraient certes prendre du temps, mais il me semble
nécessaire de passer des revendications aux actes en jetant les
fondements de leur construction.
Dans l’immédiat, je poursuivrai notre plaidoyer pour la réallocation des
DTS. Avec l’émission historique de Droits de Tirages Spéciaux à hauteur
de 650 milliards de dollars, l’Afrique a pu disposer de son quota de 33
milliards de dollars pour renforcer sa résilience.
C’est un acquis considérable. Mais au regard de l’impact profond de la
crise, l’Afrique a besoin d’un financement additionnel d’au moins 252
milliards de dollars d’ici à 2025 pour contenir le choc et amorcer sa
relance économique.
En conséquence je poursuivrai notre plaidoyer pour la réallocation en
faveur des pays africains, selon des modalités à convenir, de 67 milliards
de dollars, mobilisables sur les quotas de DTS des pays riches qui y
consentent, pour atteindre l’objectif de 100 milliards fixés au Sommet de
Paris sur le financement des économies africaines.
Il est important qu’une partie significative des DTS soit réallouée via la
BAD, compte tenu de son rôle habituel dans le financement du
développement, pour soutenir nos efforts de relance par des
investissements de qualité, qui stimulent une croissance inclusive et
durable.
En outre, afin d’élargir nos possibilités de financement de grands projets
de développement, le moment est venu de modifier l’Accord portant
création du Fonds africain pour le Développement (FAD) ; ce qui lui
permettra d’accéder aux marchés des capitaux et lever 33 milliards de
dollars, comme effet de levier, en complément de ses fonds propres de
25 milliards de dollars.
Plus de ressources pour le FAD lui donne plus de capacités de
financement pour nos pays.
En conséquence, j’appelle nos partenaires à engager avec nous le
travail de modernisation du FAD, à l’image d’autres Institutions
similaires, d’autant plus que son statut est resté quasiment inchangé
depuis sa création en 1972.
En votre nom, chers collègues, j’ai aussi la ferme intention de
porter haut et fort notre message pour des partenariats rénovés,
plus justes et plus équitables.
Plus de 60 ans après ses premières indépendances, l’Afrique est plus
que jamais décidée à prendre son destin en mains.
Notre continent ne saurait être la chasse gardée des uns contre les
autres.
Nous sommes ouverts à tous les partenariats, sans exclusion, ni
exclusivité, pourvu qu’ils soient mutuellement bénéfiques et respectueux de
nos priorités de développement et de nos choix de société.
Dans cet esprit, je salue les excellents résultats du Forum sur la
coopération sino-africaine de novembre 2021 et du Sommet TurquieAfrique de décembre dernier.
J'ai confiance que nos rendez-vous avec l'Union Européenne dans
quelques jours, et plus tard avec la Corée , la Russie, le Japon, le
monde arabe, et certainement avec les Etats-Unis d'Amérique,
s'inscriront dans la même dynamique.
Un autre défi nous interpelle : celui de la transition énergétique dans le
contexte de la lutte contre le changement climatique dont l’Afrique est
partie prenante.
En marge de la COP 26 de Glasgow, des pays ont unilatéralement pris
la décision de mettre fin au financement extérieur d’énergies fossiles,
même propres comme le gaz, alors que certains parmi eux continuent
d’utiliser des sources aussi polluantes que le charbon et le fuel.
Au moment où, avec les importantes découvertes de ces dernières
années, le gaz ouvre pour nos pays de réelles perspectives d’accès
universel à l’électricité et de soutien à l’industrialisation, arrêter le
financement de la filière gazière porterait gravement atteinte à nos
efforts de développement économique et social.
C’est pourquoi, en restant engagés dans la lutte contre le changement
climatique selon le principe de la responsabilité commune mais
différenciée, il est tout à fait légitime que nos pays réclament une
transition énergétique juste et équitable.
Ensemble, mobilisons-nous pour la réussite de la COP 27 que notre
frère Abdel Fattah Al Sissi va accueillir.
Chers collègues, mesdames, messieurs,
Les défis que voilà, nous les relèverons en consacrant plus de temps à
nos débats sur des questions vitales pour nos pays, avec des méthodes
de travail rénovées et rationalisées, dans l’esprit de la réforme
institutionnelle que nous avons menée sous la conduite dynamique du
Président Paul Kagame.
L’impératif de résultat nous presse de mettre en œuvre nos réformes
pour améliorer les performances de l’Union, y compris par le
renforcement de ses capacités financières.
Je pense à la répartition du travail entre l’Union, les Communautés
économiques régionales et les Mécanismes régionaux, à la réforme des
organes judiciaires et quasi judiciaires, à l’opérationnalisation du Fonds
pour la paix et de la Force africaine en attente, ainsi qu’à une meilleure
articulation des Agences.
L’Afrique que nous voulons, c’est aussi celle qui recouvre l’intégralité de son
patrimoine culturel.
La restitution de notre patrimoine spolié restera au cœur de notre
agenda, parce qu’il fait partie intégrante de notre identité civilisationnelle
; c’est ce qui nous relie à notre passé et forme le viatique que nous
devons léguer aux générations futures.
L’Afrique que nous voulons bâtir ne peut faire l’impasse sur son
héritage culturel.
Le temps ne saurait effacer notre mémoire collective.
Le poids de l’histoire et les pesanteurs du présent ne sauraient inhiber
notre volonté de déconstruire les préjugés et les déterminismes qui
entravent la marche de notre continent vers le progrès.
Nous disons oui au « rendez-vous du donner et du recevoir» par le
dialogue fécond des cultures et des civilisations ; mais non à l’injonction
civilisationnelle qui nous dicterait nos choix et nos comportements.
Dans l’esprit que voilà, je ne ménagerai aucun effort dans la défense
des intérêts de notre Continent avec le soutien des membres de notre
Bureau et le vôtre.
Ainsi, et ensemble, nous pourrons apporter une nouvelle pierre à
l’édifice continental de nos rêves : une Afrique en paix, plus libre, plus
unie et plus solidaire ; une Afrique debout et en marche vers plus de
progrès et de prospérité.
Vive l’Afrique ! Vive l’Union Africaine !
Je vous remercie.
30 Commentaires
K11
En Février, 2022 (10:57 AM)Reply_author
En Février, 2022 (13:04 PM)Non Au Journal " P O P "
En Février, 2022 (13:58 PM)Scandaleusement anti-patriotique de la part du journal Senegalais " "Vox Pop " de Daouda Diarra est il Senegalais d'ailleurs) d'avoir publier en reproduction à la Une et en page entière (page 2) , une longue interview du terroriste Salif Sadio qui vient d'assassiner 4 soldats Senegalais en Gambie et enlevé 7. Salif Sadio y menace gravement la le gouvernement gambien et prône une guerre sanglante sans merci. Le gouvernement Senegalais doit mettre en demeure ce journal plus la CNRA machin de Babacar Diagne ( qui passe son temps à hurler gentillement que sur les séries Senegalaise TV). En son temps, l'ancien courageux avait " assiégé " la radio Sud FM qui avait fait la bêtise anti-patriotique de publier l'interwiew du même terroriste. Moi citoyen ami solidaire de nos Jambars, demande solennellement au gouvernement Senegalais de rechercher activement Salif Sadio et de mettre hors d'état de nuire. Le sang de nos militaires doit cesser de couler.
Recyclage Anciens Prési
En Février, 2022 (17:08 PM)Actions Vs Words
En Février, 2022 (17:25 PM)using corruption and briberie to put parliamentarians and judiciary officials in your pocket.
The inaugural speech is as great as the daily deals of corruption, népotism, clientélism and intimidation via judicial oppression against opponents.
Macky Korr Marieme Faye
En Février, 2022 (11:18 AM)Reply_author
En Février, 2022 (14:02 PM)Il n'y va que pour son prestige
Reunion De Fr. Maç
En Février, 2022 (17:15 PM)Sandiambour
En Février, 2022 (11:45 AM)le Sénégal president d Afrique ! Les lions champions d Afrique !
Quelle heureuse coïncidence!
Xorom
En Février, 2022 (11:54 AM)Un discour non écrit par lui. il en serait incapable mais aprouvé et lu .
Par contre aucune mention sur la corruption des présidents africains s'enrichissant sur le dos des populations.
Bonne Chance Pr Africa
En Février, 2022 (12:24 PM)Le Témoin
En Février, 2022 (12:49 PM)Le Sage
En Février, 2022 (13:12 PM)Amala
En Février, 2022 (13:25 PM)Reply_author
En Février, 2022 (06:01 AM)Jacob
En Février, 2022 (14:38 PM)Etudiant
En Février, 2022 (15:46 PM)Canna
En Février, 2022 (16:43 PM)Benewaye5
En Février, 2022 (17:33 PM)Temps
En Février, 2022 (23:02 PM)Pour ce qui est du discours quelle désolation de se rendre compte que la mainmise de la France sur certains est immuable. En effet, comment comprendre que l'on s'inquiète du risque de répétition des actes de prise du pouvoir par la force, d'un côte, sans aucun signe dans l'autre sens pour décourager les candidats aux 3ème mandats qui en sont la cause ? Ces candidatures reconnues par leurs propres porteurs comme illégitimes et illégales dans un premier temps ont des effets catastrophiques sur les constitutions dont les pays héritent ensuite, constitiutions qui deviennent toxiques pour tout espoir de démocratie et de vie sociale moderner et saine.
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