Les travaux de la 5ème édition des Journées de la Mise à Niveau des entreprises du Sénégal se poursuivent sur le thème : « La mise à niveau des entreprises : levier essentiel pour la compétitivité, la création d'emplois et la souveraineté économique du Sénégal ». Ce mardi, deuxième journée, a été ouverte par une session sur « La mise à niveau, levier de compétitivité et de souveraineté économique du Sénégal ». Elle a été suivie par un panel sur « Comment la Mise à Niveau peut contribuer à l’industrialisation et à la souveraineté économique du Sénégal ?». Cette rencontre de haut niveau a été présidée par le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Elevage, M. Mabouba Diagne, et animée par M. Franck Bavard de la SPIS ; M. Adama Lam de la CNES ; M. Ousmane Sy Ndiaye de l’UNACOIS JAPPO ; M. Serigne Mboup, président de l’UNCCAIS ; et M. Pierre Ndiaye de Mamelles Jaboot.
« Ce ne sont pas les étrangers qui vont venir développer ce pays, c’est nous-mêmes »
Dans son intervention, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l'Elevage a mis l’accent sur la dépendance du Sénégal par rapport à l’étranger, avant de lancer un appel au secteur privé national à s’impliquer davantage dans le processus de l’industrialisation et à la souveraineté économique du pays. « Je lance un appel aux Sénégalais, aux gens qui ont les moyens dans ce pays. Ce ne sont pas les étrangers qui vont venir développer ce pays, c’est nous-mêmes. Quand je vois les montants d’argent que les gens mettent dans l’immobilier (…). Moi, je me suis rendu compte très vite que l’immobilier était certes rentable, mais il y a plus rentable », a lancé Mabouba Diagne.
Pour l’autorité étatique, le Sénégal a tout pour se développer. « Je lance un appel aux boulangers du pays et le président des boulangers m’entend. Je leur ai demandé, en tant qu’association qui fait environ 800 membres, de venir, on vous donne 10, 20 hectares quelque part. On produit du maïs, on produit du mil. J’ai l’intime conviction que ce pays a tout pour se développer », a indiqué Mabouba Diagne. A l’en croire, le Sénégal importe 7 500 milliards, 2 500 produits, 1 070 milliards de francs Cfa, 10 produits de denrées alimentaires.
« L’Egypte l’a fait, l’Ethiopie est en train de le faire, le Rwanda est en train de le faire, pourquoi pas nous ? On passe beaucoup de temps à parler et peu de temps au travail. Je partage parfaitement le point de vue que le Bureau de Mise à Niveau a un rôle à jouer pour le renforcement des capacités, et peut-être, le secteur privé devrait contribuer mais l’Etat aussi », a insisté l’autorité.
« Nous avons besoin de ce secteur privé »
9 Commentaires
Bilan
il y a 7 heures (16:02 PM)trêve de bavardages
Tik Tok
il y a 6 heures (16:08 PM)Creditsuisse
il y a 6 heures (16:21 PM)On ne développe pas un pays par des incantations et des théories.
Wa Salam
Pasteffffffff
il y a 6 heures (16:39 PM)Il Est Pertinent
il y a 5 heures (17:16 PM)Naja
il y a 3 heures (19:27 PM)lui avant devenir ministre et il a prix de gros risques en investissant dans l’agriculture et l’élevage
en effet vous avez raison : être derrière vos claviers et critiquer est bcp qu’investir et crée des emplois.
Les chiens aboient, les caravanes vont continuer à passer
J’ai horreur de commenter sur les réseaux sociaux mais cette fois ci je ne pouvais m’abstenir
Participer à la Discussion