Au ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, les femmes occupent des postes de responsabilité. Ainsi, dans l’optique de vulgariser la capacité intellectuelle des femmes au même titre que celle des hommes, Seneweb s’est intéressé à l’une de ces amazones. La Coordinatrice de la cellule de lutte contre le travail des enfants, Mame Coumba Thiaw, est à l’honneur de « Sitöé ».
Notre « Sitöé » s’est d’abord réjouie de cette égalité des chances illustrée à travers le ministère du travail où « sur les quatre directions du ministère, les trois sont dirigées par des femmes. Nous avons Mme Diedhiou Directrice de la Protection Sociale, Mme Fall, Directrice des Relations de Travail et des Organisations Professionnelles et Mme Gueye, Directrice des Relations avec les Institutions. Au niveau déconcentré aussi il y ades femmes à la tête des inspections régionales du travail et de la sécurité sociale, bien que ça soit insignifiant par rapport au nombre d’inspections », constate l’inspectrice du travail sans oublier de magnifier les excellents résultats de ses collègues dans les différents secteurs.
« Mon plaidoyer c’est d’abord à l’endroit des femmes de manière générale, il faut qu’elles s’investissent davantage dans les formations, les renforcements de capacités pour être performantes dans le travail et éviter de se prendre pour des faibles parce qu’elles sont juste des femmes. Elles doivent être efficaces et au service et la maison c’est à dire pouvoir concilier vie professionnelle et vie familiale. Au sein du ministère, il y a certes des progrès dans la promotion du leadership féminin à travers la cellule du genre et de l’équité mais des défis restent encore à relever notamment sur la représentation des femmes dans les hautes instances de décisions », souligne Mme Sow.
Revenant sur son domaine, Mame Coumba Thiaw a surtout misé sur la sensibilisation afin d’éradiquer le fléau qu’est le travail des enfants, d’ici 2025.
Détaillé dans cet entretien, le travail des enfants qui se présente sous plusieurs formes est également passible de peine de prison.
7 Commentaires
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Il faut aller fermer tous les dahraas ce sont les pires esclavagistes qui exploitent et torturent les enfants. Il faut commencer par mettre en prison tout parent qui envoie son enfant dans un daara
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il y a 2 semaines (14:36 PM)Jim
il y a 2 semaines (12:16 PM)Le travail des enfants au Sénégal est une tragédie silencieuse qui prive des milliers de jeunes de leur droit fondamental à l'enfance, à l'éducation et à un avenir décent. Dans les rues de Dakar et à travers le pays, des enfants sont exploités, contraints de mendier ou de travailler dans des conditions dangereuses, sacrifiant leur avenir pour des profits immédiats. Cette situation n'est pas seulement une atteinte aux droits de l'enfant, mais un frein au développement de la nation tout entière. Il est temps que les autorités, la société civile et chaque citoyen agissent avec détermination pour mettre fin à cette injustice criante.
Bathie
il y a 2 semaines (21:05 PM)Elle avec sa moussor à la Arabe, elle ne s'attaquera jamais à ce fléau des enfants mendiants qui meurent brûlés, battus, agressés sexuellement ....! Elle ne bougera pas son petit doigt parce que la base du travail, du trafic et de la mendicité des enfants,c'est l'islam.
Massamba Db
il y a 2 semaines (12:34 PM)Enfin bref, pourquoi nous sommes responsables de ce fléau d'enfants talibés ? Les personnes comme moi qui donnent de l'argent à ses enfants, c'est eux qui favorisent la mendicité et condamnent les talibés. Puisque le Sérigne sait que c'est possible de se faire de l'argent avec ces pauvres enfants. Mais le plus grand responsable de cette situation, reste l'état. Ils doivent interdire la mendicité, le travail et l'exploitation des enfants. Le second responsable est le ou les parent(s). Comment voulez vous confier votre fils à un maitre coranique pendant plusieurs années et ne pas le payer. Comment il va faire pour nourrir toutes ces têtes.
J'en profite pour ouvrir un autre débat : Un pourcentage significatif d'agresseurs et de voleurs au Sénégal ont été des enfants talibés des daara.
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