Le Gouvernement de la République du Sénégal a mis en place à partir de 2019, avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale (BM) et de l’Agence Française de Développement (AFD), le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). Ce programme, d’une durée de cinq (05) ans et d’un montant global de 260 millions de $ US (130 milliards FCFA) a produit des résultats escomptés. La finalité, c’est de jeter les bases d’un développement viable, d’améliorer le financement des Collectivités territoriales (CT) pilotes et relever leurs performances, dans la gestion des investissements publics pour la fourniture de services locaux. La coordination de cet ambitieux projet est assurée par l’Agence de Développement municipal (ADM). Après 4 ans de mise en œuvre, les responsables ont présenté les chiffres aux bénéficiaires aux collectivités territoriales.
Le coordonnateur du programme avance qu’à la faveur d’une prolongation d’une année, la clôture est prévue en juin 2024. « On est en train de préparer le PACASEN 2 » a révélé Mansour Bocoum. Ce dernier a présenté un bilan positif. Il convoque l’exécution de 909 projets qui ont un impact direct sur le vécu de 6 millions de bénéficiaires. C’est une belle trouvaille qui a rehaussé le développement des collectivités territoriales qui ont vu leurs compétences techniques renforcées.
« 124 communes ont été touchées par la phase 1 et cela doit être étendu pendant la deuxième phase », a affirmé Mansour Bocoum. Ousmane Sow a fait savoir que les agences régionales de développement (ARD) jouent un rôle de coaching territorial parce que les collectivités ont besoin de mettre en œuvre les activités du Pacasen. « Le rôle a été de faire respecter le calendrier d’exécution des plans d’actions annuelle. Il s’agit d’impulser une dynamique d’animation avec une équipe constituée des membres du conseil de la collectivité. Le portail va rendre équitable l’accès à l’information, et c’est associé à un mécanisme de gestion des plaintes. Mais aussi de donner à la collectivité la possibilité de faire des réclamations », précise-t-il.
Les localités bénéficiaires soupèsent les retombées. A titre illustratif, le maire de Médina Yoro Foula rapporte que le Pacasen a sorti sa localité de l’enclavement.
« Le Pacasen a joué un rôle important dans le cadre de l’augmentation des ressources financières au niveau des collectivités et l’obtention d’infrastructures. Ma commune est une zone enclavée sans infrastructures mais le programme a été la solution », reconnaît-il. L’édile de cette ville ajoute que sa commune n’a plus d’abri provisoire encore moins un déficit de table-banc pour les écoles.« Nous avons des sections de formation de renforcement des élus locaux, des conseilleurs et surtout les commissions sur la voirie, la passation de marché. Médina Yoro Foula a gagné deux fois le prix de la réédition des comptes et de la bonne gouvernance et la transparence » a évoqué le maire Kalidou Sy. Par conséquent, il a invité les partenaires techniques à poursuivre l’aventure avec les collectivités territoriales.
A sa suite, le maire de Birkelane, Fadilou Fall a embouché la même trompette. Grâce à ce programme, sa voirie a été densifiée, un marché hebdomadaire a été construit chez-lui sans oublier un stade avec une tribune et l’extension du réseau de fourniture de l’électricité. « Nous sommes en train de construire une salle polyvalente et une maison d'hôtes. Sans le Pacasen, on marchera mais certainement lentement, il faut un PACASEN 2 », dit-il.
Le coordonnateur du programme avance qu’à la faveur d’une prolongation d’une année, la clôture est prévue en juin 2024. « On est en train de préparer le PACASEN 2 » a révélé Mansour Bocoum. Ce dernier a présenté un bilan positif. Il convoque l’exécution de 909 projets qui ont un impact direct sur le vécu de 6 millions de bénéficiaires. C’est une belle trouvaille qui a rehaussé le développement des collectivités territoriales qui ont vu leurs compétences techniques renforcées.
« 124 communes ont été touchées par la phase 1 et cela doit être étendu pendant la deuxième phase », a affirmé Mansour Bocoum. Ousmane Sow a fait savoir que les agences régionales de développement (ARD) jouent un rôle de coaching territorial parce que les collectivités ont besoin de mettre en œuvre les activités du Pacasen. « Le rôle a été de faire respecter le calendrier d’exécution des plans d’actions annuelle. Il s’agit d’impulser une dynamique d’animation avec une équipe constituée des membres du conseil de la collectivité. Le portail va rendre équitable l’accès à l’information, et c’est associé à un mécanisme de gestion des plaintes. Mais aussi de donner à la collectivité la possibilité de faire des réclamations », précise-t-il.
Les localités bénéficiaires soupèsent les retombées. A titre illustratif, le maire de Médina Yoro Foula rapporte que le Pacasen a sorti sa localité de l’enclavement.
« Le Pacasen a joué un rôle important dans le cadre de l’augmentation des ressources financières au niveau des collectivités et l’obtention d’infrastructures. Ma commune est une zone enclavée sans infrastructures mais le programme a été la solution », reconnaît-il. L’édile de cette ville ajoute que sa commune n’a plus d’abri provisoire encore moins un déficit de table-banc pour les écoles.« Nous avons des sections de formation de renforcement des élus locaux, des conseilleurs et surtout les commissions sur la voirie, la passation de marché. Médina Yoro Foula a gagné deux fois le prix de la réédition des comptes et de la bonne gouvernance et la transparence » a évoqué le maire Kalidou Sy. Par conséquent, il a invité les partenaires techniques à poursuivre l’aventure avec les collectivités territoriales.
A sa suite, le maire de Birkelane, Fadilou Fall a embouché la même trompette. Grâce à ce programme, sa voirie a été densifiée, un marché hebdomadaire a été construit chez-lui sans oublier un stade avec une tribune et l’extension du réseau de fourniture de l’électricité. « Nous sommes en train de construire une salle polyvalente et une maison d'hôtes. Sans le Pacasen, on marchera mais certainement lentement, il faut un PACASEN 2 », dit-il.
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