VISA affirme son engagement à façonner les paiements digitaux en Afrique, tout en offrant des solutions adaptées et sécurisées pour connecter les individus, les entreprises et les économies vers de nouveaux horizons financiers. C’est pourquoi, après avoir signé une convention de partenariat avec le groupe CBAO mercredi, VISA a organisé une rencontre avec les Banques et les Fintechs sénégalaises pour « construire ensemble l’écosystème de paiement du futur ». Cet événement, qui s’est tenu jeudi 24 octobre 2024, à Dakar, au Sénégal, vise à présenter des solutions, des projets et offrir des innovations aux partenaires.
« Partager notre agenda d’accélération de paiement digital au Sénégal »
A ce titre, M. Ismahill Diaby, Vice-Président, Directeur Général Afrique de l'Ouest & Centrale de VISA, et son équipe ont partagé les avancées technologiques de l’entreprise, tout en démontrant comment elle collabore efficacement avec les Banques, les régulateurs et les Fintechs. En effet, au cours de la rencontre qui a enregistré la présence des experts métiers venus des Banques et des Fintechs sénégalaises, des représentants du gouvernement, des représentants de la BCEAO, entre autres, ils ont dévoilé les stratégies innovantes de VISA avant de présenter les projets aux partenaires potentiels qui sont venus massivement.
« Il était important pour nous, après plusieurs années de présence sur le marché sénégalais, de réunir l’ensemble de la communauté de l’écosystème de paiement digital du marché qui a beaucoup évolué depuis quelques années. VISA a travaillé pendant des décennies avec les Banques mais de nouveaux acteurs tels que les Fintechs, les opérateurs télécoms, sont des acteurs qui comptent maintenant dans l’industrie du paiement. Donc, il était important pour nous d’organiser une rencontre de ce genre pour partager notre agenda d’accélération de paiement digital au Sénégal mais également de pouvoir contribuer à renforcer les liens entre ces différents opérateurs », a souligné Ismahill Diaby.
Il ajoute : « Mais en plus de cela, il était important pour nous de veiller à ce que notre régulateur, la BCEAO soit présente afin de montrer toutes les évolutions technologiques que nous sommes en train de déployer sur la région Afrique de l’Ouest, notamment l’UEMOA, et rassurer l’ensemble des différents acteurs sur la pertinence de ces solutions pour le marché sénégalais ».
« Plus de 90% des dépenses de consommation des ménages de notre espace s’effectuent encore en monnaie fiduciaire »
Selon M. Diaby, le paiement digital doit être un défi pour tout le monde. « Aujourd’hui, plus de 90% des dépenses de consommation des ménages de notre espace s’effectuent encore en monnaie fiduciaire (cash). Nous savons également l’impact pour une économie émergente d’accepter le paiement digital. Donc, une accélération de 1% du paiement digital dans une économie émergente impacte positivement son PIB de 3%. Cependant, aujourd’hui force est de constater que nous sommes encore loin d’un certain nombre d’économie de ce monde, en termes du taux de bancarisation », a-t-il révélé.
Dans l’écosystème VISA, le Vice-Président, Directeur général Afrique de l’Ouest et Centrale signale que le Sénégal a été pendant longtemps le premier pays en termes de paiement digital. Et aujourd’hui, après avoir été 3ème l’année dernière, il est passé en 2ème position cette année. Et ceci n’a été possible que grâce au travail de collaboration avec tous les acteurs présents ici aujourd’hui.
Huit défis à relever pour accélérer le développement du paiement digital en Afrique
Pour accélérer davantage le paiement digital en Afrique, Ismahill Diaby a souligné la nécessité de relever plusieurs défis ensemble. Il s’agit de : l’accélération de l’émission (mettre les outils de paiement à la disposition des populations) ; la démocratisation (permettre l’accès des cartes et solutions de paiement) ; l’acceptation de paiement digital et à moindre coût ; la sécurité des transactions ; la conformité ; l’éducation financière ; la pertinence technologique ; et enfin, le défi de la facilitation des mouvements de l’argent.
Pour ce faire, M. Diaby estime qu’il faut un partenariat fécond. « Ce n’est qu’ensemble qu’on peut réussir à relever ces défis. Donc aujourd’hui, VISA s’active au quotidien à travailler avec les Banques, les Fintechs, les gouvernements, les opérateurs télécoms, les commerçants, entre autres. Aujourd’hui, VISA, dans sa position, travaille à l’inclusion et faire de telle sorte que nous tous puissions combattre le cash », a-t-il expliqué.
Plus de 800 000 transactions sur 1 000 000 de cartes qui circulent au Sénégal
La directrice développement commercial de VISA Sénégal, Mme Sandra Gayibor, dans sa présentation des ambitions de l’entreprise au Sénégal dans les années à venir, a révélé qu’au Sénégal, VISA a plus de 100 millions en termes de volume de paiement pour plus de 800 000 transactions sur 1 000 000 de cartes qui circulent dans le pays.
Mme Gayibor a également dévoilé les ambitions stratégiques de VISA pour le Sénégal. Il s’agit du renforcement de son ancrage régional ; de l’avancée vers la digitalisation ; la promotion de l’inclusion financière ; et l’engagement pour la sécurité du paiement digital. Et pour réaliser ces ambitions, elle a annoncé cinq (05) initiatives clés, à savoir : le développement de partenariats, l’introduction de solutions innovantes, la sécurité, la participation à l’éducation financière et le programme d’innovation.
Une technologie de paiement révolutionnaire
A rappeler que VISA, géant des paiements digitaux à l’échelle mondiale, est une entreprise américaine. Le réseau de paiement digital et mobile VISA est à la pointe des nouvelles technologies de paiement électroniques. Elle est aujourd’hui leader mondial des paiements numériques qui connecte le plus de personnes à l’économie globale.
2 Commentaires
Visa aura toutes nos données personnelles, saura tout de nous et ceci à partir de l'Amérique. Non, le développement doit être inclusif. Offrir notre marché à VISA, c'est tuer notre économie. Et on doit être vigilant à ces structures bancaires dont le capital est détenues par les étrangers dont des Marocains. Attention! Vous êtes averti! Un cadre de visa qui vous parle!
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